Œuvres de La Rochefoucauld - T.1/TABLES

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Texte établi par D. L. Gilbert, Librairie de L. Hachette et Cie (Tome premierp. 416-488).

AVERTISSEMENT POUR LES DEUX TABLES QUI SUIVENT. L’importance des Maximes et des Réflexions diverses, qui forment l’en- semble des OEuvres morales de la Rochefoucauld, nous a engagé à en donner une Table particulière, analytique et détaillée, de manière a faciliter les re- cherches des lecteurs. Un tel relevé n’avait pas été fait encore, ou du moins n’avait été fait qu’incomplètement. L’auteur lui-même , dans les cinq éditions qu’il a données de ses Maximes , s’était contenté d’une Table alphabétique , indiquant simplement le principal mot de la plupart de ses pensées, et non sans de nombreuses lacunes, les numéros des pensées où ce mot revenait. Pour ne rien omettre de ce que contiennent les éditions originales, nous reprodui- sons d’abord la dernière Table qu’il ait publiée, à savoir celle de la 5" édition (1678), après en avoir corrigé les fautes purement matérielles. Ces fautes sont de deux sortes : certains numéros sont inexacts parce qu’ils se composent de chiffres intervertis; d’autres sont devenus sans objet, parce qu’ils se rapportent à des maximes qui appartenaient bien à une ou plusieurs des quatre éditions précédentes, mais qui ne se trouvent plus dans la cinquième. Nous avons rec- tifié les uns et supprimé les autres. Nous n’avons rien ajouté d’ailleurs à cette Table, si incomplète qu’elle soit, voulant conserver pour les curieux ce pre- mier essai de classification, tel qu’il avait été fait ou adopté par la Rochefoucauld ’ . Les éditions qui ont suivi se sont bornées également à la Table alphabétique, avec numéros des maximes. Dans le recueil d’Amelot de la Houssaye , les maximes qui se rapportent à un même mot sont arbitrairement réunies sous ce mot formant titre, et la suite des titres est rangée selon l’ordre alphabétique; il semble dès lors qu’une table était inutile ; on en a cependant ajouté une qui, à peu de chose près, fait double emploi. La Table de l’abbé de la Roche ne dif- fère que par un petit nombre d’additions de celle de 1678. Brotier donne une triple table : une première, à peu près conforme à celle de 1(178 (les fautes mê- mes ne sont pas toutes corrigées) ; une seconde, intitulée : Table des premières pensées; une troisième, ayant pour titre : Table générale, mais ne se rappor- tant, malgré ce titre, qu’à ce qui n’est pas relevé dans les deux autres tables, c’est-à-dire aux Réflexions diverses, aux Observations de Brotier lui-même sur les maximes, etc. Fortia, le premier, a donné une Table analytique des Maximes et des sept Réflexions diverses alors connues. Aimé-Martin s’est contenté de la réimprimer sans avertir le lecteur qu’elle était empruntée à Fortia. Duplessis est revenu au simple ordre alphabétique avec numéros, en laissant de côté les Re flexions diverses, mais en ajoutant aux. maximes définitives, les maximes supprimées, et celles qui sont comprises au Supplément de 1693. L’analyse de Fortia laissait fort à désirer; bien des mots étaient omis; des acceptions, souvent fort diverses, d’un même mot, étaient confondues sous un même titre, et si nous avons pu nous aider de son travail, nous n’en avons pas moins dû le refaire, soit pour le corriger, soit peur le compléter, particulière- ment en ce qui concerne les douze Réflexions diverses qu’il n’a pas connues.

I . Nous indiquons en note, à la page suivante, les principales différences qui distinguent entre elles les Tables des éditions originales. TABLE DES MATIERES DE CES RÉFLEXIONS MORALES. Le chiffre tnaïque les maximes, et non [las les pages AaGES (sic) DE LA VIE, 4o5. Accidents, 5 9. Accents de pays, 343. Actions, 7, 5y, 58, 160, 161, , ^og. Affaires, 453. Affectation, i34. Afflictions, 232,233, 355,362. Agrément, 240, 255. Air bourgeois, 393. Air composé, 495- Ambition, 24, 91, 246,293,490. Ame, li Amitié, 114, , . Amour, , 7 175, 396, Amour- 228, 5oo. Î8, 193, 194. 80, 81, 83, 84, 85 179, 235, 279,286, 321, 410, 434, 44o> , 69, 70, 71, 72 5,76, 77, III, i3i, 176, 259, 262, 374, 440,441. 473,490. propre, 2, 3, 4) 46, 236, 247, 261, 262, '^> , i36, 385, 5oi, 143, 494, I. Tel est le titre dans l’édition de 1671 (sauf cette petite variante : et non, pour et non pas), dans celles de 1675, de 1678, et dans le Supplément de 1678. L’édition de 1666 a de moins l’avis qui concerne le chiffre. La table de la l^ édition et des trois autres impressions de i665 est intitulée : Table des matières contenues en ce livre par ordre alphabétique; et au-dessous on lit seulement : Le chiffre marque les maximes. La table de i665 se compose de ii’i articles commençant tous, comme on le verra un peu plus bas, par la préposition sur; celle de 1666, de i35; celle de 1 671, de i36; celle de 1675, de 149; celle de 1678, de 172; enfin, la table du Supplément de 1678, de 68. L’édition de 1698 n’a point de table, au moins dans les divers exemplaires que nous avons pu voir. La table de l’édition de i665 renferme seule les articles suivants, qui ont été ou supprimés, ou divisés, abrégés, enfin modifiés d’une manière quel- conque, dans les éditions postérieures : Sur l’absence, sur les actions et les desseins , sur les résolutions pour l’avenir, sur les grandes âmes , sur f appli- cation aux petites choses, sur liveuglement dans ses défauts , sur le bnn- La Rochefoucauld, i 27 4i8 TABLK DES MAXIMES Application, 41» ^43. Avarice, 167, 491, 49a. Avidité, 66. B Beauté, 240, 497- Bienfaits, 14, 299, 3oi. Bienséance, 447- Bonheur, 49- BoN>-E grâce, 67. Bonté, 287, 387, 481. Bon sens, 67, 347- Civilité, 260, ClÉ-^ience, i5, 16. Coeur. 98, 102, io3, 108, 478- Compassion de nos ennemis, 463. Conduite, i63, 227. Confiance, 475. Confiance des grands, 239. Connoissance, 106, 295, 436, . Conseils, iio, 116, 288, 878. Constance, 19, 20, 21, 173, 176, . Conversation, i39, 421. Coquetterie, 107, 241, 349» 376. . Crimes, i83, 196, 197, 465. Curiosité, 173. D Défauts, 3i, 90, 112, i55, i84i heur et le malheur, sur la conduite cachée, sur la cunjïauce de soi-même, sur la confidence, sur la colère, sur le désir des connaissances nouvelles, sur le conseil, sur les crimes (voyez Fices), sur les défauts (voyez Fices), sur les desseins (voyez Actions), sur la dissimulation, sur les enterrements, sur l’exté- rieur sur l’estime, sur le fruit que Von peut tirer de Vopinion d’être établi, sur la faveur, sur la haine que l’on a contre les favoris, sur l’avantage cPigno- rer ses faiblesses, sur la bonne fortune, sur la grossièreté, sur l’honnêteté des femmes, sur l’ignorance de nos faiblesses, sur la force de l’inclination, sur la place que l’on doit donner aux différents intérêts, sur le jugement des choses, sur l’importunité, sur la louange, sur le luxe, sur le malheur [oyez Bonheur), sur la malignité, sur l’aversion du mensonge, sur les moyens de réussir, sur la niaiserie, sur l’oubli, sur la persévérance à vouloir persuader, sur la vertu des philosophes , sur l’art de plaire, sur les préceptes, sur les promesses, sur Viisage des grandes qualités, sur les réconciliations, sur la sévérité des femmes, sur la sobriété, sur les divers talents, sur les vices, les défauts et les crimes , sur rattachement et sur le mépris de la vie, sur la victoire, sur la vogue, sur la vraisemblance. — La table de 1666 a beaucoup d’articles de moins, et seulement deux de plus (voyez ci-après) que celle de 1678. — La table de l’édition de 1671 donne seule mépris tout caint, remplacé dans les deux sui- vantes par mépris de la mort. — Les éditions de i665, de 1666, de 167 1 et de 1675 ont les articles santé et secret^ qui ne sont pas reproduits en 1678. — L’article gouverner est dans les tables à partir de 1666 (une faute d’impres- sion l’a changé en gouverneur dans celle de 1678). —Ages de la vie se trouve seulement dans les éditions de 1673 et de 1678. — Le Supplément de 1678 contient seul les articles : aimer, ami, désirer, dupe, ennemi, excès, faute, fou, heureux, homme, humilier, jeune, imagination, ingrat, juger, médisant, paroitre, plaire, remèdes (qui, dans l’édition complète de 1678, devient remèdes de l’amour), souliaitcr, vieux. — L’édition de 1678 contient les arti- cles suivants , que ne donne aucune des éditions antérieures : compassion de nos ennemis, désir, droiture, esprits médiocres, indiscrétion, médisance, remèdes de l’amour, sensibilité, travers, vieux fous. — L’ordre alphabétique de ces ancieunes tables est, on peut le voir à celle-ci, assez peu rigoureux. DANS L’ÉDITION DE 1678. ’;) , 194, 202, 25i, 327, 3j4, 397» 41Ï, 424) 428, 442, 493, 498. DÉFIANCE, 86, 3i5, 366. Dégoût, i55, 211. Déguisement, 129, 246, 282. Desir, 439, 469. Desseins, 160, 161. dévotion, 427. Douceur, 479. Droiture, 5o2. Éducatioiv, 261. Elévation, 399, 400, 401, 4o3. Eloquence, 249, 25o. Kmplois, 164, 419» 449’ Ennui, 141, 172, 3o4, 352. Envie, 27, 280, 281, 376, 476, 486. Espérance, 168. Esprit, 44, 97, 98, 99, 100, ici , 102, io3, 108, 112,140,142, 174^ 265, 287, 4i3, 4i5. Esprits médiocres, 375. E.VEMPLE, 23o. Favoris, 55. Félicité, 48. Fe.m3ies, 204, 2o5, 220, 241, , 346, 362, 44o- Fermeté, 477» 479- Fidélité, 247. Finesse, 117, 124,1 25, 126, 127, o, 394, 407. Flatterie, i23, i44> i52, 329. FoiHLEssE, ipo, i3o, 3i6, 445, . Folie, 207, 209, 210, 23i, 3oo, i8. Force, 42, 44» 237. FoRTirNE, I, 23, 52, 53, fio, 6l, i54, 212, 323, 343, 38o, 391, 392, 435. Galanterte, 73, 100, 402, 499- Générosité, 246. Gloire, 157, 198, 307. GoÙT, 252, 258, 3go. Gouverner, i5i. Gravité, 257. H Habilité (^/c)’, 59, 199, 308, 244, 245, 269, 283, 288, 4*54 • Hasard, 57. Héros, 24, 53, i85. H1POCRISIE (sic), 218, 233. Honnête homme, 202, 2o3, 206, 353. Honnête femme, 367, 368. Honneur, 270. Honte, 446- Humeur, 45, 47» 61, 290, 29a, 297, 414, 435, 488. Humilité, 234, 272, 358. Jalousie, -àS, 32, 36i, 446, 472, o3. Jeunesse, 109, 271, 34i, 495, - Inconstance, 181. Indiscrétion, 429. Infidélité, 359, 36o, 38i. Ingratitude, 96, 226. Imitation, 2 3o. Inclination, 252. Incommoder, 242. Injures, 14. . Vo^cz ci-(lcbsiis, p. 83, uote 3. 420

TABLE DES MAXIMES

Innocence, 465. Intérêt, 39, 40, 66, 85, 171, 187, 232, 253, 275, 302, 305, 486. Jugement, 89, 97, 456. Justice, 78.

L

Larmes, 373. Libéralité, 263. Louanges, 143, 144, 145, 146, 147, 148, 149, 150, 237, 356, 454.

M

Magnanimité, 248, 285. Malheur, 49. Mariage, 113. Médisance, 483. Maux, 22, 197, 229, 238, 264, 267. Mémoire, 89, 313. Mensonge, 63. Mérite, 50, 92, 95, 153, 155, 156, 162, 164, 165, 166, 273, 279, 291, 379, 455. Mines, 256. Modération, 17, 18, 293, 308. Mort, 21, 23, 26. Mépris de la mort, 504.

N Naturel, 431. Niais, 208. Négociations, 278. Noms illustres, 94. Nouveauté, 274, 426.

O

Occasions, 345. Opiniâtreté, 234, 265. Orgueil, 34, 35, 36, 37, 228,


, 254, 367, 281, 45o, 462, 472. Paresse, 169, 266, 267, 398, , 487. Parler, 137, i38, 142, 364. Passions, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, , 122, 188, 266, 276, 422, , 466,471,484) 485, 5oo. Pénétration, 377, 4^5. Persévérance, 177. Peur, 370. Philosophie et Philosophes, 22, . Pitié, 264. Plaisir, I23. Politesse, 99, 3/2, Préoccupation, 92. Procédé, 170. Promesse, 38. Propriétés des hommes, 344. Prudence, 65. Qualités, 365, 433, 437, 4^2, , 470. Querelles, 496. R Raison, 42, io5, 469. Réconciliation, 82. Reconnoissance, 223, 224, 225, 226, 298, 438. Remèdes de l’amour, 459. Repentir, i8o. Reproches, 148. Réputation, 268. Richesses, 54. Sagesse, 132, 210, 231. DANS L’ÉDITION DE 1^78.

Semtimejîts, 255. Sensibilité, 4^4- Silence, 79, 187, i38. Simplicité, 289. Sincérité, 63, 383, 437, Société, 87. Sots, 45 i. Subtilité, 128. Timidité, 169, 480. Trahison, 120, 12(1. Travers, 44^» 5o2. Troiupebie, 114, 1x5, 118, i; 129, 201, 895. Valeur, ai 3, 214, 21 5, 21 G, , 219, 220, 221. Vanité, 187, 200, 282, 388, 889, , 4^7» 483. VÉRITÉ, (î4i 458. Vertus, i, 25, 171, 182, i8f), , 189, 200,218,253,489. Vices, 182, 186, 187, 189, 191, , 195, 218, 253, 273. Vieillesse, 93, 109, 112, 210, , 341, 408, 4^3,430, 4fii. Vieux fous, 444- Violence, 363, 369, 4^^- Vivacité, 41^. Volonté, 3o, 295.


TABLE
ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE
DES MAXIMES ET DES RÉFLEXIONS DIVERSES
c’est-à-dire des œuvres morales
DE LA ROCHEFOUCAULD.

