Œuvres complètes de Buffon, éd. Lanessan/Histoire naturelle des oiseaux/Le bengali brun
Texte établi par J.-L. de Lanessan, A. Le Vasseur, (Tome VI, Histoire naturelle des oiseaux, p. 169).
LE BENGALI BRUN[1]
Le brun est en effet la couleur dominante de cet oiseau[NdÉ 1] ; mais il est plus foncé sous le ventre, et mêlé à l’endroit de la poitrine de blanchâtre dans quelques individus, et de rougeâtre dans d’autres. Tous les mâles ont quelques-unes des couvertures supérieures des ailes terminées par un point blanc, ce qui produit une moucheture fort apparente ; mais elle est propre au mâle, car la femelle est d’un brun uniforme et sans taches : tous deux ont le bec rougeâtre et les pieds d’un jaune clair.
Le bengali est à peu près de la taille du roitelet : sa longueur totale est de trois pouces trois quarts, son bec de quatre lignes, son vol d’environ six pouces et demi, et sa queue d’un bon pouce.
- Notes de Buffon
- ↑ Passer fuscus gutture et pectore sordide albido mixtis ; rectricibus alarum superioribus albo punctu’atis ; rectricibus nigricantibus… Bengalus fuscus », le bengali brun. Brisson, t. III, p. 205. — On l’appelle aussi bengali brun tigré ; d’autres, bengali proprement dit.
- Notes de l’éditeur
- ↑ Fringilla amandava L. [Note de Wikisource : actuellement Amandava amandava Linnæus, vulgairement bengali rouge, un autre Estrildidé].