À travers l’Espagne/Voyage dans le nord de l'Afrique/4

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À travers l’Espagne, Lettres de voyage
Imprimerie générale A. Côté et Cie (p. 390-402).


iv

DE CONSTANTINE À TUNIS

L’Islamisme — Mahomet et Jésus — Constantine — Caractère général des villes arabes — Bône et Hippône — Tunis et Carthage.

Quand l’esprit de l’homme remonte le cours des années, il trouve toujours dans son passé, qui est plus ou moins un désert, des souvenirs qui ressemblent à des oasis. Les plus souriants peut-être sont les souvenirs de voyages et l’esprit s’y repose avec délices comme l’oiseau va se poser sur une épave pour traverser le cours d’un fleuve.

Je me revois encore installé commodément sur la banquette de la diligence qui nous ramenait du Désert vers le littoral africain, inspectant l’horizon que l’aurore commençait à rougir et qu’elle incendia bientôt, comptant les caravanes à côté desquelles nous passions, et causant avec un capitaine de spahis qui revenait de Tougourt, dernière station militaire du Désert, oasis de 450,000 palmiers, et d’environ 30,000 habitants.

Je l’interrogeais sur le genre de vie qu’il y menait, surtout pendant l’été, sur les mœurs des Arabes, sur la valeur des palmiers et les revenus qu’ils donnent.

Puis nous parlions religion, et il me disait que le mahométisme disparaît graduellement du littoral, mais qu’il s’étend dans l’intérieur, et fait des prosélytes parmi les Nègres.

Je m’étonnais de la durée de l’Islamisme, et des entraves qu’il réussissait à maintenir contre l’expansion de la civilisation ; et il me répondait que cela s’expliquait par l’ignorance dans laquelle les marabouts et les chefs tiennent le peuple. Le dogme est le privilège de ces deux castes, et c’est ce qui assure leur suprématie et la durée de leur domination.

Si les lumières de la civilisation chrétienne pouvaient pénétrer dans la classe populaire, l’autorité des gouvernants et l’influence des marabouts seraient bientôt ruinées. Mais le peuple et surtout les femmes sont soigneusement tenus dans les ténèbres de là plus grossière ignorance.

Le triste sort de ces populations innombrables m’affligeait. Je me laissais glisser sur la pente de la rêverie, et je comparais Mahomet à Jésus.

Mahomet est Arabe, et ce qu’il veut c’est la domination arabe ; la religion qu’il fonde c’est une religion nationale, et s’il avait pu vaincre l’Europe, elle serait devenue une immense Arabie.

Jésus est juif de naissance ; mais, dans sa vie publique, dans sa prédication, dans sa doctrine, il n’est ni juif, ni arabe, ni romain, ni grec ; il est homme, il s’adresse à l’humanité toute entière sans distinction de races, de pays, ni de langages, et la vérité qu’il enseigne convient : à tous les peuples :

Mahomet ne convertit pas les hommes à sa doctrine ; il la leur impose par la force brutale. Il a des armées qu’il commande lui-même, et il les entraîne par l’appât du gain et du pillage à la conquête du monde. Ses prédicateurs sont des hommes de guerre, son argument est le sabre, son moyen de conviction est la terreur. Il faut croire, ou périr.

Jésus attire le monde à lui par l’amour, par le sacrifice, et par la beauté de sa doctrine en dépit des renoncements qu’elle impose. Il ne dispose d’aucune puissance matérielle, et au point de vue humain il est vaincu. Il est condamné à mort comme un scélérat et un fou dangereux ; il meurt, et l’on croirait que l’œuvre colossale qu’il a rêvée va s’évanouir comme la vision d’un halluciné. Il ne laisse derrière lui pour la continuer ni armée, ni puissants, ni riches, ni savants. Et cependant son œuvre triomphe, sa doctrine s’impose, elle change la face de la terre et fonde la civilisation.