A

Abaissement, Abaisser. Dans quel cas les grands noms abaissent, maxime 94. — Comment on abaisse la gloire de quelques hommes, 198. — L’envie d’abaisser les autres fait notre valeur, 213. — L’orgueil s’abaisse pour s’élever, 254.
AbaLes vieillards n’ont devant eux que de l’abaissement, Réflexions diverses, p. 347.
Abattement, s’Abattre. Voyez Faiblesse (du caractère). — De ceux qui s’abattent dans le malheur, maxime 24. — Abattement pris pour fermeté, 420.
Abeilles. Leur subordination et leur industrie, Réflexions diverses, p. 309.
Absence. Son effet sur les affections, maxime 276. — Comment on achète celle des gens incommodes, 403.
Accent (du pays). Indélébile dans le langage, maxime 342.
Accidents (heureux ou malheureux). Voyez Fortune, Occasions. — Parti différent qu’en tirent les gens habiles et les imprudents, maxime 59. — Les plus terribles n’abattent pas les héros, 217. — Comment on s’en tire parfois, 310.
Accoutumance, s’Accoutumer, Voyez Habitude.
Actions (bonnes ou mauvaises). Voyez Procédés. — La fortune les arrange comme il lui plaît, maximes 1 et 631. — Comment on loue et on blâme nos actions, 58. — Comment nous imitons les bonnes et les mauvaises, 230. — La paresse usurpe sur toutes nos actions, 266. — Elles sont à la merci des humeurs du corps, 297. — Les bonnes souvent produites par l’intérêt, 305. — Nos actions comparées aux bouts-rimés, 382.
Actions (belles ou grandes). Ce

qui produit les plus grandes et les plus éclatantes, maxime 7. — Elles sont rarement l’effet d’un grand dessein ; le hasard les produit, 67. — À quelle condition une action est grande, 160. — Proportion nécessaire entre les actions et les desseins, 161. — Dans quel cas nous serions honteux même des plus belles, 409. — Comment on s’y donne part, 432.
Activité. Celle des grands esprits est toujours égale, Réflexions diverses, p. 326.
Admiration, Admirer. Divers effets de l’admiration sur l’amitié, maxime 294. — Nous louons de bon cœur ceux qui nous admirent, 356. — On se confie pour se faire admirer, 475.
Adresse, Adroit. Adresse des braves et des gens de chicane, maxime 221.
Définition d’un esprit adroit, Réflexions diverses, p. 326.
Adversité. Voyez Malheur.
Affaires. Elles ont leur point de perspective, maxime 104. — Il y en a que les remèdes aigrissent,288. — Comment il faut se conduire dans les grandes,453. — Nous ennuyons en contant les nôtres, 510. — Clairvoyance de l’amour-propredans les siennes, 563. — Ce n’est pas dans les affaires sérieuses qu’on est sage, 591. — Ce qui nuit aux plus importantes, 630. À quel moment on joint les affaires à la passion. Réflexions diverses, p. 303. — Distinction entre l’esprit utile et l’esprit d’affaires, p. 327.
Affectation, Affecter. Voyez Fausseté, Feindre, Orgueil, Ostentation, Piquer (Se), Vanité, se Vanter. — La modération est une affectation de la force, maxime 18. — Les condamnés affectent le mépris de la mort, 21. — L’intérêt affecte le désintéressement, 39. — Pourquoi on affecte de paraître établi dans le monde, 56. — Pourquoi on affecte de blâmer les finesses, 124. — On est ridicule par les qualités qu’on affecte, 134. — Douleur affectée, 233. — Affectation dans l’air et dans la mine, 256. — La simplicité affectée est imposture, 289. — Qualités singulières qu’on affecte, 493.
Affections. L’absence diminue les médiocres et augmente les grandes, maxime 276. — De celles que forme l’amour-propre, 563.
Afflictions (regret des personnes). Voyez Larmes, Pleurer. — Ce qui cause les afflictions, maxime 232. — Leur hypocrisie, 233. — Différence dans les regrets, 355. — Comment nous regrettons la perte de nos amis, 619.
Âge. Les défauts de l’esprit augmententavec l’âge, maxime 112. — La folie nous suit dans tous les âges, 207. — L’âge augmente la folie et la sagesse, 210. — Ce que laisse voir le déclin de l’âge, 222. — Nous arrivons tout nouveaux aux divers âges, 405. Ce qui se produit au déclin de l’âge. Réflexions diverses, p. 303. — Le déclin de l’âge ne permet plus de prétendre aux biens de la vie, p. 346.
Âges mythologiques. Pourquoi l’âge d’or était exempt de maladies ;l’âge d’argent est demeurépur encore; l’âge d’airain a donné naissance aux
passions, qui ont, paru avec toute leur malignité dans l’âge de fer, Réflexions diverses, p. 310.
Agitation, Agiter. Comment les sages la dissimulent, maxime 20. — La vanité nous agite toujours, 443. — De quoi dépend l’agitation de l’humeur, 488.
Agréable, Agrément. Voyez Beauté, Plaire. — Pourquoi peu de gens sont agréables dans la conversation, maxime 139, et Réflexions diverses, p. 290. — Définition de l’agrément, maxime 240. — Faces agréables et désagréables de l’humeur, 292.
L’agrément est une des conditions de l’esprit brillant, Réflexions diverses, p. 328. — Dans l’amour, la première fleur d’agrément et de vivacité passe insensiblement, p. 344.
Agriculture. Les vieillards en prennent le goût, Réflexions diverses, p. 347.
Aigreur. D’où vient notre aigreur contre les gens fins, maxime 350. — Dans quel cas la douceur se convertit en aigreur, 479.
Aimer. Voyez Ami, Amour.
Air. Voyez Apparences, Mine. — L’agrément dépend de l’air de la personne, maxime 340. — Où l’air bourgeois ne se perd jamais, 393. — Air d’élévation naturelle, 399. — L’air capable mène à l’impertinence, 495.
De l’air et des manières. Réflexions diverses, p. 286-290 ; il ne faut pas quitter le sien, mais le perfectionner ; de celui des petits enfants, p. 286. — Les jeunes gens prennent des manières au hasard, p. 287. — Il y a un air qui convient à chaque profession ; comment nous en changeons ; l’air de la profession doit être joint avec l’air naturel, p. 288. — C’est avec un même air qu’il faut dire des choses différentes ; parfois on prend l’air de l’état auquel on aspire, p. 289. — Dans la conversation, il ne faut pas prendre des airs d’autorité, p. 292
Ajustement. La sévérité des femmes est un ajustement à leur beauté, maxime 204.
Alcibiade. Combien il a fait de débauchés, Réflexions diverses, p. 300.
Alexandre (le Grand). Combien sa valeur a fait de fanfarons, Réflexions diverses, p. 300. — Son éloge, p.316 et 317. — Il est encore plus grand par ses qualités que par ses conquêtes, p. 317.
Alphonse VI, roi de Portugal. Son singulier mariage ; il est emprisonné par sa femme, qui lui laisse le titre de roi, Réflexions diverses, p. 335.
Amant. Voyez Amour, Maîtresse. — Quand l’amant est près de haïr sa maîtresse, maxime 111. — Pourquoi les amants ne s’ennuient pas ensemble, 312. — Pourquoi les femmes pleurent leurs amants, 362. — L’amant doit voir quand on cesse de l’aimer, 371. — Dans quel cas on garde son premier amant, 396. — Quand les amants voient les défauts de leurs maîtresses, 545. — Pourquoi ils ne peuvent se plaindre de l’inconstance, 577. — Pourquoi ils demandent la sincérité à leurs maîtresses, 637.
La lassitude des amants a produit les vapeurs. Réflexions diverses, p. 311.
Ambitieux, Ambition. Antoine et 4a6 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE

Auguste moins ambitieux que jaloux, maxime 7. — C’est par ambition qu’on supporte l’in- fortune, 24. — Elle affecte d’être en possession, 56. — Eu quoi la sincérité est une am- bition , 63. — De l’ambition qu’on ne soupçonne pas, 91. — Douleur ambitieuse, 233. — La générosité n’est souvent qu’ambition, 246. — L’ambi- tion est inconciliable avec la modération, 298. — Ce qu’on a fait pour borner l’ambition, 3o8. — On ne revient pas de l’ambition à l’amour, 490. — Pourquoi les ambitieux sont malheureux, Saa. Quelles maladies l’ambition produit. Réflexions diverses, p. 3ii. AurE. Ses qualités sont difficiles à connaître, maxime 80. — Sa santé n’est pas plus assurée que celle du corps, 188. — Ses ma- ladies et ses défauts ne se gué- rissent point, 193 et 194. — Ce que la sagesse est à l’àme, 541. — Ce qui distingue les grandes âmes des âmes com- munes, 602. — La paresse est son charme et sa béatitude, 63o. Aaii , AjtiiTiÉ. Ce qui produit l’inconstauce de l’amitié, maxi- me 80. — C’est nous que nous préférons dans nos amis, 81. — En quoi l’amitié est vraie et parfaite, 81. — Sa défi- nition, 83. — Il est honteux de se défier de ses amis , 84. — Pourquoi nous aimons les grands, 85, — (’omment nous aimons nos amis et ju- geons de leur mérite, 88. — On ne peut se consoler d’être trahi par eux, 114. — Fausse déférence envers l’ami, 116. — Pourquoi nous nous plaignons de nos amis, 179. — Comment nous nous consolons de leurs disgrâces, 235. — Pourquoi nous exagérons leur tendresse pour nous, 279. — Effets divers de l’admiration et de l’estime sur l’amitié, 294 et 296. — Pourquoi nous som- mes réservés avec nos amis, Si 5. — 11 ne faut pas parler de leurs défauts, 3ig. — Nous ne vouions pas être trop aimés, 32 1. — L’amitié détruit l’envie, 376. — Quelestson plus grand effort, 4iO’ — Ce qui nous em- pêche de sentir les défauts de nos amis, 426. — Les amis dé- goûtent de l’amitié, 427. — Défauts que nous leur pardon- nons, 428. — Quelle doit être notre conduite quand ils nous ont trompés, 434- — Dans quel cas ils nous doivent, alors que nous leur payons ce qu’ils ont fait })Our nous, 438. — Pour- quoi les femmes goûtent peu l’amitié , 44o. — Ignorance heureuse dans l’amitié, 44 1 • — L’amitié plus rare que l’amour, 473, et Réflexions dn’erses, p. 345. — La ruine du prochain plaît aux amis, maxime 52 1. — Ceux que nous aimons ont plus de pouvoir sur nous que nous- mêmes, 525. — On ne songe pas à se faire des amis, 544- — Quelles sont les amitiés qui demandent le plus de soin, 56o. — Pourquoi nous sommes sen- sibles au bonheur de nos amis, 582. — Leur malheur ne nous déplaît pas, 583. — Dans quel cas on prouve peu d’amitié, 590. — Comment nous regret- tons la perte de nos amis, 619. Distinction entre l’amitié et la société des honnêtes gens. Réflexions diverses^ p. 282. — Dans quel cas il faut excuser ses amis, p. 284. — De la conDKS ŒUVRES MORALES.

duite à tenir avec eux, p. 285. — II ne faut pas les livrer en nous livrant nous-mêmes, p. 295. — Dans quel cas il faut savoir leur résister, p. 299. — On s’amuse ou on s’ennuie sur leur parole, p. 3o5. — Les changements de l’amitié com- parés à ceux de l’amour; les hommes ne peuvent soutenir longtemps le poids de l’amitié ; l’antiquité en a fourni de beaux exemples, p. 345- — Pour- quoi les vieillards de iennent insensibles à l’amitié, p. 34^- Amour. Voyez Amaîjt, Galant. — Définition de l’amour, maxi- me 68. — a-t-il un amour pur, et quel est-il? 69. — On ne peut ni le cacher, ni le feindre, 70. — Ce qui arrive quand on ne s’aime plus, 71. — L’amour ressemb-le à la haine, 72. — Il n’y en a que d’une sorte, 74» — Comparé au feu, 70. — Peu dp gens le connoissent ,76. — C’est un préte-noin ,77. — Passage de l’amour à la haine, ni. — Quelles personnes n’auraient jamais été amoureuses, i36. — Amour successif des qualités d’un même sujet, 176. — Prin- cipal plaisir de l’amour, 239. — C’est la plus égoïste des pas- . sions, 262 et 5oo. — Ce qu’est pour lui la nouveauté, 274. — Les femmes prennent leur coquetterie pour de l’amour, 277. — On n’aime pas une seconde fois ce qu’on a cessé d’aimer, 286. — Ce n’est pas par amour qu’on est jaloux , 324- — Jusqu’où l’amour par- donne, 33o. — Les femmes le surmontent mieux que la coquetterie, 334. — Jusqu’où va la tromperie en amour, 335. — Son excès empêche la ja- lousie, 336. — 11 fait riniiter même de ce qu’on croit, 348. — Son plus grand miracle, 349. — On rompt difficile- ment quand on ne s’aime plus, 35i. — On peut aimer comme un fou, non comme un sot, 353. — Les infidélités devraient éteindre l’amour, 359- — La jalousie naît et ne meurt pas avec lui,36i. — Ce qu’il y a de plus cruel dans l’amour, 369. — L’amant doit voir quand on cesse de l’aimer, 371. — On n’aime pas sa maîtresse pour elle-même, 374. — L’amour détruit la coquetterie, 376. — Contentement difficile en a- mour, 385. — En amour, mieux vaut être trompé que détrompé, 395. — Il n’y a pas d’amour dans la galanterie , 402. — En amour, qui est le mieux guéri, 417- — Q^^i sont ceux qui n’en doivent pas par- ler, 418. — C’est lui qui nous rend le plus ridicules, 422. — Ce que pardonnent le mieux les femmes qui aiment, 429. — L’amour leur fait paraître l’a- mitié fade, 440. — Ignorance heureuse dans l’amour, 441. • — Il n’y a pas de remèdes in- faillibles contre lui, 459- — C’est encore lui qui sied le moins mal aux femmes, 466. — Les femmes aiment l’amant, puis l’amour, ^"ji. — L’amour moins rare que l’amitié, 47^, et Réflexions diverses, p. 345. — Par quelle qualité on lui ré- siste et on s’y soumet, maxime 477. — Quand on est le plus près d’une nouvelle passion, 484- — On va de l’amour à l’ambition, non de l’ambi- tion à l’amour , 490- — H plaît surtout par ses appa- rences, 5oi. — Il est inconci- liable avec la prudence, 546fiiS TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE — Effet de l’amour excessif, 553. — Il est naturel et trom- peur de se croire aimé, 567. — L’amour est à l’âme ce que l’àme est au corps, 576. — Ou n’est libre ni d’aimer, ni de cesser d’aimer, 677. — Ce que nous désirons quand nous sommes las d’aimer, 58 1. — Quand il est facile de prendre de l’amour et difficile de s’en défaire, 634- — Quel est le moyen d’être aimé, 636, — L’amour comparé à la fièvre, 638. — Quand on craint de voir ce qu’on aime, 640. L’amour comparé à la mer, Réflexions diverses, p. 299-300 ; comparé à la vie, p. 3o2-3o4. — Effet du temps sur l’amour ; quand l’amour ne subsiste plus par lui-même; ce qui arrive dans son déclin ; on ne sait pas prévenir ses dégoûts; peines qui y sont attachées, p. 3o3. — De toutes les décrépitudes, celle de l’amour est la plii’ in- supportable, p. 3o4. — C’est l’amour qui fait le plus de mal et le plus de bien ; il n’en faut pas médire; il faut le craindre et le respecter, p. 3ii. — Ce n’est pas l’inconstance seule qui produit tous les changements de l’amour, p. 343 et 344- — Sa fleur d’agrément et de vi- vacité passe insensiblement ; comment il décroît, p. 344- — L’amour comparé avec l’ami- tié, p. 345. Amoureux. Voyez Amant , A- MOUR. Amour-propre (amour de soi; égoïsme). Voyez Intérêt. — L’étendue de son domaine est encore inconnue, maxime 3. — Son habileté souveraine , 4- — Nous n’aimons que par égoïsme, 81. — Rôle de î’a- mour-propre dans l’amitié, 83 et 88. — Il s’oppose à la re- connaissance, 228. — C’est par amour -propre qu’on se sacrifie aux autres, 236; ou qu’on leur demeure fidèle , 247. — Il domine dans l’a- mour, 262 ; et dans la jalousie, 324. — C’est par lui que nous sentons nos biens et nos maux, 339. — L’homme s’en fait un dieu qui le tourmente, 609. — L’intérêt en est l’àme, 5 10. — Les passions ne sont que des goûts de l’amour-propre, 53 1. — Sa définition, ses mobiles et ses effets, 563. — C’est lui qui nous rend sensibles au bonheur de nos amis, 582. — Il fait plus de cruels que la férocité même, 604. Il conduit notre goût, Ré- flexions diverses, p. 3o6. — L’orgueil en est inséparable, p. 345. Amour -PROPRE (complaisance pour soi-même; vanité). C’est le plus grand de tous les flat- teurs, maximes 2 et 600. — II tient m.oins à ses opinions qu’à ses goûts, i3. — Ce qui doit le diminuer, 5i. — Il nous fait exagérer le mérite des autres, 143. — L’éducation des jeunes gens est un second amour-pro- pre qu’on leur inspire, 261. — Ceux qui flattent l’amour- propre ne lui apprennent rien, 3o3. — Comment il nous fait pallier nos fautes, 494- — H n’aide pas à supporter la mort, 5o4. — Il déguise nos vices en vertus, 607. Il faut, i)our la société, mé- nager celui des autres, Ré- flexions diverses, p. 282. Animaux. De leurs rapports avec les hommes. Réflexions diverses, p. 3o7-3io. — Il y en a auDES OEUVRES MORALES.

