Œuvres complètes (Tolstoï)/Tome XXVII/Appendice

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Appendice
Traduction par J.-Wladimir Bienstock.
Stock (Œuvres complètes, volume 27p. 412-414).

APPENDICE



Dans ce volume sont réunies quatre œuvres littéraires de L.-N. Tolstoï, écrites après sa crise religieuse, et toutes portent l’empreinte des nouvelles idées de l’auteur. Deux d’entre elles : La mort d’Ivan Ilitch, et La Sonate à Kreutzer, sont des œuvres complètement terminées ; il n’en est pas de même des deux autres, écrites dans des circonstances particulières, qui ne permirent pas à l’auteur de les mettre au point.

La Sonate à Kreutzer, dont le sujet hantait Tolstoï depuis très longtemps : la jalousie banale d’un mari qui doute de la fidélité de sa femme, a été écrite sous forme d’un dialogue grâce à l’influence du célèbre acteur Andreiev Bourlak, qui avait récité ses dialogues devant Tolstoï. Sa déclamation et sa mimique l’avaient tant frappé, qu’il résolut d’écrire pour cet acteur, sous la forme d’un dialogue, un récit sur une question des plus délicates : celle des relations conjugales. Avant que Tolstoï ait pu achever ce travail, Andreiev Bourlak mourut, et Tolstoï le continua sans plus penser à l’acteur, et ce qui devait être un court récit, se transforma en une grande nouvelle.

Le récit Nicolas Palkine est une note de voyage prise par Tolstoï, une fois qu’il allait à pied de Moscou à Toula (près de deux cents kilomètres). Un de ses amis recopia cette note, et la répandit en manuscrit. La police intervint, et plusieurs personnes en possession desquelles on la trouva furent incarcérees plus ou moins longtemps.

Marchez pendant que vous avez la lumiére est une nouvelle du temps des premiers chrétiens, dont le plan était très vaste. Le texte tel que nous le possédons n’est que la première ébauche de la nouvelle. Pour la terminer, Tolstoï aurait dû se livrer à de longues recherches sur la vie et les moeurs de ce temps. Ceci lui étant impossible, il abandonna ce travail. Cependant il autorisa des amis à la publier telle qu’elle était.


II

(1) La mort d’Ivan Ilitch a paru en deux traductions :

a) Traduction de E. Halperine-Kaminsky et E. Jaubert, dans un volume intitulé La mort, édité chez Perrin, 1900 ;

b) Traduction de madame Eléonor Tsakny, dans un volume intitulé Dernières nouvelles, édité chez Albert Savine, 1887.

(2) Nicolas Palkine a paru dans notre traduction dans le volume intitulé Les Rayons de l’Aube, édité chez P.-V. Stock, en 1901.

L’article : Ce qu’un chrétien peut faire et ce qu’il ne peut pas faire, forme l’appendice à Nicolas Palkine et paraît en français ici pour la première fois.

(3) Marchez pendant que vous avez la lumière a paru en français en deux traductions :

a) Traduction de S.-W. Smith, éditée chez Alphonse Lemerre, 1891.

b) Traduction sans nom de traducteur, et sans date, parue chez Flammarion, sous le titre Pamphile et Julius.


(4) La Sonate à Kreutzer existe également en deux traductions :

a) L’une sans nom de traducteur, éditée chez Alphonse Lemerre, 1895.

b) Traduction de E. Halperine-Kaminsky, éditée chez Flammarion, sans date, dans l’édition à 0 fr. 60.

La postface à la Sonate à Kreutzer a été traduite par J.-W. Bienstock, et éditée par P.-V. Stock, en 1901, dans la brochure intitulée : Sur la question sexuelle.


P. Birukov.