Patrimoine et Identité/La municipalité

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La municipalité





La Municipalité des Fougerêts peut être considérée comme actrice du patrimoine, en ce sens qu’elle tient un rôle dans la sauvegarde et dans la transmission de cet héritage. Elle devient ainsi une entité culturelle à part entière. En effet, je vais souligner que ses actions concernant le patrimoine répondent à un souci culturel dans lequel la collectivité locale s’implique largement, en dehors des prérogatives gestionnaires habituelles, et se donne les moyens d’agir. Cet intérêt actuel est finalement une réponse à certains choix et problèmes locaux, mais il convient tout d’abord de mettre en valeur les différentes actions mises en œuvre par la Municipalité.


Les actions locales de la municipalité en faveur du patrimoine culturel.[modifier]

La Commune et les bâtiments.[modifier]

Tout d’abord, un des rôles de la Municipalité consiste à préserver un style architectural sur le territoire de la Commune. Ainsi dans le cadre du Plan d’Occupation des Sols (P.O.S), le maire ne peut délivrer de permis de construire que si l’habitation projetée respecte certaines règles et conditions. Le P.O.S aux Fougerêts n’a été accepté qu’en1986 . En1980, le Maire soulignait que « le P.O.S n’apporterait rien (…) » . Le P.O.S à partir de 1986 devient utile pour connaître « (…) plus précisément les terrains constructibles (…) » afin d’accueillir les nouveaux arrivants . Il existe aujourd’hui une vision plus moderne du P.O.S, où l’on peut voir un souci de respect de la nature dans l’implantation de l’homme mais aussi un souci d’adéquation à l’architecture et au style local. L’article L 112-1 du Code Rural prévoit que « Lors de l’élaboration des documents d’urbanisme, et à défaut pour l’application du règlement national d’urbanisme aux communes rurales, il devra être tenu compte des particularités locales telles que la situation démographiques, le type d’habitat (…) ». Il est possible de retrouver à certains endroits ce que certaines associations patrimoniales peuvent appeler « musée des horreurs », restaurations ne prenant aucunement compte de l’originalité locale, le caractère rural de l’habitation . Toutefois, j’insiste sur le fait qu’il s’agit malheureusement souvent d’une inégalité d’accès et d’un manque d’informations quant aux techniques de restauration. Outre ces règles pour les particuliers, la Mairie des Fougerêts se trouve obligée, elle aussi, de respecter certains de ces aspects architecturaux. Ainsi, je peux donner trois exemples frappants d’une continuité dans les constructions ou rénovations des bâtiments municipaux. Je vais présenter tout d’abord le cas de l’ancien presbytère, datant pour sa partie centrale de la fin du XVII ème siècle. Ce bâtiment est finalement recouvré par la Municipalité en 1979 car ne « (…) correspondant plus au besoin actuel (…) » . En réalité le presbytère est trop grand pour le seul prêtre de la commune. La Municipalité propose donc une rénovation du presbytère afin d’y construire une dizaine de logements locatifs et pour, enfin, le maintenir en tant que bien communal. Ce qui m’intéresse ici, c’est la manière dont le bâtiment va être rénové, du moins en extérieur. En effet, la partie arrière du presbytère conserve sa façade originelle en schiste d’une belle facture. L’autre façade, qui possède des ouvertures du XVII ème, est enduite au ciment . Le second exemple sur le rôle de la Municipalité dans la protection du patrimoine architectural local, c’est la rénovation d’une habitation située dans le Bourg. Cette maison en schiste du XIX ème est rénovée en 2000 afin d’y construire de nouveaux logements locatifs. A la différence du presbytère, la rénovation ne va pas employer d’enduit cimenté ; au contraire un effort particulier est porté sur un enduit plus proche de l’enduit traditionnel. Ce bâtiment, situé au cœur des Fougerêts, ne choque aucunement, c’est donc une véritable réussite que l’on doit à la Municipalité . Enfin, son action dans le patrimoine architectural de la commune s’illustre avec la construction d’une épicerie-boulangerie. Ici, ce n’est pas le service aux habitants en lui-même qui m’intéresse mais plutôt l’aspect de ce bâtiment. En effet, encore une fois la Commune tente de préserver un aspect des Fougerêts en imposant aux architectes un pan de mur de schiste. Bien sûr, le bâtiment ne sera pas construit entièrement en pierres locales en raison du coût mais il conservera un trait, une caractéristique l’inscrivant pleinement à la commune et à son patrimoine architectural. Ceci n’est possible que grâce aux volontés de la Municipalité. Celle-ci a ainsi semble t-il véritablement intégré aujourd’hui le respect à un style comme base à toutes décisions concernant la rénovation et la création de bâtiments communaux.