tant d’espèces qu’il y a d’es- pèces d’hommes, p. 807. — Combien ne servent qu’à en nourrir d’autres ; combien sont incommodes et insupporta- bles, p. 3o8. — Combien vi- vent sous terre pour se con- server, p. Sog. — Pourquoi beaucoup d’entre eux sont as- sujettis, p. 3 10. Jittoine (le triumvir). Son ambi- tion moindre peut-être que sa jalousie contre Auguste , ma- xime 7. Combien il a fait de débau- chés, ^e/Zexio/zjrfjVeww, p. 3oo. Apoplexie. Ce qui la cause, Ré- flexions diverses, p. Sii. Appabexces. Voyez Aib , Mine, Paraître. — Les apparences ne peuvent cacherles passions, maxime 12. — Les apparences de la vérité font du mal dans le monde, 64. — (-e qu’on fait pour elles, 236. — Dans quel cas nous n’en sommes pas du- pes, 3o2. — C’est par ses appa- rences que l’amour plaît, 5oi. Application. Effet de l’applica- tion aux petites choses, ma- xime 41. — L’application nous manque plus que les moyens, 243. — Où Tamour -propre met souvent la sienne, 563. Effet de l’application aux dé- tails, Réflexions diverses ^ji. 329. Apprendre (s’instruire). A oyez. Connaissances, Savoir. — On désire apprendre par intérêt ou par orgueil, /««x/me 178. Approbation, Approuver. Nous approuvons et désapprouvons par caprice, maxime 5i. — Sa- crifices que nous faisons à l’approbation du monde, 268. — De certains hommes que le monde approuve, 273. — Pour- quoi on approuve ceux qui débutent dans le monde, 280. Ce que les honnêtes gens doivent approuver, Réflexions diverses, p. 3i3. An.MÉE. On y perd quelquefois l’air bourgeois, maxime 3g’i. — Ce que chacun y recherche, (Si5. Art. Sa part dans nos vertus, maxime i . — L’art des pas- sions , 8. — L’art des sages, 20. — L’art est au-dessous de la nature , loi. — Art de dé- rober l’estime, 162. — L’art nous éclaire moins que les passions, ^04. Artifice. L’humilité est un arti- fice de l’orgueil, maxime 264. Arts. Ils conviennent à ceux qui s’en rendent capables, Ré- flexions diverses, p. 288. yitticus (l’ami de Cicéron). Com- bien il a fait de gens neutres et paresseux, Réflexions diver- ses, p. 3oo. Audace, Audacieux. On est sou- vent audacieux par timidité, maxime 1 1. j4iiguste empereur romain). Son ambition moindre peut- être que sa jalousie contre Antoine, maxime 7. Austérité. L’amonr-propre s’y joint quelquefois, 7naxiVwe563. Autres, Autrui. Voyez Pro- chain. Avantages. Voyez Bien (avant- dernier article), Bonheur , Qualité. Avarice. Elle produit quelquefois la prodigalité, maxime 11. — Plus opposée à l’économie que la libéralité, 167. — Comment elle se méprend, 491; et entend diversement ses intérêts, 492. Quelles maladies elle pro- duit, Réflexions diverses^ p. ii. Avenir. Voyez Présent. — L’a- varice sacrifie tantôt l’avenir au présent, et tantôt le présent 4lo TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE à VayeiiiT, maximes 491 et 492. — Pourquoi on ne sait ce qu’on voudra à l’avenir, Syo. AvERSio-N. D’où vient l’aversion pour le mensonge, maxime 63. — L’aversion est le principe de la sévérité des femmes, 333. — Ce n’est pas par aversion que l’on blâme l’injustice, 58o. Avertir, Avertissf^iext. On ne veut être averti que jusqu’à un certain point, Réflexions diier- ses, p. 286. Aveu. Vovez Avouer. Aveugle, AvELGLE^rEJîT.Les yeux découvrent tout et ne sont aveugles que pour eux-mêmes, maxime 563. — L’aveuglement est le plus dangereux effet de l’orgueil, 585. Avidité. Elle troul>le l’ordre de nos intérêts, maxime 66. Avis. Voyez Cokseils. Avouer. Voyez, Si>cère , Vé- rité. — On n’ose avouer l’en- vie, maxime 27. — Pourquoi nous avouons nos défauts, 184 et 609. — Qui sont ceux qui avouent leurs défauts, 202. — Pourquoi nous avouons de pe- tits défauts, 327. — Pourquoi on avoue la paresse, SgS. — On n’avoue pas la jalousie, et pourtant on s’en fait honneur, 472. — L’amour-propre n’ose avouer ses affections et ses haines, 563. — L’aveu des fau- tes est leur consolation, 641. L’aveu des défauts les di- minue. Réflexions diverses, p. 295. — Il ne faut railler dans les autres que les défauts qu’ils avouent, p. 328. B BAtimext, Bàttoe^ts. Les bâti- ments ont des faces agréables et désagréables, maxime 292. — Les philosophes élèvent ce- lui de l’orgueil, $89. Les vieillards prennent goût aux bâtiments. Réflexions di- verses^ p. 347. BattemejNts de coeur. Voyez Coeur. Beauté {pIijsiq(ie].Yoex Agréa- ble. — Le désir de la louange l’augmente, TOo.i/TOej- i5oet 599. — Les femmes veulent relever la leur j^ar leur sévérité, 204. — Ce qu’est l’agrément sans la beauté, 240. — Rapport de la beauté des femmes à leur mé- rite , 474- — Jeunesse sans beauté et beauté sans jeunesse sont inutiles, 497- — Quel est le fondement de la beauté, en général, 626. Comment une beauté irré- gulière efface parfois une beau- té parfaite, Réflexions diverses, p. 281 et 282. — Le goût est le juge de la beauté, il/id, — La beauté a grande part dans l’amour, p. 344- Bie> (Le) (en général). Il y a des liéros en hien, maxime i85. — La fin du bien est un mal ,519. — On ne le trouve pas à l’ex- cès dans l’homme, 610. Bien (Dire du). Avantage de renoncer à celui qu’on dit de nous, maxime ^0^. Bien {que Pon fait.. Voyez Bien- faits, Services. — Ce n’est pas pour faire du bien aux grands que nous nous donnons à eux, maxime 85. — Pourquoi on fait du bien, 121. — Il est conta- gieux , 23o. — Quelquefois plus dangereux que le mal , 238. — Nous aimons à voir ceux à qui nous en faisons, 558. BiEX [que Con reçoit). Y oyez Bien- faits. — C’est pour recevoir du bien des grands que nous nous DES OEUVRES MORALES. ^■^^ donnons à eux, maxime 85. — Celui que nous avons reçu nous doit faire oublier même le mal, 229. — Pourquoi on achète trop cher celui que les grands peuvent faire, 542. — Ce n’est pas celui qui nous en fait que nous aimons le mieux voir, 558. Bien, Biens. Voyez Bonheur. — Compensation des biens et des maux, maxime Sa. — Pour- quoi les philosophes mépri- saient les biens, 54. — Dans quelle mesure nous les sentons, 339 et 528. — Excessifs, on ne les sent plus, 464- — Ce qui retient l’homme dans les bornes des siens, 578. — Ce qui nous tient lieu de tous, 63o. Chacun veut trouver son bien aux dépens du prochain. Réflexions dwerses, p. 282. — On néglige ses biens pour d’au- tres étrangers, p. 287. — Los mêmes biens ne touchent pas toujours également, p. 3o3. Bien [matériel). On méprise le bien sans savoir le donner, maxime 3oi. — Nos biens sont à la merci de la fortune, 323. — C’est par raison qu’on doit être ménager de son bien, 365. — ’ A qui certaines gens sacri- fient leur bien, 49’*- Bienfaits, Bienfaiteur. Voyez Bien, Obligations, Reconnais- sance, Services. — Les hommes oublient les bienfaits et haïs- sent leurs bienfaiteurs, maxime 14. — Le bienfaiteur est par- fois plus coupable de l’ingra- titude que l’ingrat lui-même, 96. — Pourquoi on reconnaît les bienfaits, 223 et 298. — On ne convient point de leur prix, 225. — Le mal même qu’on nous fait ne doit pas les faire oublier, 229. — Comment on s’expose à les oublier vite, 3 19. — Dans quel cas le bienfaiteur nous doit du retour, 438. Bienséance. C’est la loi la plus suivie, maxime 447* Bizarre, Bizarrerie. Voyez Ca- price. — ■ Bizarreries de l’or- gueil, maxime 472 ; de l’amour- propre, 563. Blâme, Blâmer. Pourquoi nous blâmons les fautes d’autrui, maxime 37. — A quoi tient qu’on blâme nos actions, 58. — On n’accepte pas le blâme, même utile, 147. — H y a des louanges qui blâment, 148. — Moyen de blâmer Condé et Turenne, 198. — On blâme les défauts dont on se croit exempt, 4*^2. — On blâme aisément les défauts des autres, 526. — Pourquoi on blâme les choses, 533 ; et pourquoi l’on se blâme soi-même, 554- — Pourquoi on blâme l’injustice, 58o; et le vice, 597. D’une façon de louer en blnmaut , Réflexions diverses ^ p. 328. Boeufs. Ils travaillent pour en- richir qui leur impose le joug. Réflexions diverses, p. 309. Bonheur, Heureux. Voyez Bien ( avant - dernier article). — D’où vient la modération des gens heureux, maximes 17 et 565. — Ce que méritent ceux qui s’enivrent de leur bon- heur, 18. — Il est plus difficile à supporter que le malheur, 25. — La nature s’est proposé de nous rendre heureux, 36. — Où réside le bonheur, 48. — On n’est jamais si heuieux qu’on s’imagine, 49 ; ou qu’on avait espéré, 572. — Le bon- heur et le malheur se com- pensent, 52. — D’où dépend le bonheur, 58 et 61. — On 0i TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE juge des hommes par lui, ai a. — Pourquoi les gens heureux ne se corrigent guère, 227. — Comment on est heureux dans l’amour, aSg et 441- — Le bonheur dure moins que l’en- vie qu’il excite, ^y6. — On est heureux d’être guéri des passions, 485. — Qui sont les gens les plus heureux, 622. — Pourquoi les pauvres sont heu- reux, 535. — Le sage est heu- reux à peu de frais, 538. — Nous tenons moins à l’être qu’à le paraître, 539. — Il faut voir le bonheur des gens avant de désirer ce qu’ils pos- sèdent, 543. — Où le bonheur va d’ordinaire, 55 1. — D’une sorte de bonheur dans le mal- heur, 570. — Pourquoi nous sommes sensibles au bonheur de nos amis, 582. Courte durée du bonheur, dans l’amour et dans la vie. Réflexions diverses, p. 3o2. — Ce qui tient lieu de bonheur aux vieillards, p. 347. BoTÉ. Voyez Douceur. — Elle a moins de part que l’orgueil dans nos remontrances, ma- xime 37. — Produite par l’é- goïsme , 236. — Elle n’est souvent que paresse ou impuis- sance, a37. — Mêlée à la mé- chanceté , elle la rend plus dangereuse, 284. — H faut l’a- voir naturellement, 365. — Pourquoi un sot ne peut être bon, 387. — Ce n’est pas par bonté qu’on plaint ses ennemis, 463. — La bonté est rare, 481. — Ce n’est pas par bonté qu’on est sensible au bonheur de ses amis, 582. — Il est difficile de distinguer la bonté de l’habile- té, 620. — Ce qu’il faut pour pouvoir être touj ours bon ,621. BoRxrs. Vovez Limites. — La nature a fixé celles des vertus et des vices, maxime 189. — Ce qui retient l’homme dans celles de ses biens, 578. — On n’en donne guère à ses espérances et à ses désirs, 617. La confiance doit avoir les siennes, Réflexions diverses^ p. Bourgeois, Bourgeoise. Où l’air bourgeois ne se perd jamais, maxime 393. Quel air les bourgeoises se donnent, Réflexions diverses , p. 289. BouTS-RiMÉs. Comparés à nos ac- tions, maxime 382. Brave , Bravoure. Voyez Va- leur. Brutus ÇMarcus Junius). De sa mort volontaire, maxime 5o4. But. Voyez Dessein. — L’hom- me n’atteint pas d’ordinaire le but qu’il se propose, maxime 43. — De l’ambition qui ne peut atteindre le sien, 91. — Il faut l’atteindre, non le pas- ser, 377. — Quelle est la pas- sion qui manque le plus sou- vent le sien, 491. Cacher. Voyez Déguisemeht , Dissimulation, Feindre. CALSfE. Il produit la modération, maxime 17, — De quoi dépend celui de l’humeur, 488. Calomnie. Maladies qu’elle ^to- duh, Ré flexions diverses, p. 3 1 1 . Canards. Il y a de ces animaux qui trahissent leurs semblables, Réflexions diverses, p. 309. Caprice, Capricieux. ^ oyez Bi- zarre, Hu5iEUR. — Le caprice de notre humeur plus bizarre que celui delà fortune, maxime 45. — Notre approbation est DES OKUVRRS MORALES.