Mahomet ne peut enrôler sous ses drapeaux que les races de son origine, et les nations éclairées se moquent du Coran.

Jésus est le Docteur universel, et tous les peuples les plus éclairés admirent l’Évangile.

Mahomet a les vices de l’Orient, et il ne peut être proposé à l’imitation des hommes.

Jésus est l’idéal de toute perfection, le modèle universel et éternel, que tous les Ages, toutes les conditions toutes les races et tous les siècles sont appelés à imiter.

En Mahomet l’ambitieux et le fourbe apparaissent sous le masque du prophète.

En Jésus c’est la divinité qui brille à travers l’humanité, comme la lumière à travers le cristal.

Après deux jours de voyage en diligence et en chemin de fer lions arrivons à Constantine — apparition fantastique, ville étrange, jetée comme une énigme sur un roc escarpé, et entourée d’un abîme au fond duquel gronde le Rummel. Singulier phénomène que ce fleuve qui a creusé son lit sous une montagne, et qui enlace la cité comme un serpent monstrueux ! Qui nous dira les mystères de son gouffre profond où l’on précipitait autrefois les femmes adultères ?

Constantine est beaucoup plus orientale, qu’Alger, quoiqu’elle ait aussi son quartier européen. Elle est aussi plus pittoresque, et ce n’est pas peu dire. Ses rues populeuses sont grouillantes de vie arabe, et du haut de ses remparts l’œil contemple d’admirables vallées où gisent les ruines de vingt siècles.

Le palais du général commandant — ancienne demeure du bey — est dans le style mauresque ; et comme foutes les constructions de ce genre, il est surtout remarquable par ses promenoirs à colonnes. Autour des patios, les murs sont peints de fresques grossières, œuvre d’un prisonnier que le bey força à peindre sous peine de mort.

La cathédrale catholique est une ancienne mosquée, dont le mirhab a été transformé en un autel dédié à la sainte Vierge.

La mosquée de Mal ah Bey mérite une visite. Sa jolie colonnade de marbre, ses murs en stuc ciselé, ses coupoles peintes, son plafond en cèdre sculpté où pendent un-grand nombre de lustres et de lampes offrent à l’intérieur un très beau coup-d’œil.

Il va sans dire qu’on retrouve à Constantine les mêmes spectacles que j’ai décrits en parlant d’Alger, y compris les Aïssaouas qui sont même plus forts ici qu’ailleurs.

Au reste, toutes ces villes africaines se ressemblent sous beaucoup de rapports. Toutes sont admirablement situées. Celles du littoral sont toutes encadrées de montagnes, et se mirent dans des baies dont l’azur est étincelant, transparent, irisé de rayons de soleil.

Chacune a des maisons françaises, espagnoles, italiennes, et surtout mauresques, dont la blancheur contraste avec le vert sombre des montagnes qui leur font une ceinture, et le bleu clair des flots qui les caressent mollement.

Chacune a sa Kasbah, citadelle mauresque perchée sur un sommet qui domine toute la ville. Chacune a ses fortifications et ses portes sarazines, ses mosquées et ses minarets, ses koubas et ses dômes, ses bazars et ses marchés, où toutes les nationalités se coudoient.

Chacune a son quartier européen, avec de grands boulevards et de belles boutiques, et son quartier arabe, vrai labyrinthe de rues tortueuses, d’impasses inextricables, de corridors voûtés et d’escaliers casse-cous.

Dans chacune se retrouvent deux courants de vie bien différents, la vie européenne avec son activité et son mouvement progressif, et la vie orientale avec son indolence et sa stagnation.

C’est cette vie orientale qui est surtout intéressante pour nous, et qui est le grand objet d’attraction pour les touristes. La diversité de costumes, de langage, de coutumes et de religion offre constamment à l’observateur quelque spectacle nouveau, et des contrastes vraiment curieux.