La Municipalité et la nature.[modifier]

Les actions ne se limitent pas au patrimoine architectural. J’ai pu observer le rôle de la Municipalité dans d’autres domaines. Je vais mettre ici l’accent sur diverses interventions dans la préservation des milieux naturels et des paysages des Fougerêts. Elle s’investit tout d’abord dans la préservation de la qualité de l’eau, aspect patrimonial majeur de la commune. La vocation agricole a pour conséquence d’avoir multiplié les champs cultivés dans des zones humides proches des cours d’eau (ruisseaux et rivières) et des marais, autrefois réservés aux pâtures, mais aussi sur les versants sud du territoire de la commune . Afin de rentabiliser leurs exploitations céréalières, les agriculteurs sont dans l’obligation d’utiliser plus ou moins intensément des engrais chimiques tels que les nitrates ou d’utiliser l’épandage de boues industrielles comme complément alimentaire pour le bétail. Ceci a pour résultat de rendre impossible tout pompage d’eau dans l’Oust mais aussi de rendre impropre à la consommation toute eau de source tirée des puits . La Municipalité n’est pas directement responsable de cette situation mais elle se doit de protéger le Grand Site Naturel de la basse vallée de l’Oust de la pollution agricole. Il y a donc un investissement communal évident en matière de protection de l’environnement à faire en amont afin de préserver les milieux naturels. La Municipalité est également actrice du patrimoine, en ce sens qu’elle tente d’informer les agriculteurs ou bien même les particuliers sur les avantages des haies bocagères. Ces haies, symboles du bocage traditionnel, détruites pour la plupart lors du remembrement de 1976 sont aujourd’hui nécessaires. Les experts de la Chambre d’Agriculture du Morbihan ont remarqué une érosion importante des sols due à la situation en versant de vallée de l’Oust, mais aussi à un problème d’écoulement de l’eau. En effet, les précipitations ont pour conséquences de saturer en eau les terrains et les fossés, ce qui est une des causes des multiples inondations aux Fougerêts et à Redon en aval. Si elle ne veut pas être obligée d’entretenir les fossés quotidiennement, la Municipalité doit alerter les habitants sur la nécessité de replanter ces nouvelles haies, freins naturels au ruissellement de l’eau. Ainsi, elle a organisé des réunions pour mettre en contact les Fougerêtais avec la Chambre d’Agriculture, afin de les informer sur les bienfaits d’un replantage de haies vives. C’est sur le terrain ensuite que la Mairie demeure active en accompagnant les personnes intéressées dans leurs démarches comme un agriculteur de Nonguais. Malheureusement pour l’intervenant de la Chambre d’Agriculture et les conseillers présents sur site, le nombre de présents en septembre 2001 n’étaient pas aussi important qu’espéré (au plus cinq personnes vraiment intéressées et cinq curieux.) Néanmoins, ce n’est qu’un début et la Mairie désire toujours continuer à mettre en œuvre cette protection et restauration des haies bocagères si bien que ce projet est reconduit en 2002. Cet intérêt pour le replantage des haies vives n’est pas rare puisque Saint-Martin-sur-Oust, commune voisine, a décidé de mettre en place un programme similaire.