capricieuse, 5i. — Du caprice dans l’amitié, 80. Il y en a plus flans le goût que dans l’esprit, Réflexions diverses, p. 3 04. Casimir V {jeaiù, roi de Pologne, abdique le trône par lassitude du pouvoir, fté flexions diverses, p. 337. Caton le censeur). Combien il a fait d’opiniâtres, Réflexions di- verses, p. 3oo. Caton (d’Ûtique). De sa mort vo- lontaire, maxime 5o4. Ce que la nature et la fortune ont fait pour lui ; pourquoielles l’opposent à Jules César ; son éloge ; il est le modèle du ci- toyen, Réflexions diverses, p. 319. — Il meurt avecla liberté de son pays, p. Sao. Cai SF.. Voyez Motif, Raison. Certitude. Son effet sur la jalou- sie , maxime 3i ; elle en est le cruel remède, 5i4. César (Jules’). Combien sa gloire a autorisé d’usurpations, Ré- flexions diverses, p. 3oo. — Du rôle de la nature et de la for- tune dans sa destinée ; ses ta- lents; c’est le plus grand homme du monde, mais le plus célèbre usurpateur, p. 317. — Faveurs dont la fortune le comble; elle soutient ses desseins et détruit ceux de Pompée ; elle assortit sa mort même à sa vie, p. 3 18. — Il est assassiné par ceux qu’il a sauvés et par «on pro- pre fils ; ])ourquoi la nature et la fortune lui ont opposé Caton ; différence de talents et de caractère entre ces deux grands hommes, p. 3 19 et 3 20. Chagrins. ^ oyez Douleurs. — Il faut partager ceux de nos amis, Réflexions diverses, yi. 283. — Les vieillards n’ont devant eux que tles chagrins, p. 347. La RouHi’kouc’Aui.D. r Changeant, Changement, Chan- ger. Voyez Inconstance, Lk- GiîRETÉ. — Ce qui nous rend changeants dans nos amitiés, maximes 80 et 178. — Les goûts changent, mais non les incli- nations, 252. — Ce qui change les goûts et les fortunes, (S25. Changements dans l’amour et dans la vie, Réflexions di- verses, p. 3o2. — Nous chan- geons sans nous en apercevoir, p. 3o3. — L’amour-propre et Ihumeur nous font changer de goût, p. 3o6. — Ce n’est pas l’inconstance seule qui produit les changements de l’amour, p. 343 et 344- — Changements de l’amitié comparés à ceux de l’amour; le temps change l’humeur et les intérêts; quels changements déterminent les vieillards à la retraite, p. 345. Chantilly. Pourquoi cette terre n’efface pas celle de Liancourt, Réflexions diverses, p. 281. Charles /", roi d’Angleterre. Son éloge ; il est dépossédé par Cromwell, qui lui fait trancher la tête, Réflexions diverses, p. 337. Charles II, roi d’Angleterre. In- conséquence de sa conduite avec Louis XIV et avec Guil- laume d’Orange, Réflexions di- verses , p. 338-340. — Son caractère, p. 338 et 339. — Ce qui l’a empêché d’être maître absolu de l’Angleterre ; il re- çoit des sommes considérables de Louis XIV ; sa mauvaise politique; il est réduit à im- plorer la paix ; il était d’abord contraire au mariage de sa nièce avec Guillaume d’Oran- ge, p. 339. — Comment il se décide à s’allier à Guillaume et à rompre avec la France, 434 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE p. 340. — Son faux calcul à ce sujet, p. 342. Chasteté. Voyez Fesdie, Hok- kètetÉ. — Ce n’est pas tou- jours par chasteté que les fem- mes sont chastes, maxime i . Chats. Malice de ces animaux, Réflexions diverses, p. 3o8. Chemlle. Pourquoi la nature lui donne des ailes, Réflexions di- verses, p. 323. Chevaux. On les emploie, puis ou les abandonne quand ils ne servent plus, Réflexions diver- ses, p. 309. Chicane (Gens de). De leur adresse à conserver leur h’ien, maxime 221. Chiens. Rapport des hommes avec ces animaux ; diverses espèces de chiens ; leurs divers emplois, Réflexions diverses, p. Soy. Choses. Comment on devient in- capahle des grandes, maximes 41 et 569. — Le bonheur n’est pas dans les choses mêmes, 48. — Comment on manque les plus importantes, 66. — Certaines se présentent tout achevées à l’esprit, loi. — Comment il faut savoir les choses, 106. — Le dégoût des choses produit l’inconstance, 181. — Il y en a peu d’impossibles, 243. — Il faut connaître leur prix, 244» et Réflexions diverses, p. 3l4- — On veut se faire valoir même par les petites, maxime 272. — Les petits esprits se blessent des petites, SSj. — Dans quel cas on désirerait peu la plu- part des choses, 439- — De l’effet des petites choses sur l’humeur, 488. — L’amour- propre déguise les moindres choses, 494 ) il s’accommode des choses et de leur privation , 563. — On n’est sage que dans les choses indifférentes, o[)i. — Quand on oublie le mieux ks choses, SgS. — A quelles conditions une chose est belle et parfaite, 626. — Quand les belles choses ont le plus d’éclat, 627. — Comment l’homme veut se rendre maître de toutes choses, 628. On ne voit pas les choses comme elles sont, Réflexions di^ verses, p. 3i2. — Un bon es- prit leur donne leur prix et en sait tirer parti, p. 326. — L’esprit de finesse ne mène pas aux grandes choses, p. 328. Cliristine, reine de Suède, — Elle abdique sans raison apparente. Réflexions diverses, p. 336 et 337. Cicatrices. Celles de l’âme pa- raissent toujours, comme cel- les du corps, maxime 194. Cicéron. Combien cet orateur a fait de babillards. Réflexions diverses, p. 3oo. Cigales. Elles passent leur vie à chanter, Réflexions diverses, p. 309. Cinq-Mars, faori deLouisXIII. Ce roi le sacrifie au cardinal de Richelieu, Réflexions diver- ses, p. 334. Civilité. Voyez Politesse. — Ce qu’elle est, maxime 260. Cléjiekce. Celle des princes est une politique adroite, maxime 1 5 . — Ses causes ordinaires, 16. Clifford [^Thomas), ministre du roi d’Angleterre Charles II. Pourquoi il décide son maître à s’allier avec Guillaume d’O- range et à rompre avec la France, Réflexions diverses, p. 340; son faux calcul, p. 34 1 et 342. CoEUK. Il est toujours agité par les passions, maxime 10. — Les sages y renferment leur agi- tation, 20. — Il conduit l’esDES ŒUVRES MORALES.

prit, 43. — C’est en lui que se cache l’amour pur, 69. — On dit du bien de son cœur,, 98. — L’esprit en est toujours la dupe, ro2. — On ne connaît pas son cœur, io3. — L’esprit ne peut y suppléer, 108. — Celui des femmes n’est pas ré- glé, 346. — Les contradictions du cœur, 478. — Ce qui arrive quand il est encore agité par une passion, 484. La peur produit 1rs batte- ments de cœur, Réjlexions di- verses, p. Si I. ("olÏîre. Ses diverses espèces, maxime 601. Quelles maladies elle pro- duit, Réflexions diverses ^Tp. 3 i f . (’oMÉDiK (dans le sens général de théâtre, pièces de théâtre). On peut l’aimer sans en bien ju- ger, et en bien juger sans l’ai- mer, Réflexions diverses, p. 3o5. Commerce. L’amitié n’est qu’un commerce, maxime 83. Commerce (relations avec les au- tres), Vovez Monde, Société. Compassion. Voyez Pitié. Compensation. Celle des biens et des maux, maxime Sa. Complaisance [envers les autres). La bonté n’est souvent que complaisance, maxime 481. De la complaisance dans la société. Réflexions diverses, p. 284. CoMPLEXioN. Voyez Tempéra- iviENT. — De celle qui porte aux petites choses, maxime S6g. — Quelle sorte de colère est pro- duite par l’ardeur de la com- plexion, 601. CoNDAJtNÉs (à mort). Leur fausse fermeté ; ce qu’elle est en réa- lité, maxime 2 1 . Condé [Le grand). Moven de le blâmer en le louant , maxime 198. Ce que la nature et la for- tune ont fait pour lui; paral- lèle avec Turenne, Réflexions diverses, p. 320-332. — Il bril- le autant dans sa retraite qu’au milieu de ses victoires, p. 322. Condition. Voyez Fortune. — L’amour- propre est de toutes les conditions, maxime 563.

faut avoir l’air de son état, 

Réflexions diverses, p. 289 et 290. Conduire, Conduite (direction}. Voyez Gouverner. — Il est plus difficile de n’être pas gou- verné que de gouverner les au- tres, wr/x/me i5i. — Combien les esprits de travers sont dif- ficiles à conduire, 448. — Il est habile d’accepter la bonne conduite d’autrui, 639. Conduite (se conduire). Voyez Actions, Moyens. — L’homme n’est pas maître de sa conduite . ni de son but, maxime 43. — Celle des sots leur est parfois utile, i56, — La conduite n’est souvent ridicule qu’en apparence, i63. — Les gens heureux sont toujours con- tents de la leur, 227. — Les conseils sont inefficaces pour la conduite, 378. — On ex- cuse toujoursla sienne, 494. — Rien de si habile que les con- duites de l’amour-propre, 563. Comment les hommes ne seraient pas faux dans leur con- duite, Réflexions diverses, p. 3i3. — On peut avoir de l’es- prit en paroles, sans en avoir dans sa conduite, p. 33o. — ^ oies que leur conduite ferme aux vieillards, p. 346. Confesser. Voyez Avouer. Confiance, se Confier. La sin- cérité n’est qu’un moyen de l’attirer, maxime 62. — Com- ment on y répond dans les conseils qu’on donne, iifi. — Pourquoi celle des grands nous flatte, aSg. — La fidélité est un moyen d’attirer la confiance, i47’ — La raison doit la régler, 365. — La confiance four- nit plus à la conversation que l’esprit, 421. — Pourquoi l’on se confie, 47^» 624, et Réflexions diverses, p. 296. La confiance est nécessaire et doit être réciproque dans la société, Réflexions diverses^ p . 384 et 296. — Distinction entre la confiance et la sincérité, p. 794 ; les règles de la confiance sont plus étroites ; ses bornes ; elle plaît à qui la reçoit, p. 295. — Il ne faut pas se fier à tout le monde ; à qui on peut se confier, p. 296. — Nos amis se font un droit sur notre confiance ; quelle doit être alors notre conduite, p. 299

Confiance (assurance). Ce que produit la confiance de plaire, maxime 622. — Effet de la confiance en soi, 624.

Confidences. A qui il en faut fàire. Ré flexions diverses, ■p.i^6 et n’en pas faire à demi, p. 297. — Règles à suivre pour garder le secret des confidences, p. -299-

Conjuration. Intrépidité nécessaire dans les conjurations, maxime 614.

CoNNAissANCES {de l'esprit), Voyez Apprendre, Lumière (de l’esprit). Savoir. — Comment on connaît bien les choses; pourquoi nos connaissances sont imparfaites, maxime 106; et bornées, 482. Nos connaissances bornées bornent notre goût, Réflexions diverses, p. 3ofi.

CoNnAissANCES (relations de monde). Ce qui nous fait aimer les nouvelles connaissances, maxime 178.

Connaître. Il faut connaître, discerner et goûter la raison, maxime io5. — Nous ne connaissons ni toutes nos volontés, 295 ; ul l’action de notre corps sur nous, 297. — On connaît mieux les hommes qu’un homme, 436. — Si on connaissait les choses, on en désirerait peu, 439. — Nous ne connaissons pas la force de nos passions, 460; mais nous connaissons parfaitement nos fautes , 494-

Connaître (Se). Comment on se connaît, maxime 345. — Ne pas se plaindre de ceux qui nous apprennent à nous connaître, 588. On a souvent de la peine à laisser voir tout ce qu’on connaît de soi. Réflexions diverses, p. 285.

Conquêtes (à la guerre). Ce qu’on appelle de ce nom, maxime6o%. Alexandre le Grand moins grand par ses conquêtes que par ses qualités, Réflexions diverses, p. 317.

Conseils. Voyez Préceptes. — On les donne libéralement, maxime iio. — Comment on les demande et on les donne, 1x6. — Il faut profiter des bons, 283. — Leur inefficacité, 378. On n’a pas assez de bon sens pour les bien recevoir, Réflexions diverses, p. 286.

Considération (dans le monde). Voyez Crédit, Gloire, Réputation. — Comment les philosophes y aspiraient , maxime 54. — Dans la perte de nos amis nous pleurons la perte de notre considération, 233.

