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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/221

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Toutes les réformes qu’ils ont apportées ici sont excellentes. Pouvez-vous leur dire maintenant : « Laissez-nous tranquilles, nous n’avons pas besoin de vos services ? »

— Ma chérie, dit enfin Élie, nous sommes associés avec vos cousins à la filature ; mais qui donc est le maître aux Verdelettes ?

M. Martin d’Oyse reprit :

— Ta femme pose le débat sur un terrain très délicat. Si notre gratitude envers les Alibert est en jeu, tout change. Un conflit entre eux et nous est impossible. Il n’est pas de sacrifice que je ne fasse, même de mes sentiments les plus chers, afin de ne pas leur manquer. J’aurai avec eux une explication et si mes raisons ne les convainquent pas, je céderai, sans lutte.

Fanchette, l’air indifférent, lançait du fond de son cœur à celui qu’elle aimait une invocation. Elle disait :

— Chouchou ! il me semble que je commence à comprendre les Martin d’Oyse ! Chouchou, c’est vrai que vous êtes très loin de nous, plus loin que je ne voulais le croire, et qu’il nous faut des audaces de Barbares pour prétendre vous gouverner. C’est le