Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/240

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Que ce soit un fait !

Camarades et compagnons, s’il est nécessaire, privez-vous un peu — une fois de plus. L’œuvre sera féconde. On a trop habilement usé du sympathique nouveau-né de la rue de Clichy, celui de la maison branlante, on a trop affecté de croire que les révoltés sont inutilement féroces. Il faut que sombre ce mensonge.

Montrez que, si votre volonté est de combat, si votre plume et votre bras sont prêts pour les batailles, vous avez au cœur de l’amour. Montrez que la main fermée qui frappe les puissants s’ouvre et se tend aux déshérités, aux humbles et aux petits des hommes…

    gnons, mais aussi nombre de souscripteurs imprévus. En quelques jours plusieurs centaines de francs étaient mis à la disposition des détenus dans les greffes des prisons ou répartis à leur famille. C’est à la suite de cette distribution d’argent qu’on arrêta Zo d’Axa pour association de malfaiteurs. On prétendit que le fait de distribuer de l’argent à des personnes compromises dénonçait une complicité. Enfermé à Mazas, d’Axa n’y resta que trois semaines ; mais les articles qu’il écrivit à sa sortie le firent poursuivre de nouveau. Ce fut alors la cour d’assises, des jours d’exil et des mois de prison. — N. de l’É.