Consolation, Consoler. Les vieillards se consolent à donner DES OEUVRES IVIORVLES.

des préceptes, maxime gS. — Comment nous nous consolons des disgrâces de nos amis, 235; et de nos propres maux, SaS. — Ce qui nous console de tou- tes nos pertes, 63o. — Quand on doit se consoler de ses fau- tes, 641. La retraitedes vieillardscon- sole leur vanité, Réflexions di- verses, p. 347. Constance {dans les affections’). Voyez FiOKLiTK. — Ce qu’est la constance en amour, maxime I75;elleestdedeux sortes, 176. Dans quel cas elle perdrait son mérite. Réflexions diverses, p. 344. Constance de lame). Voyez Ferme, Fermeté. Contenter. Dans quel cas on est difficile à contenter, maxime 385. CoKTER (raconter). On aime trop à conter les mêmes choses, ma- xime 3i3. — Nous ennuyons en contant nos affaires, 5io. Contestation, Contester. 11 ne faut pas contester sur des cho- ses indifférentes. Réflexions di- verses, p. 291. Contraire, Contrariétés (con- tradictions). Contradictions en- tre les passions, maxime 1 1 ; dans le cœur de chaque personne , 478. — Effets contraires de Ta- varice, 492. Contrefaire. Voyez Copie. Convenir. Toutes choses ne con- viennent pas à tous. Réflexions diverses, p. 387. — Quand les arts et les sciences nous con- viennent ; la bonne grâce et la politesse conviennent à tout le monde, p. 288. CONVEUSATION. ^ OVCzPaRLER. Ce qui rend la conversation peu agréable ; ce qui en fait la perfection, maxime i39, et Ré- flexions diverses, ip- 290-194. — Ce qui y fournit le plus, maxi- me iii. — Ce qui en fait l’in- térêt, 5 10. Copie. Voyez Exemple, Imita- tion, Originaux. — Il y a mille copies de l’amour, ma- xime 74 — Quelles sont les seu- les bonnes, i33. — Tout ce qui est contrefait déplaît, 618. Il n’y a pas de bonnes copies, Réflexions diverses, p. 287. — Mauvaises copies produites par de grands originaux, p. 3oi. Coquette, Coquetterie. D’une espèce de coquetterie, maxime 107. — C’est le fond de toutes les femmes ; ce qui la retient, 241. — Les femmes prennent la leur pour de l’amour, 277, — Elles ne connaissent pas toute la leur, 332. — Elles la surmontent moins que leur passion, 334. — C’est le mira- cle de l’amour que de la guérir, 349 ; il la détruit, 37(1. — Pour- quoi les coquettes feignent la jalousie, ^oi^. — Ce que doit faire une femme qui ne veut pas paraître coquette, 418. — Ce qu’on craint quand on vient de faire des coquetteries, 640. Des coquettes et des vieil- lards ; du goût des coquettes pour les vieillards ; ses causes. Ré flexions diverses, p. 32 3-325. — La conquête d’un vieillard qui a été galant flatte la vanité d’une coquette, p. 323. Corbeau. Il ne vit que de pour- riture, Réflexions diverses, p. 309. Corneille. Cet oiseau ne s’ap- privoise que pour dérober. Ré- flexions diverses, p. 3o8. Corps. Ses organes sagesnent dis- posés, maxime 36. — Ce qu’est l’amour, dans le corps, 68. — .Sa santé est peu assurée, 188, 438 TABLK ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE La gravité est un mystère du corps, 2 5-. — Effets de ses humeurs, 297. — II est moins paresseux que I esprit, /iSy. — Efft-t du travuil du corps, 535. — L’amour est à l’àme ce que l’âme est au corps, 676. Corriger, se Corriger. Ce n’est pas pour les corriger que nous reprenons les autres , maxime 37. — On ne se corrige pas de la faiblesse, i3o. — C’est la fortune qui nous corrige le mieux de nos défauts, i54. — Les gens heureux ne se corri- gent guère, 227. — On se fait honneur des défauts qu’on ne veut pas corriger, 442. — H ne faut pas vouloir corriger la timidité, 480. — On se fait des défauts qu’on ne peut plus corriger, 49^ ; ceux du pro- chain ne nous corrigent pas, 526. Il faut laisser à nos amis le mérite de se coTri^er , Ré f/ejcions diverses^ p. 284. Corruption. L’homme rougit de la sienne, masime 323. Couleur. Il ne faut pas disputer du choix des couleurs, macime 46. — Ce que produit le rap- port des couleurs avec les traits, 240- Cour. On n’y perd jamais l’air bourgeois, maxime 393. Courage. Voyez Valeur. Coutume. Voyez H.bitlîde. — C’est par coutume qu’on souf- fre la mort, maxime 23. Le goût se conforme à la coutume, Réflexions diverses, p. 3o6. Craindre, Crainte. La crainte est cause de la clémence, ma- xime 16. — Nous tenons nos promesses selon nos craintes, 38. — La crainte est un aliment de l’amour, 75. — L’amour de la justice n’est que la crainte de l’injustice, 78 et 578. — La crainte est une cause de récon- ciliation, 82. — Ce que nous craignons dans le mal que nous faisons, 180. — La crainte re- tient la coquetterie des femmes, 241. — Craindre le mépris, c’est le mériter, 322. — Nous craignons tout comme mortels, 5 1 1 . — La crainte est insé- parable de l’espérance, 5i5. — Ce qu’on craint quand on vient de faire des coquette- ries, 640. La crainte de lasser, ou d’être quitté, est une peine attachée à la vieillesse de l’amour, Ré- flexions diverses^ p. 3o3. — Il faut craindre l’amour, p. 3n. Crapauds. Ils font horreur et n’ont que du venin, Réflexions diverses, p. 3o8. Crédit ( établissement dans le monde). Voyez Considération , Réputation. — Pour arriver au crédit, on l’affecte, maxime 56. Cribies. Voyez Fautes. — Ils sont la source de nos plus grands malheurs, maxime i83. — On condamne, sans les examiner, 267. — On en accuse à tort l’intérêt, 3o5. — Ils trouvent plus de protection que l’inno- cence, 4^5. — Dans quel cas on en suppose à la vertu, 489. — Les préceptes des philoso- phes n’ôtent pas les crimes, 589. — Comment certains cri- mes deviennent glorieux, 608. — Dans quel cas on n’en soup- çonne pas les autres, 611. Peut-être ceux de Tibère et de Néron nous éloignent-ils du vice, Réflexions diverses^’p. 3oo. — Tous ceux de l’antiquité pa- faissent aujourd’hui en France, p. 343. DES ŒUVRES MORALES. A39 Chocodiles. Pourquoi ils feignent de se plaindre, Bcfleàions di- verses, p. 3io. Croire. Pourquoi nous voulons être crus, masime 63. — On ue croit guère au delà de ce qu’on voit, 2fi5 et 623. — Pourquoi l’on croit aisément au mal, 26-. — Dans quel cas on doute de ce qu’on croit, 348. — On croit aisément ce que l’on souhaite, 5i3. Danslajalousieon croit tout, Réflexions diverses, p. 3oi. Cromwell {Olivier). Sa singulièie fortune. Réflexions diverses, p. 337. Cruauté, Crdel. Voyez Féro- cité. — L’amour-propre fait plus de cruels que la férocité même, maxime 604. Cruauté d’un enfant com- parée à celle du roi d’Espagne Philippe II, Réfierions diverses, p. 280 et 281. — La cruauté a produit la maladie de la pierre, p.3ii. — Les hommes sont nés cruels, p. 343. Curiosité. Ses diverses sortes , maxime iy3. Comment on augmente celle des autres. Réflexions diverses^ p. 297. D DÉBAUCHE, DÉBAUCHÉ. Lcs hom- mes sont nés débauchés, Ré- flexions diverses, p. 343. DÉcADFKCE. Ce qui présage celle des peuples, maxime 629. DÉCLIN. Ce que fait prévoir d’or- dinaire le premier déclin de l’âge, maxime 222. Ce qui arrive dans le déclin de l’amour et de la vie, Ré- flexions diverses, p. 3o3. DÉCRÉPITUDE. Quelle est la plus insupportable , Réflexions di- verses, p. 3o4. DÉFAUT (du caractère). Voyez Faiblesse [du caractère) , Lm- PERFFCTioN. — Pourquoi nous aimons à remarquer des dé- fauts dans les autres, maxime 3i. — (est par eux que sou- vent on plaît, 90, i55 et 354- — Quel est celui qu’on ne saurait corriger, i3o. — Quel est le moindre des femmes ga- lantes, i3i. — Comment nous découvrons perfidement ceux des autres, i45. — Ce qui nous en corrige le mieux, i54- — Pourquoi nous les avouons , 184 et 609. — A qui il appar- tient d’en avoir de grands, 190. — Ceux de l’âme ne se gué- rissent point, 194. — Qui sont ceux qui déguisent et ceux qui confessent les leurs, 202. — Il y a des personnes à qui ils siéent bien, 231. — Il y a plus de dé- fauts dans l’humeur que dans l’esprit, 290. — Il ne faut pas parler de ceux de nos amis et de nos bienfaiteurs, 319. — Pourquoi nous en avouons de petits, 327. — Sans l’humilité chrétienne, on les conserve tous, 358. — Certaines quali- tés naturelles dégénèrent en défauts, 365. — C’est pour les pallier qu’on est sincère, 383. — On n’ose dire qu’on n’en a point, 397. — Quel est celui dont nous convenons aisément, 398. — Comment ils nous de- viennent parfois utiles, 4o3. — Le plus grand tort est de les ca- cher, 411. — De quels défauts nous nous piquons, 4’4 ^^ 442. — Ce qui nous empêche de sentir ceux de nos amis , 426 ; quels sont ceux que nous leur pardonnons, 428. — Ce que nous ôtons à nos défauts, /./.o TABLi: ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE nous le donnons à l’orgueil, ((5o. — Nous blâmons les dé- fauts tlont nous nous cro^■ons exempts, 462. — Celui qu’il ne faut pas reprendre, 480. — Comment les hommes ajoutent aux leurs, 493. — La frivolité en préserve, 498. — Pourquoi nous croyons à ceux des au- tres, 5i3. — Ceux du prochain ne corrigent pas les nôtres , 626. — Quand les amants voient ceux de leurs maîtresses, 545. — Ce qui nous empêche de guérir des nôtres, 585. Dans quel cas il ne faut pas paraître voir ceux de nos amis. Réflexions diverses, p. 284. — Quel est celui où presque tout le monde tombe, p. 289. — On les diminue en les avouant, p. 295. — Il ne faut railler dans les autres que les défauts qu’ils avouent, p. 828. DÉFAUTS {de r esprit) . Voyez Es- prit FAUX, Faiblesse [de P es- prit). — Ils augmentent avec l’âge, maxime 112. — Sous quel air on les cache, 267. — Il v en a moins dans l’esprit que dans l’humeur, 290. DÉFÉRENCE. Fausse déférence , maxime 116. — Comment nous i^agnons celle des autres , - DÉfiakce, se Défier. Se défier des passions, maxime 9. — Que faire quand on se défie de soi ? -9. — Mieux vaut être trompé par ses amis que de s’en dé- fier, 84. — La défiance justifie la tromperie, 86. — La dé- fiance de soi-même empêche l;i sincérité, 3i5. — En amour, la défiance va moins loin que la tromperie, 335. — Elle ne nous empêche pas de nous tromper, 366. La défiance est une peine attachée à la vieillesse de l’a- mour, Réflciions diverses, p. 3o3. — Défiance réciproque entre Louis XIII et le cardi- nal de Richelieu, p. 334. Dégoût, Dégoûter. Le dégoût des choses produit l’incon- stance, maxime 181. — Qui nous dégoûte de l’amitié et de la dévotion, 427. — On trouve du dégoût dans les passions et dans leurs remèdes, 527. On ne sait pas prévenir les dégoûts de l’amour, Réftexions diverses, p. 3o3. DÉGOÛTANT (déplaisant). Voyez Déplaire. DÉGUISEMENT, DÉGUISER. VoyCZ Dissimulation, Fausseté, Fein- dre. — Déguisement de nos vi- ces, waj;(we-e/;/|^/-û^>/i<’ elmaxime 607. — On ne peut déguiser ses passions, 12. — L’amour ne peut se déguiser, 70. — Com- menton se déguise à soi-même, 119. — Qui sont ceux qui dé- guisent leurs défauts, 202. — Ambition déguisée, 246. — L’orgueil se déguise en humi- lité, 254. — De certaines faus- setés déguisées, 282. — Notre adresse à déguiser nos fautes, . Délicatesse (de l’esprit). De la vTaie et de la fausse, maxime 10.8. Dépendance, Dépendre. De quoi dépendent le bonheur et le malheur des hommes, maxime 61. La confiance est une sorte de dépendance volontaire. Ré- flexions diverses, p. 296. — Les vieillards ne dé]jendent plus du monde, et font tout dépen- dre d’eux, p. 347. Déplaire. Comment on déplaît dans la conversation, maxime i3g. — Il y a des gens qui DES ŒUVRES MORALES. /,«  déplaisent avec du mérite et de bonnes qualités, i55 et 25i . — Ce qui lait qu’on déplaît, 265,622, et Re/hiiniis diverses, p. 289. — Tout ce qui est con- trefait déplaît, maxime 618. Désagréable. Voyez Agréable, DÉPLAIRE. Déshonneur. ^ovez Honte. — Il déshonore moins que le ridi- cule, maxime 326. DÉSINTÉRESSÉ, DÉSINTÉRESSEMENT. Voyez Générosité , Héros, Magnanimité. — L’intérêt mê- me affecte le désintéresse- ment, maxime 3g. — Les con- seils ne sont pas désintéressés, 116. DÉSIR, DÉSIRER. Voyez Envie. — Désir caché des philosophes, maxime 54- — Comment les désirs se trompent, 66. — Ce que produit le désir des louan- ges, 149 et i5o. — Nous dé- sirons nous instruire j)ar in- térêt et par orgueil, ly’i. — Dans quel cas on désirerait peu de choses avec ardeur, 439. — On ne désire jamais ardemment par raison , 4^9- — Nous désirons tout comme si nous étions immortels, 5ii. — On croit aisément ce que l’on désire, 5i3. — On éteint plus facilement !e premier dé- sir qu on ne satisfait les au- tres, 540. — Ce (ju’il faut voir avant de désirer une chose, 543. — Rien de plus im|)é- tueux et de plus clairvoyant que les désirs de l’aniour-pro- pre, 563. — On liorne moins ses désirs que sa reconnais- sance, 61J. Le désir d’être i)référé aux autres est naturel en nous, niais il faudrait le cacher, Beflexio/is diverses, p. 282. — Succession des désirs dans 1 amour et dans la vie, p. 3o2. — Les vieillards sont détrompés des désiis ; la nature les leur ôte, p. 347- Dessein, oyez Bift. — Les grands desseins sont rares, maximes 7 et 67. — L’homme n’est pas maître de ses des- seins, 43. — On a rarement le dessein de trahir, 120. — Ija grandeur du dessein fait la grandeur de l’action, 160. — Proportion nécessaire entre les actions et les desseins, 161. — On ne s’expose pas assez pour faire réussir ses desseins, 219. — La paresse usurpe sur tous nos desseins, 266. — Rien de si caché que ceux de l’a- inour-propre, 563. — C’est à la grandeur des desseins qu’on reconnaît les grandes âmes, 602. Les vieillards sont maîtres de leurs desseins, Réflexions di- verses, p. 347. DÉTAIL. Il faut connaître celui des choses, maxime 106. Définition de l’esprit de dé- tail , Réflexions diverses , p. 329. DÉTRo.viPER. Il ne faut pas dé- tromper les gens contents d’eux , maxime 0)1. — En amour , mieux vaut être trompé que détrompé, Sgo. Les vieillards sont détrom- pés des désirs inutiles. Ré- flexions diverses, p. 347- Dette, Devoir. Voyez Obli(;a- TiONS, Payer. — L’orgueil ne eut pas devoir, maxime 228. Les dettes produisent les fièvres étiques , Réflexions di- verses, p. 3 II . Deviner. La pénétration a un air de deviner, maxime 4^5. — L’amour-propre devine tout, 563. — On veut deviner et n’être pas deviné, 632. 442 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQU Devoir (être obligé). Voyez Dette, Obligations. Devoir (Le). Ce qui nous retient dans le nôtre, maxime 169. — L’intértH nous y fait moins manquer que l’ennui, 17a. Quel est notre premier de- voir, quand un secret nous est confié, Réflexions diverses, p. 298. — Dans quel cas 11 faut sacrifier l’amitié au devoir, p. - DÉVOT, DÉVOTION. Les dévots dégoûtent de la dévotion, ma- xime 427. — Ce qu’est la dévo- tion qu’on donne aux princes, 5 18. — On veut être dévot, non pas humble, 534- Di.uiLE. C’est le diable qui a rapproché la paresse de la vertu, maxime 5i2. Dieu. A oyez Providence. — Il a donné à l’homme des talents différents, "Wflj^/mc 5o5. — Com- ment il le punit du péché originel, 509. — Il veut qu’on soit humble, 53". Dignités. Voyez Esiplois. Diogène (le’cynique) . Combien 11 a fait de philosophes impor- tuns, /ïe/Z^x/ow^i^ii’e/’^ei, p. 3oo. Discernement, Discerner . Pour- quoi on ne discerne pas tout d’abord le meilleur parti à prendre, maxime 287. Discernement des grands es- prits. Réflexions diverses, p. 325 et 826. Discrétion. Elle est nécessaire dans le monde. Réflexions di- verses, p. 285. — Ses devoirs et ses règles, p. 297-299, — Quelle est sa plus rude épreuve, p. 298. Disgrâces. A oyez Malheur. Disgracié (déplaisant). Voyez DÉPLAIRE. DissoiuLATioNjDissnwDLER. Voyez DÉGUISE-VIENT, FeiNDRE. — Oïl ne peut dissimuler ses pas- sions, maxime 12. - La sin- cérité n’est qu’ime fine dissi- mulation, 62. — Nous nous cachons la vérité à nous-mê- mes, 5i6. — Il est difficile de dissimuler ses sentiments, 559. Divertir, Divertissf.vient. Com- ment il faut divertir et se di- vertir dans le monde. Réflexions diverses^ p. 288 et 284. — A quoi l’on s’expose en divertis- sant les autres, p. 327. Doge {Le). Il a peu de part à ce qui se fait à Venise, maxime 77. DoMJiAGE. Dommages que cause la paresse, maxime 63o. Donner. Voyez Libéralité. — Ce qu’on donne le plus volon- tiers, maxime 1 10. — On donne par vanité, 268. — Peu de gens savent donner. Soi. Douceur. Voyez Bonté. — Il n’y en a pas de véritable sans fer- meté, maxime 479- Définition de la douceur d’esprit. Réflexions diverses, p. 828. Douleurs. Voyez Chagrins. — Ce qui rend si aiguës celles de la honte et de la jalousie , maxime 44^. Doute, Douter. Le doute est l’a- liment de la jalousie, maxime 82. — L’amour fait douter même de ce qu’on croit, 848. — En fait de jalousie, mieux vaut la certitude que le doute, 5i4. Dans la jalousie, on croit tout et on doute de tout , Ré- flexions diverses^ p. 801. Droiture {de P esprit). Voyez Esprit droit, Sens (Box). Dutx. Un magistrat serait ridi- cule de se battre en duel, Ré- flexions diverses, p. 3i3 et 3i4- Dupe, Duperie. Voyez Trosiper (Se). — Les hommes dupes DES ORUVRES MORALES. "? crt’UX-mêmes , majLtme 43; et les uns des autres, 87. — L’es- prit toujours dupe du cœur, 102. — 11 faut teindre quel- quefois d’être dupe, 117. — Comment on est dupe de sa fi- nesse, 126. — L’amour-propre n’est pas la dupe de la bonté, a36. E Ébuixition. Voyez Sang. Éclat, Éclatant. Ce qu’il faut penser de certaines actions écla- tantes, maxime 7. — La fierté est l’éclat de l’orgueil, 568. — L’imperfection des choses leur donne parfois plus d’éclat, 627. Économie (épargne. L’avarice lui est plus opposée que la li- béralité, maxime 167. Économie (bon usage des choses). 11 faut avoir l’économie de ses qualités, maxime i5g. Économie (administration). Les vieillards en prennent le goût. Réflexions diverses^ p. 347- Écouter. Il faut savoir écouter les autres, maxime iSg, et Ré- flexions dii’erses, p. 290. Éducation. Effet de celle qu’on donne aux jeunes gens, maxime 261. Effets (résultats). Effets de l’en- nui, maxime 172. — Chaque talent a ses effets particuliers, 594. — Ce qui augmente ceux de l’esprit, de la beauté et de la valeur, 599. Méchants effets des exem- ples, Réflexions diverses, p 3oo. — Effets du temps sur les dé- sirs et sur les goûts, p. 3o3. Égalité. Ce qui rend égales les fortunes des hommes, maxime . Égakds. Ils sont nécessaires dans le commerce de la vie , Ré- fleiions diverses, p. a83. Élévation (dignités, honneurs). Vovcz Emplois. — Pourquoi on y affecte la modération, ma- xime ï8. — Le désir de s’éle- ver est une cause de la valeur, 2i3. — La fidélité est un moyen de s’élever, 247. — Comment la fortune nous élève quelque- fois, 4o3. — La justice n’est qu’amour de l’élévation, 579. — A la guerre, c’est sa propre élévation que chacun recher- che, 61 5. Élévation (distinction naturelle). Sa définition, maxime 399. Éloge. Voyez Louange. Éloquence, Éloquent. Dans quel cas l’homme le plus éloquent le cède à l’homme le plus sim- ple, maxime 8. — Où se mon- tre l’éloquence, 249- — En quoi elle consiste, 25o. Emplois. Voyez Élévation. — On paraît plus aisément digne de ceux qu’on n’a pas que de ceux qu’on exerce, maxime 164. — Comment on y paraît grand ou petit, 419. — Dans quel cas on s’y soutient mal, 449- On prend l’air des emplois auxquels on aspire, Réflexions diverses, p. 289. Émulation. Elle nous porte aux bonnes actions, maxime a3o. Quelle doit être celle d’un roi, Réflexions diverses, p. 3i5. Enfants. Pourquoi les {)etits en- fants plaisent. Réflexions diver- ses, p. 28fi. Enfer. Quel est celui des femmes, maxime 562. Enjoué, Enjouement. On peut être à la fois sérieux et enjoué : l’enjouement convient à tous les âges ; les jeunes gens y joi- gnent la moquerie, Réflexions diverses , p. 327. — L’amour a 444 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE plus d’enjouement que l’ami- tié, p. 345. Enne3ii. Comment on se récon- cilie avec ses ennemis , masi- me 82. — On ne peut se con- soler d’être trompé par eux , ii4- — Nous ne croyons pas à leurs bonnes qualités, 897. — Ce sont eux qui nous juj,’ent le mieux , 4^8. — Pourquoi nous plaignons leurs malheurs, 463. — La ruine du prochain plaît aux ennemis, Sai. — L’amour-propre est quelque- fois son propre ennemi, 563. Ennui, Ennuyer, s’Ennuyer. On se pique de ne pas s’ennuyer, maxime i,i. — Effets de l’en- nui, 172. — Celui qu’on par- donne, et celui qu’on ne par- donne pas, 3o4- — Pourquoi les amants ne s’ennuient pas ensemble, 3 12. — Avec qui l’on s’ennuie, 352 et 555. — Ce n’est pas le peu d’esprit, mais son défaut de droiture qui ennuie le plus, 5o2. — À quoi sert l’extrême ennui, 532. Dans le monde il faut savoir s’ennuyer, Réflexions diverses, p. 283. — Il en est qui sont touchés d’ennui sur la parole de leurs amis, p. 3o5. — Quelle maladie est produite par l’ennui du mariage, p. 3ii. — On s’expose à ennuyer en voulant divertir, p. 327. — Il y a de belles productions d’es- prit qui ennuient, p. 33o. Ekterre-Ments. D’où vient leur pompe, maxime (S 12. Envie [ijii’on éproia-e^ , Envieux. L’envie est une passion qu’on n’ose avouer, maxime 27. — Ce qui la distingue de la jalousie et ce qu’elle est. 28. — L’envie contrainte à louer, 95. — De celle qu’on porte aux gens <’ta- blis, 280. — L’orgueil l’inspire et la modère, 281. — Elle est plus implacable que la haine, 328. — La véritable amitié la détruit, 376. — Les coquettes sont envieuses des autres fem- mes, 406. — L’absence d’envie est marque de grandes qualités, 433. — L’envie dure plus que le bonheur envié, 47’3. — Elle est encore plus fréquente que l’intérêt, 486. Quelles maladies elle pro- duit, Réflexions diverses, p. 3ii. — Voies que l’envie des autres ferme aux vieillards, p. 346. Envie (qu’on inspire). La modé- ration est crainte d’inspirer l’envie, maxime 18. Envie ^désir). Voyez Désir. — L’envie d’abaisser les autres fait souvent la valeur, maxime 2i3. — La reconnaissance n’est que l’envie de nouveaux bien- faits, 298. — Ce que produit l’envie de parler de nous, 383. — L’envie de paraître naturel empêche de l’être, 43 1- — Ce que produit l’envie d’être plaint ou admiré, 47^’ C’est par envie de parler qu’on se confie, Réflexions di- verses^p. 296. — Où l’envie de plaire mène les coquettes, p. ^ 323. Epaminondas. Son éloge; en quoi Virgile peut lui être comparé. Réflexions diverses, p. 280. Épreuve. La mort est la plus rude de toutes, maxime 5o4. Erreur. D’où viennent celles de l’amour-propre, maxime 563. Espagne. Puissance formidable de ce pays, Réflexions diverses, p. 338.’ EspÉR.4NCE, Espérer. On promet selon ses espérances, maxime 38. — L’espérance aliment de DES OEUVRES MORALES.