De Constantine à Bône, le chemin de fer traverse d abord un pays dénudé et de pauvre apparence. Mais bientôt la végétation apparaît, et l’olivier verdit sur les coteaux. Aux bords de l’oued Zenati, les lauriers roses poussent par touffes et les lis tapissent les gazons.

En approchant de Djebel Thayci, la végétation devient plus riche encore : les acacias d’Australie et les amandiers sont en fleurs. Après Nador, les montagnes s’abaissent, de grands troupeaux gardés par des Arabes paissent au loin, les figuiers de Barbarie sont couverts de fruits rouges, les jujubiers sauvages disparaissent et font place aux vignes. Nous arrivons à Bône.

Quel site enchanteur ! Quelle jolie baie lui sert de miroir ! Quelle promenade charmante, longeant la mer, bordée de caroubiers et de nopals ! Mais quelle petite ville moderne ennuyeuse pour ceux qui recherchent les villes orientales !

De grandes rues tirées au cordeau, de larges trottoirs, de grandes places vides, des boutiques, des cafés, des hôtels, des façades uniformes, toutes les banalités d’une ville de province de troisième ordre.

En revanche, Bône est une place d’eau dont le climat et la salubrité doivent être bien préférables à ceux de Nice et de Cannes, et la végétation qui l’entoure est la plus admirable que l’on puisse voir.

La principale attraction de Bône pour moi, c’était le voisinage des ruines d’Hippône, et je n’ai pas tardé à y courir. Mais il n’en reste presque plus rien. Quelques débris des anciens thermes, des blocs de pierre et quelques fûts de colonnes éparpillés sous de grands arbres qui ombragent une colline, voilà tout ce qu’on retrouve de la ville florissante dont les histoires de Rome et de l’Église nous ont transmis le souvenir.

Sur le versant de la colline qui regarde Bône, s’élève un modeste monument en l’honneur de saint Augustin. C’est un autel de marbre, surmonté de la statue en bronze du grand Évêque. Au sommet du mamelon, on a commencé l’érection d’une basilique qui sera dédiée à cet illustre Père de l’Église.

Nous sommes dans les premiers jours de février, et il fait ici une température comparable à celle de nos plus beaux jours d’été. Les fleurs des amandiers jonchent le sol, et les abeilles bourdonnent dans les charmilles émaillées de roses.

Assis sur une colonne renversée dans les hautes herbes, je touche avec respect ce sol que le saint et grand homme a foulé de son pied pendant trente-cinq ans. C’est ici qu’il a composé ses Confessions et sa Cité de Dieu.

Du haut de cette éminence, il avait sous les yeux la mer. Que de fois son esprit a dû la franchir pour s’envoler vers l’Italie, vers Rome, le champ de ses luttes et de ses triomphes, vers Ostie tombeau de sa sainte mère, vers l’Église de Rome à la défense de laquelle il avait voué son génie et sa vie !

Nous reprenons la mer à bord du steamer Mohammed-el-Sadeck, nom du dernier bey de Tunis. Le ciel et la vague rivalisent d’éclat et de limpidité. Nous côtoyons la rive africaine, et bientôt nous avons dépassé La Calle, repaire de lions et de panthères, et Bizerte où nous voyons plusieurs embarcations faisant la pêche au corail.

À notre droite, défilent les promontoires, les îles, les baies, les villages arabes, les blanches mosquées couronnées de minarets, et bientôt la nuit descend et dérobe la côte à nos regards.

Vers dix heures du matin, le lendemain, nous avons devant nous la jolie baie de la Marsa, un village arabe perché sur un rocher, les ruines de Carthage et la chapelle de Saint-Louis : et par-dessus la jetée où la Groulette est assise, nous voyons blanchir la grande ville de Tunis. Un petit chemin de fer nous y transporte de la Groulette où nous débarquons, en faisant le tour d’un grand lac salé.

