Page:Zamenhof - Discours lors du premier congrès universel d’espéranto, paru dans L’Espérantiste, octobre 1905.djvu/16

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auprès des autres, non comme des étrangers, non comme des rivaux, mais bien comme des frères (applaudissements) qui, sans imposer leur propre langue aux autres, se comprennent et ne se suspectent par défaut d’entente, mais qui s’aiment et se serrent les mains, non pas hypocritement comme entre étrangers, mais sincèrement et d’homme à homme (applaudissements). Comprenons bien toute l’importance de ce jour, car aujourd’hui, dans les murs hospitaliers de Boulogne-sur-Mer, se trouvent réunis non des Français avec des Anglais, des Russes avec des Polonais, mais des hommes avec des hommes. Béni soit ce jour et que ses conséquences soient grandes et glorieuses ! (applaudissements).

« Nous nous sommes réunis aujourd’hui pour montrer au monde par des faits indéniables ce qu’il n’a pas voulu croire jusqu’ici. Nous lui montrerons que la compréhension réciproque entre personnes de nations différentes