l’amour, yS. — A quoi elle nous sert, i68. — Ce que bien des gens lui sacrifient, 49’- • — Elle est inséparable de la crainte, 5i5. — On n’est ja- mais si beureux qu’on espère, 572. — On borne moins ses espérances que sa reconnais- sance, 617. Esprit, Il est toujours conduit par le cœur, maxime 43- — De sa force et de sa faiblesse, 44. — Rapport du bon sens avec l’esprit, 67. — Ses qua- lités faciles à connaître, 80. — Il n’est pas distinct du juge- ment, 97. — On n’ose dire du bien de son esprit, 98. — En quoi consistent sa politesse, 99; et sa galanterie, 100. — Certaines choses lui viennent tout achevées, loi. — Il est toujours la chipe du cœur, 102. — On connaît mieux son esprit que son cœur, io3. — L es- prit ne peut suppléer le cœur, 108. — Ses défauts augmentent avec l’âge, 112. — Quand un homme d’esprit serait embar- rassé, 140. — Le désir de la louange augmente l’esprit, i5o et 699. — A quoi il faut em- ployer le sien, 174- — Sa fai- blesse produit 1 inconstance , 181^ — Quand s’annonce son déclin, 222. — Sous quel air on cache les défauts de l’esprit, 257. — Ce n’est pas de lui que procède le bon goût, 268. — Sa petitesse produit Topiniàtreté, 265. — Ce n’est pas sa ferti- lité qui nous fait trouver des expédients, 287. — Il a moins de défauts que l’humeur, 290. — Effet de celui des femmes, 340. — Cet esprit (des femmes) n’est jamais réglé, 346. — L’es- prit a des talents cachés, 4o4- — Une seule sorte d’esprit ne suffit pas, 41 3, et Fe flexions di- verses, p. 285. — A quoi il sert parfois, maxime 4 1 5 . — Il four- nit moins à la conversation que la confiance, 421. — La qua- lité de l’esprit qui nous flatte le plus, 425. — Jointe à l’esprit, la sottise est fort incommode, 45i. — On peut être sot avec de l’esprit, 456, et Réflexions diverses, p. 33o. — On ne l’é- tend pas jusqu’où il peut aller, maxime 482. — Il est plus pa- resseux que le corps, 487- — Ce qui fait à la longue qu’il ennuie plus ou moins, 5o2. — Ce qui délivre de ses peines, 535. Il ne suffît pas pour nous conduire dans la société; ce qui y tient unis des esprits op- posés, Réflexions diverses, p. 282 et 283. — L’esprit doit être varié, p. 285. — Les jeu- nes gens prennent un autre es- prit que le leur, p. 287. — Il y a des gens qui ont plus d’es- prit que de goût, et récipro- quement ; il y a moins de ca- price dans l’esprit que dans le goût, p. 3o4. — Les peines de l’esprit produisent les ma- ladies ; quand ces peines ont pris naissance, p. 3io. — De la différence des esprits, p. 325-33i. — Définition d’un bel esprit, d’un esprit adroit et d’un bon esprit, p. 326. — Dis- tinction entre l’esprit utile et l’esprit d’affaires ; l’esprit peut être à la fois sérieux et enjoué, p. 327. — Distinction entre l’esprit fin et l’esprit de fines- se ; entre l’esprit de feu et l’es- prit brillant ; définition de la douceur d’esprit, p. 328; de l’esprit de détail ; pourquoi le bel esprit est tombé en discré- dit; distinction entre les hom446 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE mes qui ont de t esprit , bien de r esprit, beaucoup d’esprit^ et bon esprit, p. 829 ; qui n’ont que d’une sorte d’esprit, de plusieurs sortes d’esprit, et de toutes sortes d’esprit; avoir beaucoup d’esprit est un terme équivoque ; sortes d’esprit con- tradictoires , p. 33o. — Dis- tinction entre les diverses ])ro- ductions de l’esprit, p. 33o et 33i. Esprit {grand et petit). A quoi on reconnaît un petit esprit , maxime iîS. — Distinction entre les grands et les petits esprits, 142. — Les petits sont opiniâtres, 265. — Ils se bles- sent des petites choses; les grands esprits n’en sont pas blessés, 357. — Les esprits mé- diocres condanment ce qu’ils ne comprennent pas, SyS. Des qualités d’un grand es- prit. Réflexions diverses, p. 320 et 826. — L’humeur les altère, p. 326. Esprit droit, Esprit faux. Voyez Défauts {de F esprit). — On ne redresse pas les esprits de travers, maxime 3 1 8 ; et quel est avec eux le pins court pour un esprit droit, 44^- — Peu d’esprit avec de la droi- ture ennuie moins que beau- coup d’esprit avec du travers, 5o2. Il y a des hommes dont l’esprit est droit et le goût faux, et réciproquement; d’au- tres n’ont rien de faux ni dans l’esprit, ni dans le goût. Ré- flexions diverses, p. 3 12. — Définition d’un bon esprit, p. 826. Esprits (fantômes). On en parle, mais on n’en voit point, 76. Estime, Estimer. Comment on dérobe quelquefois l’estime , maxime 162. — Ce qui nous attire celle des honnêtes gens, i65. — Ses divers effets ’sur l’amitié, 296. — On se croit l’égal de ceux qu’on estime le plus, 4^2. On estime les choses plus ou moins qu’elles ne valent , Ré p exions diverses, p. 3x2. État (condition). Vovez Condi- tion. États (peuples). Ce qui présage leur décadence, maxime 629. Étoile. Voyez Bonheur, For- tune, Occasion. Nos actions ont des étoiles heureuses et malheureuses, maxime 58. — Notre étoile nous attire l’estime du public, i65. Étonner (S’). Quelle est la seule chose dont on devrait s’éton- ner, maxime 384- ÉTOUFFEUfENTS. QucUc passioii les produit, Réflexions diverses, p. 3ii. Étourderie, Étourdi. Il vaut mieux que lesjeunes gens soient étourdis que composés, maxi- me 495. Étude, Etudier. Ce qu’il vaut le mieux étudier, maxime 55o. Les vieillards prennent le goût de l’étude. Réflexions di- verses, p. 347- Événements. La prudence ne peut nous en répondre, maxi- me 65. Des événements du siècle de la Rochefoucauld , Réflexions diverses, p. 33i-343. — L’his- toire montre également les grands événements et les mé- diocres, p. 33 I. Excès. On ne trouve chez l’hom- me ni le bien ni le mal dans l’excès, maxime 610. Excuse, s’Excuser. Comment on s’excuse à soi-même la fai- blesse de sa volonté, maxime 3o. DES ŒUVRES MORALES.