Les commissions extra-municipales et le patrimoine.[modifier]

L’action patrimoniale des Municipalités fougerêtaises s’observe également dans les réalisations des commissions extra-municipales. Les différentes dénominations « Site, sentiers, tourisme, patrimoine » regroupent en vérité plusieurs domaines du patrimoine compris dans un sens large (nature, bâti…). En rassemblant les élus et les habitants intéressés, ces assemblées permettent à la Mairie d’exposer ses propres projets, de les modifier si nécessaire, de prendre en compte les aspirations des participants et surtout de travailler ensemble. J’ai pu alors relever quelques réalisations qui ont pour objectifs d’affirmer, de transmettre et de protéger le patrimoine de la commune, mettant en perspective le rôle d’actrice du patrimoine de la Municipalité. Tout d’abord en 1992, le Maire présente « (…) avec grand plaisir (…) » les armoiries municipales . Ce blason est « (…) un travail d’une équipe municipale et extra-municipale qui, avec l’aide d’un spécialiste, a consacré de nombreuses réunions à l’élaboration de celui-ci (…)» . Les différents éléments qui composent le blason illustrent de façon pertinente les traits caractéristiques patrimoniaux de la commune que j’ai déjà soulignés. Il suffit juste de relever quelques mots dans la description de ces armoiries : « Oust », « pêche », « activité agricole », « landes », « ardoisières » pour prouver de nouveau que certains caractères identitaires chez les Fougerêtais demeurent liés à l’environnement. Cela montre également que la Municipalité, dans cette commission Tourisme et Patrimoine, met en œuvre une action importante pour l’affirmation d’une appartenance à une communauté ; il s’agit d’une action identitaire forte pour le Maire en ce sens que cette « (…) réalisation permettra de marquer l’identité de la commune pour longtemps. » Ces armoiries municipales sont à fortiori le préambule à tout autre projet patrimonial aux Fougerêts. En effet, je pense pouvoir affirmer qu’à partir de 1992, l’aménagement de la basse vallée de l’Oust sur le territoire des Fougerêts va s’organiser autour des éléments soulignés par les armoiries. Ainsi, l’acquisition des ardoisières de Saint-Jacob par la Municipalité en 2001 s’inscrit dans cette logique, qui dès 1992 dans le même Bulletin Municipal avait été annoncée par le Maire : « En ce qui concerne Les Fougerêts, trois sites sont prévus en aménagement. » Cet achat du terrain des carrières d’ardoises a pour objectif de mettre en valeur le schiste, son utilisation et son importance aux Fougerêts comme le montrent les éléments des armoiries municipales. C’est aussi à partir de projets de randonnées élaborés entre les différentes communes de la basse vallée de l’Oust et le C.A.B.V.O que s’est mise en place aux Fougerêts la commission extra-municipale Patrimoine en 2001. Celle-ci a pour but « (…) d’inventorier le petit patrimoine de la commune à savoir les croix, les fours, les puits, les lavoirs afin de permettre quelques restaurations localisées (…) » . Ces restaurations permettront alors de mettre en place un circuit dans le bourg des Fougerêts autour du thème du schiste. Les différents participants sont ainsi amenés à répertorier ce petit patrimoine pour que la municipalité sache ce qui peut être restauré, mais aussi pour susciter chez les Fougerêtais un intérêt pour ce type de patrimoine. Une exposition à l’été 2002 présentera les résultats des travaux cette commission. La Commune souhaite sensibiliser les habitants et faire poser un « (…) nouveau regard (…) » sur ce patrimoine, grâce à des photographies de ces éléments auxquels les Fougerêtais ne prêtent souvent pas l’attention méritée. Ces commissions sont les fruits d’un souci municipal. La Municipalité participe à la connaissance, à la protection des diverses richesses, et est une actrice du patrimoine. Ce qui se dégage finalement de l’étude des différentes commissions extra-municipales fougerêtaises, c’est une cohérence en matière de patrimoine autour d’une thématique mettant en rapport les éléments naturels et l’architecture locale inscrivant pleinement la commune et son patrimoine au sein la basse vallée de l’Oust.

