Épanchement
ÉPANCHEMENT.
Oh ! dis-moi, le sais-tu, mon seul bien, mon seul rêve
Sais-tu que sur le sol où j’allais dépérir.
Un rayon de tes yeux a réchauff’é ia sève
De l’arbuste prêt à mourir ?...
Sais-tu que ma pauvre âme, errante et solitaire,
Devina dans ton âme, à ses parfums de miel,
Une rose cachée, une fleur de mystère
Epanouie au vent du ciel ;
Et que j’ai vu par toi descendre à travers l’ombre
L’Amour, chaste lueur qu’aucun mortel ne fuit.
Et qui se vient poser sur un visage sombre.
Comme l’étoile sur la nuit ?