Tunis est la ville orientale par excellence, et sa vue doit impressionner vivement les touristes européens qui la choisissent comme première étape d’un voyage en Afrique. Mais nous commençons à nous familiariser avec les villes arabes, et l’aspect de Tunis ne nous a pas émerveillés.

Très populeuse, très malpropre, pleine de palais et de mosquées, la ville est paresseusement couchée au fond d’une baie croupissante sous un soleil de plomb.

Rien de banal et d’ennuyeux comme le quartier européen, et surtout le boulevard de la Marine. C’est plus qu’un hors-d’œuvre, c’est un anachronisme, une anomalie, une contradiction.

Les villes orientales, comme Tunis, ont leur genre d’architecture, qui non-seulement a du cachet et de l’originalité mais convient au climat. Si les rues sont étroites et souvent couvertes par la prolongation des toits des maisons ; si les maisons n’ont pas de fenêtres sur la rue, ou si les fenêtres et les portes sont étroites, c’est qu’il faut employer ces moyens de défense contre le grand ennemi de ces contrées, le soleil.

Dans ces corridors tortueux et resserrés, qu’on appelle des rues, il y a de l’ombre et de la fraîcheur.

Mais sur le boulevard démesurément large de la Marine, il n’y a que du soleil et de la poussière. L’air y est embrasé et les larges fenêtres des maisons sont autant de calorifères.

Ajoutez à cela des cafés et des boutiques, comme on en voit dans les faubourgs les plus reculés de Paris, et vous conviendrez que le quartier européen de Tunis ne peut avoir beaucoup d’attraction.

Mais en revanche les quartiers arabes et juifs sont extrêmement curieux.

La Marine aboutit à la porte de la ville arabe, et dès que vous avez franchi cette porte vous êtes en plein Orient ; spectacle bizarre et bigarré, grotesque et nouveau, animé, varié, étrange et captivant.

Les juifs portent des burnous bleus, des fez rouges à glands de soie bleue, et des babouches en cuir noir ou de couleur.

Les arabes ont le burnous blanc ou la gandoura de même couleur, des chéchias blancs ou gris ou des turbans, des pantalons aussi larges que des jupes de femme descendant jusqu’aux genoux, les jambes et les pieds nus, ou chaussés de pantoufles en maroquin jaune.

Les juives — souvent très jolies — ont le costume le plus disgracieux. Elles sont courtes et grassouillettes, quelquefois énormes. Depuis le cou jusqu’aux hanches c’est une masse disgracieuse de chair, et cette masse est enveloppée dans une ample camisole de soie ou de coton, tantôt blanche et tantôt de couleur tendre. De cette masse informe sortent deux jambes grêles emprisonnées dans des caleçons très collants en coton, ou, si elles sont riches, en drap d’or. Placez un tonneau sur deux batons et vous aurez une idée de l’élégance des juives de Tunis.

Sur leur tête, elles portent une espèce de bonnet phrygien, pointu, et barriolé de broderies et de pierres de couleur.

Quel contraste entre la femme mauresque et la juive ! Le première, je vous l’ai déjà dit, vit renfermée ; et quand elle sort elle est voilée, et toute enveloppée de vêtements blancs très amples. La juive au contraire est libre, sort beaucoup, et porte des vêtements trop étroits.

La beauté, dans l’opinion des Tunisiens, consistant dans l’embonpoint, j’imagine que la Tunisienne a cru que ce costume ferait mieux ressortir cette perfection. Mais aux regards de l’homme civilisé, cette perfection ressemble beaucoup à une infirmité,

Ainsi, nous avons assisté au mariage d’une Tunisienne, âgée de 18 ans, qui pesait au delà de 800 livres, dont la taille mesurait probablement 8 pieds de circonférence. C’était l’idéal de la beauté !