LES CHOIX, LES PROBLEMES RENCONTRES PAR LA MUNICIPALITE.[modifier]

Les choix concernant le patrimoine.[modifier]

J’ai donc souligné, à partir de l’énumération des diverses actions patrimoniales de la Municipalité des Fougerêts, que celle-ci avait fait des choix précis en matière de patrimoine. Ces choix prennent en compte plusieurs aspects, plusieurs thèmes qui n’appartiennent pas toujours aux principales prérogatives d’une Municipalité. L’enjeu culturel de la politique patrimoniale de la Municipalité fougerêtaise se construit autour de l’aménagement du Grand Site Naturel de la basse vallée de l’Oust et de l’interprétation de ses richesses sur la commune des Fougerêts. C’est ainsi que j’ai compris les volontés de préserver l’existence d’un style architectural autour du schiste, de protéger les grands milieux naturels face à la pollution et aux transformations liées à l’agriculture moderne.

Les choix des Municipalités dans la localisation précise du « petit patrimoine » à restaurer sont dictés également par cette thématique de la nature et de ses richesses. En effet, le C.A.B.V.O et l’Office de Tourisme de La Gacilly ont mis en place des circuits de randonnées pédestres aux Fougerêts autour des thèmes des « landes » et des « marais » . C’est sur le trajet de ces circuits que devront se situer principalement les restaurations mises en place par les travaux de la Municipalité et de la commission extra-municipale. Ainsi, je peux supposer que les fours, les puits et les lavoirs, patrimoine vernaculaire des hameaux de la Ville Caro ou bien de la Cordonnais seront les premiers à être inscrit dans les projets de restauration. Un projet de plus grande ampleur du C.A.B.V.O et des communes de la basse vallée de l’Oust présente une « (…) étude de faisabilité concernant la mise en lumière (nocturne) de neufs sites touristiques (…) » . Concrètement cette réalisation se situerait dans le bourg des Fougerêts autour de l’église en passant par la Cordonnais et le Calvaire du cimetière avec une réelle volonté de la part de la Municipalité de restaurer les nombreux puits et croix de chemin sur ce circuit.

Les problèmes rencontrés par la Commune.[modifier]

Toutefois, il ne faut pas se laisser entraîner dans un optimisme trop rapide en ce qui concerne les réalisations municipales. Il est nécessaire de souligner qu’elle se trouve confrontée à de nombreux freins qui entravent son ambition patrimoniale. La présence de la croix du cimetière inscrite aux Monuments Historiques depuis 1937 peut être une contrainte à l’action de la Municipalité, en ce qui concerne une restauration ou une création dans un périmètre de cinq cents mètres. Cela peut aussi être compris comme un avantage puisque s’impose une réflexion, encore une fois, des autorités locales avec l’aide des Architectes des Bâtiments de France. Néanmoins, le problème le plus important qui se présente à la collectivité, c’est la question de la propriété. En effet de nombreux éléments de ce « petit patrimoine » ne sont pas des biens communaux, la grande majorité est située sur des emplacements privés et, beaucoup de puits sont encore utilisés de façon quotidienne ( la Hallais, la Brousse, la Ville Caro.) La Municipalité devra renseigner les propriétaires sur sa volonté de restaurer les puits auquel cas le propriétaire, s’il le désire, pourra participer à la restauration et accepter en contrepartie de faire partager ce patrimoine à tous et aux randonneurs en particulier. La Municipalité tient ainsi un rôle d’informatrice auprès des habitants concernés en les tenant au courant des nombreuses subventions . Mais son rôle consiste aussi à informer les propriétaires sur les techniques de restaurations imposées pour préserver le caractère « traditionnel ». En effet, les autorités locales ne veulent pas restaurer un élément du « petit patrimoine » sans prendre en considération la pertinence de l’objet et les techniques qui devront être utilisées (un mortier chaulé traditionnel est envisagé par exemple).