Dajis quel cas il faut excu- ser ses amis et ne pas voir leurs défauts, Réflexions d’ner- ses, p. 284. Exemple {^bon et mauvais). Voyez Copie, Imitation. — Ce que fait le vieillard quand il n’en peut plus donner de mauvais, maxime 98 . — L’exemple est contagieux , 23o. — Divers exemples de belle mort, 5o4.

y en a qu’on peut sui- 

vre, fie’/7ejr/ci«i diverses, p. 288. — Il faut éviter de se donner pour exemple, p. 292. — Mé- chants effets des exemples, p. 3oo. — Us nous égarent sou- vent, p. 3oi. — Le goût se conforme à l’exemple, p. 3o6. — L’antiquité a fourni des exemples d’amitié, p. 345. Expédients. Voyez Moyens , Procédé. — Pourquoi on en trouve plusieurs pour le même but, maxime 28". Expérience. Elle ne nous fait pas éviter les vices, maxime 191. — Elle ne nous vient jamais, 4o5. Ce qu’elle apprend aux vieil- lards, Réflexions diverses, p. 346. Extérieur. Voyez Apparences. Faiblesse ’du caractère). Voyez Abattejeent , Défaut [du ca- ractère) , I^rPERFECTioN. — Sou- vent on est ferme par faiblesse, maxime 11. — La faiblesse cause de trahison, 120. — C’est le seul défaut qu’on ne puisse corriger, i3o. — Elle empêche la sincérité, 3 16. — Elle nous console de nos maux, 325. — De quoi l’on se pique , quand on est faillie, 424- — La fai- blesse plus ojjposée à la vertu que le vice, 445- — Elle n’est presque jamais véritablement passionnée, 477- — Douceur et bonté qui ne sont que fai- blesse, 479 et 481. — Nos sen- timents ne sont que faiblesse, 604. — C’est par faiblesse que les femmes se rendent, 635. Faiblesse (de l’esprit). Voyez Dé- fauts (de l’esprit). — Elle tient à la faiblesse du corps, maxime 44- — Elle produit l’incon- stance, 181. Familiarité. Le commerce du monde la produit, Réflexions diverses, p. 285 et 286. Fantôme. Ce qu’on nomme vertu n’est d’ordinaire qu’un fan- tôme, maxime 606. Fard. La sévérité des femmes est un fard, maxime 204. Fausseté, Faux. Voyez Ijipos- TURE , Mensonge , Trahir , Trobiperie. — Faussetés bien déguisées, maxime 282. — Pourquoi les hommes suppo- sent les vertus fausses, 489. — Fausseté du mépris de la mort, 5o4. Du faux, Réflexions diverses, p. 3ii-3i5. — On est faux en différentes manières, p. 3ii. — On a toujours quelque faus- seté dans l’esprit ou dans le goût; d’où elle vient, p. 3i2. — On ne veut pas paraître faux par le goût; dans quel cas les hommes n’auraient rien de faux dans leur goût, p. 3i3. — C^oiiiment le goûl des plus grands rois peut être faux , p. 3i4. Fautes. Voyez Crizvies. — Pour- quoi nous reprenons ceux qui commettent des fautes, maxime 3-. — Dans quel cas nous ou- blions les nôtres, 196, — Quelle est la passion qui nous fait commettre les plus ridi448 TABLE ALPHABETIQUE ET ANALYTIQUE cilles, 422. — Nous avons con- science de nos fautes, 494- — Quand on s’en doit consoler, 641. Faveur , Favoris. Pourquoi l’on hait les favoris; comment on se console de n’être point en faveur, maslme 55. Fei>dre, Feinte. Voyez Affec- tation , DlSSOrOLATION. — Pourquoi l’on feint d’être eta- lili dans le monde, maxime 56. — On ne peut feindre l’amour, 70, — Tl faut feindre quelque- fois d’être dupe, 117. — L’hu- milité n’est que soumission feinte, 254- — H est plus facile de feindre ce qu’on n’éprouve pas que de dissimuler ce qu’on éprouve, SSg. Félicité. Voyez Bonheur. Ff.^che. Ce n’est pas toujours par chasteté que les femmes sont chastes, maxime 1. — Elles s’en tiennent rarement à une seule galanterie, 78. — Le moindre défaut de celles qui sont ga- lantes, i3i. — Leur sévérité est un ajustement de plus, 204. — Causes de leur honnêteté, 2o5, 220 et 6o5. — Pourquoi elles affectent d’être inconso- lables, 233. — Ce qui retient leur coquetterie, 241. — Elles la prennent pour de l’amour, 277, — Elles ne connaissent pas toute leur coquetterie, 332. — D’où vient leur sévérité , 333. — Elles surmontent moins leur coquetterie que leur pas- sion, 334. — A quoi leur sert leur esprit, 34o. — Ni leur esprit, ni leur cœur n’est réglé, 346. — Pourquoi elles pleurent leurs amants, 362. — Il ne faut pas parler de sa femme, 364. — Il y en a peu qui ne soient lasses d’être honnêtes, 867. — Principe de leur honnê- teté, 368. — Dans quel cas elles gardent leur premier amant, 396. — Ce qu’elles doivent faire pour ne pas paraître co- quettes, 418. — Ce que par- donnent plus et moins aisé- ment celles qui aiment, 429- — Quand l’amitié leur paraît fade, 440. — Quelle est la passion qui leur sied le moins mal, 466. — Elles aiment l’amant , puis l’amour, 4/1 • — Ea plupart n’ont plus de mérite quand elles n’ont plus de beauté, 474- — Il ne leur sert de rien d’être jeunes sans beauté, ou d’être belles sans jeunesse, 497- — Quand on compte leur pre- mière galanterie, 499- — En quoi une femme jalouse est agréable à son mari, 547- — Dans quel cas une femme est à plaindre, 548. — Ce qu’est une honnête femme, 552. — Ce que la vieillesse est pour les femmes, 562. — Ce qu’un poète italien dit de leur hon- nêteté, 6o5. — Comment elles se rendent, 635. Comment des femmes d’une beauté irrégulière en effacent d’autres plus véritablement belles, Réflexions diverses, p. 281 et 282. — Comment elles peuvent aimer les sciences, p. 3i4. Ferme, Fermeté. Voyez Force (</e rdme , Persévérance, Ré- solution. — On est souvent ferme par faiblesse, maxime 1 1 . — En quoi consiste la con- stance des sages, 20. — Fausse fermeté des condamnés à mort ; ce qu’elle est en réalité, 21. — Fausse constance dans le mal- heur, 24 et 420. — Fermeté contre et dans l’amour, 477- — Il n’y a pas de véritable dou- ceur sans fermeté, 479DES dUIVRES MORALES. ^r’49 Férocité. Voyez (>kuauté. — Elle fait moins de cruels que l’amour- propre, niajimc 6o^. Frit. Comparé à l’amour, maxi- me yS. — Le vent allume le feu, 276; le bois l’entretient, Sîo. FiuÉlitÉ (dans les affections 45o TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE C’est la vanité qui a produit la maladie de la folie, Hd- fl es ions diverses, p. 3li. Force (e«^e«ern/). Nous en avons assez pour les maux d’autrui, maxime 19. — Nous en avons plus que de volonté, 3o; et moins que de raison, 42. — Pourquoi il faut avoir la force d’être méchant, l’iy. Force (de Pâme, du caractère . Voyez FERirexÉ. — Ce n’est pas par elle que nous résistons à nos passions, maxime 122. — Pas de bonté sans la force d’être méchant, 237. Force (de Pesprit). La modéra- tion l’affecte, maxime 18. — Elle tient à la bonne disposi- tion des organes, 44- FoRTu>-E (sort, hasard). Voyez Accidents, Bosheur, Etoile, Occasion. — Elle arrange nos vertus, maximes i et 63 1. — Moins capricieuse que notre humeur, 45. — Notre humeur met le prix à ce qui vient de la fortune, 47- — La fortune fait les héros, 53. — Elle produit nos grandes actions, 57. — Elle décide de la louange et du blâme, 58. — Elle fait tout pour ses favoris, 60. — Le bonheur et le malheur n’en dépendent pas plus que de no- tre humeur, fii. — Ce n’est pas le hasard qui doit nous faire trouver la raison, io5. — C’est la fortune qui met en œuvre le mérite, i53. — Elle nous cor- rige mieux de nos défauts que la raison, i54. — On ne juge des gens que par leur fortune, 212. — Il y a des gens qu’elle contraint de faire des sottises, Sog, — La sagesse est à sa merci. 353. — Il faut savoir profiler de sa fortune, 343. — Elle découvre les qualités ca- chées, 344; ^S vertus et les vices, 38o. — A qui elle paraît le plus aveugle, 391. — Ma- nière de la gouverner, 392. — 11 y a une élévation qui ne dé- pend pas d’elle, 399. — Com- ment elle nous élève quelque- fois, 4o3. — Elle gouverne le monde, 435. — Ce qui arrive quand elle nous élève subite- ment, 449- — On ne peut ré- pondre de sa fortune, 574. Des modèles de la nature et de la fortune, Réflexions diver- ses, p. 3i5-322. — Comment la fortune s’accorde avec la na- ture pour faire des hommes extraordinaires, p. 3i5; quelle y est sa part et celle de la na- ture; ce qu’elle a fait pour Alexandre, Jules César, Pom- pée, Caton d’Utique, le grand Condé etTurenne, p. 3 1 6-32 2. — Voies qu’elle ferme aux vieillards, p. 346. Fortuxe (condition). Voyez Con- dition. — Ce qui rend les for- tunes égales, maxime Si. — Les folies proportionnées à la for- tune passent pour sagesse, 207. — Ce qui change les fortunes , 625. L’air et les manières chan- gent avec la fortune, Réflexions diverses, p. 288. Fortume i^ bonne et mauvaise). Voyez Bokheur, Malheur. FùRTi XE (Faire). Voyez Eléva- tion. FocRGOK. La pelle se moque uu fourgon, maxime 5o~. FouR!»ns. Leur préovance et leur économie, Réflexions di- lerses^ ]). 3o9. France [La). Au siècle de la Ro- chefoucauld, on voit paraître dans ce pavs tous les crimes de l’antiquité, Rc flexions di- terses, p. 343. DES ŒUVRES MORALES. i Frelons, Ils sont vagabonds et fainéants , Ré/lexions diverses , p. Sog. Frivolité. Voyez Légèreté. Fruits. Sur les fruits la fleur s’ef- face aisément, maxime i~^. — Ils ont leur saison, 291. FiJREUR. L’envie est une fureur, maxime 28. — Quand la jalou- sie devient fureur, 32. — La colère est quelquefois la fu- reur de l’orgueil, 601. Gagner > Gain. Où l’amour- propre veut toujours gagner, maxime 83. — Dans quel cas on ferait un bon marclié, 4^4 et 457. Galaîît, Gala>te, Galanterie (dans les affections). Voyez Ai>LîVT, A310UR, Maîtresse. — Il est rare qu’une femme n’ait eu qu’une galanterie , maxime y’i. — Le moindre dé- faut des femmes galantes, i3i. — Ce qui se trouve le moins dans la galanterie, 402. — Quand on compte la première, - Goût des coquettes pour les ieillards qui ont été galants, Hdflexions diverses, p. 323. Galanterie (amabilité^ En quoi consiste celle de l’esprit, maxi- me 100. Gale. C’est l’avarice qui a pro- duit cette maladie, Rc flexions diverses .^ p. 3ii. Gangrène. C’est la jalousie qui produit cette maladie, Ré- flexions diverses, p. 3ii. Générosité. Voyez Désintéres- sement, M.4GNANnnTÉ. — Elle n’est souvent qu’apparente , maxime 246- Le lion en garde quelque apparence, Réflexions diverses.^ p. 307. Gens. Voyez Ho-alme. Gens de chican-r. Voyez Chicane. Gens dit commun. Voyez Peuple. Gens (Honnêtes). Ce qui nous attire leur estime, maxime x65. — Qui sont les faux et les vrais honnêtes gens, 203. — Les honnêtes gens veulent être toujours exposés à la vue de leurs pareils, 206. Geste. Chaque sentiment a ses gestes propres, 255. Gloire. V’oyez Honneur, Répu- tation. — A quoi doit se me- surer celle des grands hommes, maxime Sj. — Pourquoi on élève celle de quelques-uns , 198. — L’amour de la gloire produit la valeur, 21 3. — On veut acquérir de la gloire sans s’exposer, 221. — Comment on aspire à la gloire d’une belle douleur, ’233. — Nous soumet- tons notre gloire au jugement (les hommes, 268. — L’amour de la gloire fait mépriser la mort, 5o4. — Ala guerre, c’est sa propre gloire que chacun recherche, 6i5. Combien celle de César a au- torisé d’usurpations, Réflexions diverses, p. 3oo. — A quelle gloire un roi doit prétendrt-, p. 3i5. — Les vieillards n’y ont presque plus de part ; on en perd plus avec Fàge qu’on n’en acquiert, p. 34^. Gloire (amour-propre, fierté, vanité. Voyez ces trois mots et SE Vanter). C’est la gloire que l’on cherche dans les con- seils qu’on donne, maxime 116. — On se pique , par gloire . de ne pas s’eiuiuver, 141. — Quand il faut être glorieux et quand il ne faut pas l’être , 452 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE Goût (Shns ou). Il ne faut pas disputer du goût, maxime ^6. GoÙT (Bon). D’où il vient, maxi- me 358. Il V a des gens qui ont plus de goût que d’esprit , et réci- proquement; il y a plus de ca- j)rice dans le goût que dans l’esprit ; délinition du goiit , Réflexions diverses, p. 3o4-3o7. — Ses différences entre les hommes, p. 3o5. — Peu de gens en ont un à eux ; il dé- pend de l’amour-propre et de l’humeur, qui nous l’enlèvent, p. 3o6. — Esprits droits qui ont le goût faux, et récipro- quement, p. 3i2. — On ne veut pas paraître faux par le goût ; dans quel cas le goût se- rait vrai, p. 3i3. Goût (inclination). Voyez Hu- meur, Inclination. — Nous y tenons plus qu’à nos opinions, maxime i3; et qu’à notre inté- rêt, 390. — La félicité est dans le goût, 48 et 563. — C’est lui que nous suivons dans nos amitiés, 81. — Com- ment la jeunesse change ses goûts et la vieillesse conserve les siens, 109. — On ne se les donne, ni ne se les ôte, 177. — Ils changent aisément, aSa. — Le goût baisse avec le mé- rite, 379. — La vanité, plus que la raison, le dirige, ^6y. — Les passions ne sont que les divers goûts de l’amour-pro- pre, 53 1. — L’amour- propre croit les avoir perdus quand il les a rassasiés, 563. — Ce qui les fait changer, 623. Le goût se prévient aisé- ment ; il est juge de la beauté, ftc flexions diverses, p. 281. — Les mêmes biens ne le tou- chent pas toujours également, j). 