Remarquez bien que, suivant la coutume, on avait dû pendant les six mois précédents, la soumettre à un régime particulier, destiné à produire ce résultat. Aussitôt que le mariage d’une jeune fille est décidée, on la renferme dans une chambre obscure, où elle mange des farineux et dort. Au bout de quelques mois, elle en sort énorme, c’est-à-dire belle. Cela me rappelle qu’autrefois on engraissait les victimes avant de les conduire à l’autel des sacrifices !

Le seul avantage que je trouve dans cet embonpoint des juives de Tunis, c’est qu’on ne pourrait pas facilement les enlever. Cet avantage serait peut-être appréciable, même en Canada ; car s’il faut en croire les journaux (qui ne mentent jamais), il se rencontrerait parmi nous, de temps en temps, des femmes qui manquent de poids, et dont l’enlèvement est possible.

Un des quartiers les plus intéressants de Tunis est celui des soukhs ou bazars. Nous nous engageons dans un enchevêtrement de ruelles et de passages à arcades, généralement voûtés, et flanqués de balcons enfoncés, ou de niches où se tiennent les marchands, assis sur des comptoirs, les jambes croisées. Ici sont les parfums et les essences ; là sont les cuirs, les sachets, les babouches, les ceintures plus loin sont les tissus de soie et de coton, les tapis en poil de chameau ; ailleurs sont les bijoux et les objets d’art ; et les bazars succèdent aux bazars à perte de vue.

De nombreuses mosquées, et plusieurs synagogues s’élèvent dans les divers quartiers de la ville.

Le Dar-el-Bey, qui est le palais du bey, renferme plusieurs salles remarquables et nous y admirons surtout un plafond en stuc ciselé, qui est un chef-d’œuvre. Mais il est bien inférieur au Bardo, autre palais du bey, situé à quelques milles de la ville.

Celui-ci rappelle tout-à-fait l’Alhambra, et l’Alcazar de Séville. La cour des lions est loin de valoir celle de Grenade, mais quelques-unes des salles sont vraiment splendides, et certaines voûtes sont ornées de sequins d’or, et sculptées avec un art infini.

Après la visite du Bardo, nous allons voir les ruines de Carthage, qui malheureusement sont loin de satisfaire la curiosité de l’archéologue. Les fouilles ont-elles été insuffisantes ? Je l’ignore ; mais il est certain que les découvertes faites sont de peu d’importance, si l’on considère l’antiquité et la célébrité de Carthage. À part les citernes qui sont immenses et curieuses, l’on n’a guère trouvé autre chose que des pierres détachées, des fragments d’inscriptions, de statues et de tombeaux, des couteaux de silex et d’anciennes monnaies.

Sur une colline de Carthage, s’élève la chapelle de Saint-Louis, modeste souvenir consacré par la France à l’un de ses plus grands rois, qui vint y mourir héroïquement, après un suprême effort contre la puissance d’Islam.

Étrange coïncidence que l’immense malheur de ce saint Roi dans les ruines mêmes de la ville la plus infortunée qui fût jamais !

La chapelle de Saint-Louis est confiée à la garde des missionnaires, parmi lesquels j’ai retrouvé le R. P. Delattre, que j’avais vu à Québec quelques années auparavant.

À deux ou trois milles de là, est la résidence de S. E. le cardinal Lavigerie, et nous ne manquons pas d’aller le saluer. Le grand homme nous fait l’accueil le plus charmant, et nous parle longuement des excellents rapports qu’il entretient avec le bey.

Quand nous reprenons la route de Tunis, le soleil va bientôt se coucher, et les innombrables arches des antiques aqueducs, bâtis par Rome, étendent au loin leurs ombres colossales.

C’est une heure et un lieu bien propres à la rêverie et à la méditation. Tous les souvenirs classiques que les ruines de Carthage ont réveillés en moi, et les œuvres de régénération que la France et l’Église tentent d’accomplir encore sur cette terre ravagée et dégénérée, me fourniraient un grand et beau sujet d’étude. Mais il est temps de prendre congé du lecteur, et de lui donner aussi son congé.

Fin.