LES ENJEUX DE LA POLITIQUE MUNICIPALE ET L’EVOLUTION DU REGARD SUR LE PATRIMOINE.[modifier]

Les enjeux de la politique patrimoniale aux Fougerêts.[modifier]

L’enjeu primordial pour Les Fougerêts est donc la sauvegarde, l’interprétation et l’aménagement au point de vue local du Grand Site Naturel. C’est à partir de la mise en place du site de la basse vallée de l’Oust, de l’interprétation cohérente et diversifiée sur les neuf communes des richesses naturelles, humaines et architecturales, et d’un souci de proposer une offre touristique et culturelle que se comprend la politique du patrimoine aux Fougerêts. Il s’agit d’une optique éloignée des sacro-saintes créations de bibliothèques, d’équipements sportifs ou de salles socioculturelles. Il est possible aussi de souligner un second enjeu évident : la création d’une association patrimoniale locale. Une telle association permettrait à la Municipalité d’avoir un interlocuteur local en ce qui concerne le patrimoine dans son ensemble et non pas seulement dans le cadre restreint du « petit patrimoine » .


L’évolution du regard sur le patrimoine local.[modifier]

L’évolution du regard sur le patrimoine local et, de fait la politique patrimoniale de la Municipalité se comprennent tout d’abord par l’aménagement du site naturel de la Vallée de l’Oust. J’ai, en effet, souligné que les actions patrimoniales aux Fougerêts coïncident avec un « réveil » du C.A.B.V.O si bien que je peux affirmer, qu’avec l’accélération actuelle des travaux et des projets, c’est le C.A.B.V.O qui est le véritable instigateur de l’évolution du regard porté sur le patrimoine des Fougerêts et de la vallée de l’Oust. Plus précisément, je veux ajouter que certaines personnes tiennent une place toute particulière dans cette évolution. C’est le cas, par exemple, du Président du C.A.B.V.O et Maire de Peillac, Jean-Bernard Vighetti, qui milite très activement pour le développement touristique des Pays de Vilaine et de la basse vallée de l’Oust, et qui est une figure marquante du « pays » pour tous ce qui touche au patrimoine. Toutefois, si la personne de J.-B. Vighetti peut sembler indispensable pour comprendre cette évolution du regard porté sur le patrimoine, les membres de la Municipalité fougerêtaise participent eux aussi individuellement à ce mouvement. En effet, il me semble que les diverses actions locales qui m’ont permis de dégager une cohérence en matière de patrimoine sont aussi une résultante d’une approche personnelle qui, au sein d’une participation à une collectivité, prend une certaine valeur. Ainsi la personnalité même de ces personnes, leurs rapports à la culture, leurs sentiments du bien public et l’intérêt de faire partager les richesses communales à tous, cela me semble véritablement des conditions nécessaires à la mise en place d’une politique patrimoniale municipale. Les membres de la Municipalité actuelle que j’ai pu côtoyer prennent, je pense, en considération le patrimoine des Fougerêts au sens d’éléments, qui touchent à l’intérêt public, et qui doivent être l’objet d’une mise en valeur culturelle et publique . C’est pour cela que les projets pensés et ébauchés auparavant s’accélèrent et se concrétisent aujourd’hui. Comment comprendre alors cette évolution, si ce n’est que par le fait que les membres de la Municipalité sont issus d’une génération formée, dans les années soixante-dix, par les Foyers de Jeunes des Pays de Vilaine. Cette génération s’est, en effet, attachée à combler un vide culturel par la réappropriation d’une culture populaire gallèse fortement transformée et presque perdue entre les années cinquante et soixante dont ce « petit patrimoine » est un des aspects .

J’ai ici mis en évidence les différentes actions de la Municipalité fougerêtaise concernant la connaissance et la sauvegarde de certains aspects patrimoniaux locaux illustrant son rôle en tant qu’actrice du patrimoine. En soulignant les choix, les problèmes et les enjeux auxquels la Municipalité et ses membres sont confrontés, j’ai essayé d’y montrer une relative cohérence, ainsi que dans l’évolution du regard porté sur le patrimoine depuis quelques années.


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