3o3. — Il y a des goûts mauvais qu’on ne laisse pas de suivre; il y a des gens esclaves de tous les leurs, p. 3o5. — La raison doit déterminer notre goût pour les choses; com- ment celui des plus grands rois peut devenir faux, p. 3i4. — Il est malaisé de rendre raison des goûts, p. 323. — D’un goût étrange des femmes co- quettes, et de ses causes, p. 323-325. — L’orgueil est presque toujours maître de nos goûts, p. 344- — f^^i se tourne le goût des vieillards, p. 347. Gouverner, se Gouverner. Voyez CoNDtnRE , Conduite (direction). — On est gouverné plus facilement qu’on ne gou- verne, maxime i5i. — Ce qui gouverne le monde, 435. Grâce (Bonne) . Ce qu’elle est au corps, maxime 67. Elle convient à tout le mon- de, RéflexioTts diverses, p. 288. Grands (Les). Voyez Rois. — Pourquoi on les aime, maxime 85. — Pourquoi leur con- fiance nous flatte, 239. — En quoi ils sont plus malheu- reux que les autres , 522. — Pourquoi le bien qu’ils peuvent faire est trop chèrement ache- té, 542. Grands hozomes. Voyez Hobisies (Grands). Gravité. Ce qu’elle est, maxime . Grecs. Mauvaise foi des Grecs, Réflexions diverses, p. 343. Grossièreté. Elle déroute parfois les habiles, maxime 129. — Les jeunes gens se croient na- turels, quand ils sont grossiers, 372. — D’où vieiment les grossièretés de l’amour-pro- pre, 563. Gi KNo.N. Voyez Singe. Guérir, Guérison. Voyez RkI)i:S OEUVRES MORALKS, /.5i MPDF. — Les nialaciies de rime et ses défauts ne se guérissent pas, mo limes ig] el icj.j. — On guérit la folie, 3i8. — P"n amour, qui est le mieux giu’-ri, 417; mais rien n’en guérit iii- failliblemenl, 459. — Effet de la guérison des passions, .{85. — On se dégoûte des passions, mais on n’en veut pas guérir, 527. — Ce qui empêche la gué- rison de nos déAiuts, 585. Guerre. Comment on s’expose dans la guerre, maxime 219. L’art de la guerre est ])lus étendu que celui de la poésie. Ré llexions diverses^ p. 279. Guillaume. Voyez Orange [Guil- laume (f). H Habile, Habileté. Voyez Fi, FixEssE, Talent. — Ce qu’il v a de plus habile au monde, maxime 4. — Ce que la passion fait du ])lus habile homme, 6. — Les habiles tirent avantage de tout, 59. — Ce que doit faire un habile homme quant à ses intérêts, 66. — Ce que font les plus habiles, i24- — ^’^ qui les déroule parfois, 129. — Pro- bité ou habileté? 170. — Ce qui empêche de devenir ha- bile, 199. — Habileté des niais, 208. — En quoi consiste la souveraine habileté, 244- — Il faut savoir cacher la sienne , 245. — On n’est pas assez ha- bile pour savoir tout le mal que l’on fait, 269. — Profiter des conseils est habileté, 283. — En quoi consiste parfois l’habileté, 288. — Nous ne voulons pas qu’on soit plus habile que nous, 35o. — La nature nous donne une habi- leté cachée, 404. — Qui sont les plus hal)iles devant la mort, 5oi. — T.ia finesse n est qu’iuie pauvre habileté, 529. — Les voleries ])ubliques passent j)Our hahileté, ()o8. — Bonté ou ha- bileté? 620. — Quelle est la plus grande habileté des hom- mes les moins habiles, 639. Différences d’habileté, Ré- flexions diverses, p. 327. Habitude. Voyez Coutume. — Son effet sur les vieillards, maxime 109. — Habitude de se déguiser, 119. — Elle nous empêche de sentir les défauts de nos amis, 426. — ."Mauvais effet d’une certaine habitude de l’esprit, 482. Nous nous accoutumons à tout ce qui est à nous. Ré- flexions diverses , p. 3o3. — C’est par accoutumance que les vieillards supportent leur triste vie, p. 348. Haixe, Haïr. Les hommes haïs- sent leurs bienfaiteurs, et ces- sent de haïr leurs ennemis, maxime 14. — Ce qui nous at- tire surtout la haine des au- tres, 29. — Pourquoi l’on hait les favoris, 55. — L’amour est bien jirès de la haine, 72. — Quand on est le plus près de haïr sa maitresse, m. — Ce ne sont pas ceux qui nous iiaïssent qu’il nous est le plus difficile d’aimer, 32 1. — La haine moins implacable que l’envie, 328. — Ce quon hait dans la flatterie, 329. — Effet d’une haine trop vive, 338. — De celles que forme l’amour- propre ; il se hait quelquefois lui-même, 563. Hannetons. Image des hommes inconsidérés et sans dessein , Réflexions diverses, p. 309. Hasard. V’ovez Fortune. 54 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE Héliogabale , empereur romain. Ses prostitutions , Réflexions diverses, p. 343. Héros. Voyez Hommes (Graxds). — Ce qu’ils sont, à la vanité près, maxime a4. — Ce qui les fait, 53. — n y en a en mal comme eu bien, i85. — I^eur intrépidité, 217. Heureux. Voyez Bonheur. Hiboux. Ils craignent la lumière, Réflexions diverses, p. 3o8. Hirondelles. Elles suivent tou- jours le beau temps, Réflexions diverses, p. 809. Histoire. Elle montre également les grands événements et les médiocres, Réflexions diverses, p. 33i. Hollande, Hollandais. Conduite inconséquente de ce peuple à l’égard de la maison d’Orange , Réflexions diverses, p. 33" et 338. — Ils soutiennent l’Es- l)agne, après s’i'tre révoltés contre elle, p. 338. Hoslmage. Comment le vice rend hommage à la vertu, maxime î8. Ho.’»t5rE d’esprit. Dans quel cas il serait embarrassé, maxime 140. HoM3rE. Comment les hommes sont vaillants, maximes i, 2i3, 2i5, 219, 220. — Effet de la ’ passion sur les plus simples, 8. — Les hommes sont sujets à perdre le souvenir des bien- faits et des injures, 14. — D’où vient leur modération, 17 et 18. — Comment la plupart meurent, 28. — Les héros sont faits comme eux, 24. — Tous les hommes sont également or- gueilleux, 35. — Leur cœur entraîne leur esprit, 43. — Pré- tention de ceux qui se croient flu mérite, 5o. — Ils se flattent à tort de leurs grandes actions, 5/. — De quoi dépend leur bonheur et leur malheur, 61. -— Peu d’hommes connaissent l’amour, 76. — Pourquoi ils aiment la justice, 78. — Com- ment ils entendent l’amitié, 83. — Ce qui les fait vivre en société, 87. — Ne pas détrom- per l’homme content de lui- même, 92. — Leur ingratitude parfois excusable, 96. — Ils ne connaissent pas leur cœur, io3. — Ils ont leur point de per- spective, 104. — Ceux qui n’auraient jamais été amou- reux, i36. — Pourquoi il y en a si peu d’agréables dans la conversation, 189. — Ils préfèrent la louange au blâme utile, 147. — Il en est qui avec du mérite déplaisent ; d’au- tres qui plaisent avec des dé- fauts, i55. — Singulier mérite de quelques-uns, i56. — D’où viennent les plus grands mal- heurs des hommes, i83. — Bornés dans leurs vertus et dans leurs vices, 189. — Il y en a qu’on ne peut soup- çonner de mal, 197. — Habi- leté des hommes niais, 208. — Il V en a qui ressemblent aux vaudevilles, 211. — Ils ne ju- gent des autres que par la vo- gue, 212. — Quand s’annonce le déclin de leur corps et de leur esprit, 222. — Ceux qui sont heureux ne se corrigent guère, 227. — Danger de faire du bien aux hommes, 288. — Pourquoi ils sont fidèles dans leurs amitiés, 247. — Effet dif- férent de leurs défauts et de leurs qualités, 25 1. — Ils nous sont tous contraires, 268. — Ils ne savent jamais tout le mal qu’ils font, 269. — Ce qui de- vrait humilier les hommes de mérite, 272. — De certains hommes qu’on approuve dans DES ŒUVRES MORALES. ’i le monde, 278. — Le mérite (les hommes n’a qu’une saison, 9.91. — Leur humeur a diver- ses faces, 292. — Principe se- cret de leur reconnaissance , 298. — Pourquoi le ridicule de quelques-uns ne paraît pas, 3 1 1 . — La plupart ont des pro- priétés cachées, 344- — ^^^ savent être A’ieux, 423. — On connaît mieux les hommes qu’un homme, 43^. — Com- ment il faut juger de leur mé- rite, 437. — Ils ne se croient jamais inférieurs en tout même à ceux qu’ils estiment le plus, 452. — Ils respectent la vertu, si méchants qu’ils soient, 489. — Comment ils ajoutent à leurs défauts naturels, 493- — Us ont parfaite conscience de leurs fautes, 494- — Comment Dieu punit l’homme du péché ori- ginel, 509. — Preuve qu’il n’a pas été créé comme il est, 523. — Comment et pourquoi il est misérable, 627 et 538. — Il vaut mieux étudier les hommes que les livres, 55o. — Ce qui les rend idolâtres d’eux-mê- mes, 563. — Ce qui retient leur avidité , $78. — Ce que pro- duit leur aveuglement, 585. — Comment les rois font des hom- mes, 6o3. — On ne trouve dans l’homme ni le bien ni le mal dans l’excès, 610. — Pour- quoi les hommes entreprenants réussissent le mieux auprès des femmes, 635. Pourquoi, aimant la société de leurs semblables, ils ne sa- vent pas la ftiire durer, Bé- P exions du erses, p. 282. — Ils ne veulent pas se laisser voir tels qu’ils sont, p. 286. — Il y en a qui ont plus d’esprit que dégoût, et réciproquement, p. 3o4. — Différences dans leur goût, p. 3o5. — De leurs rap- ports avec les animaux, p. 307- 3 10. — Il y a autant d’espèces d’hommes que d’espèces d’ani- maux; ce qu’ils sont à l’égard des autres hommes, p. 307 et 3 10. — Combien il y en a qui vivent aux dépens des autres, p. 307. — Ils veulent paraître ce qu’ils ne sont ])as , p. 3ii. — Il y en a qui sont nés faux ; chez d’autres, niélango de faus- seté et de droiture dans l’es- prit et dans le goût ; un même sentiment ne convient pas à tous, p. 3 12. — Ce qui arri- verait s’ils s’en tenaient à leurs propres talents, p. 3i3. — Presque tous se trompent dans le prix qu’ils mettent aux cho- ses, p. 3i4- — Différences dans leur habileté, p. 327. — Ils sont nés intéressés, cruels et débauchés, p. 343. — Ils ne peuvent soutenir le poids de l’amitié, p. 345. Hommes (Grands) . Voyez Héros. — Ce n’est pas par force d’àme qu’ils supportent l’infortune , maxime 24. — A quoi doit se mesurer leur gloire, 157. — Il n’appartient qu’à eux d’avoir de grands défauts, 190. — Comment on veut borner leur ambition, 3o8. — A quelle con- dition on est un grand homme, 343. — Ce qui leur fait mépri- ser la mort, 5o4. Comment la nature et la fortune s’entendent pour pro- duire des hommes extraordi- naires, Réflexions diverses^ p. 3i5. Honnêtes gens .Voyez Gens (Hon- nêtes). Honnête ho:m:«e (homme d’hon- neur). Voyez Gens (Honnêtes). Honnête hom-aee ( homme bien élevé). Quel est le vrai honnête !rjG TAHLF. ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE homme, maxime -joj. — Il peut aimer comme un fou, non comme un sot, 353. De la société des lioimétes gens , Réflexions dUerses, p . 28 a . Honnêteté [des femmes]. Vovez Chasteté. — Leur sévérité est un ajustement de plus , maxime 2o4- — Causes de leur honnê- teté, 2o5, 220 et 3(i8. — Elles s’en lassent bien A-ite, 367. — En quoi elle consiste, 6o5. HoNKEUR. Voyez Considération, Gloire, Réputation. — Ses apparences ne peuvent cacher les passions, maxime 12. — On n’est brave que pour sauver son honneur, 219. — L’hon- neur acquis est caution de l’honneur futur, 270. Honneur Se faire). Voyez Pi- quer (Se}. Honte {en général’), Honteux. Quand on est honteux d’avoir aimé, maxime 71 . — Dans quel cas nous serions honteux de nos plus belles actions, 409. — On peut toujours réparer sa honte, 412. — Ce qui la rend si douloureuse, 44^- Honte (Crainte de la). