Page:Zend-Avesta, trad. Anquetil-Duperron, volume 1.djvu/45

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Extrait des Regiſtres de l’Académie Royale des Inſcriptions & Belles-Lettres.
Du Vendredi 19 Avril 1771.

M. l’Abbé Barthelemy & M. de Guignes, Commiſſaires nommés par l’Académie pour l’examen d’un Ouvrage Manuſcrit de M. Anquetil Duperron, Aſſociés de ladite Académie, intitulé : Zend-Aveſta, Ouvrage de Zoroaſtre, traduit en françois par M. Anquetil Duperron, ſur l’Original Zend, avec des Remarques, précédé de la Relation du Voyage qu’il a fait dans l’Inde, & accompagné de pluſieurs Traités relatifs à l’Hiſtoire & à la Religion des Perſes, en ont fait leur rapport, & ont dit, qu’après avoir examiné cet Ouvrage ils n’y ont rien trouvé qui dût en empêcher l’impreſſion. En conſéquence de ce rapport & de leur Approbation par écrit, l’Académie a cédé à M. Anquetil Duperron, ſon droit de Privilége pour l’impreſſion dudit Ouvrage. En foi de quoi j’ai ſigné le préſent Certiſicat. À Paris, au Louvre, ce Vendredi 19 Avril 1771.

LE BEAU, Secrétaire perpétuel.

Lettres portant renouvellement de Privilege en faveur de l’Académie Royale des Inſcriptions & Belles-Lettres, pendant, trente ans, pour I’impreſſion, vente & débit de ſes Ouvrages.

Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre : À Nos amés & féaux Conſeillers les Gens tenant Nos Cours de Parlement, Maîtres des Requêtes ordinaires de Notre Hôtel, Baillifs, Sénéchaux, Prévôts, Juges, leurs Lieutenans, & à tous autres Nos Officiers & Juſticiers qu’il appartiendra, Salut : Notre Académie Royale des Inſcriptions & Belles-Lettres Nous a ſait expoſer, qu’en conſormité du Reglement ordonné par le feu Roi Notre très honoré Seigneur & Biſayeul, pour la forme de ſes exercices, & pour l’impreſſion des divers Ouvrages, Remarques & Obſervations journalieres, Relations annuelles, Mémoires, Livres & Traités faits par les Académiciens qui la compoſent : elle en a déjà donné un grand nombre au Public en vertu des Lettres de Privilege qui lui furent expédiées au mois de Décembre mil ſept cent un, renouvellées par autres du quinze février mil ſept cent trente-cinq ; mais le détail de trente années, porté par ces dernieres, ſe trouvant expiré, Notre dite Académie Nous a très-humblement ſupplié de lui accorder Nos Lettres néceſſaires pour ſa prorogation. À ces causes, & Notre intention ayant toujours été de procurer à Notre dite Académie en corps, & aux Académiciens en particulier, toutes les facilités & moyens qui peuvent rendre leur travail utile au Public, Nous lui avons de nouveau permis & accordé, permettons & accordons, par les préſentes, ſignées de Notre main, de faire imprimer, vendre & débiter en tous les lieux de Notre Royaume, par tel Li-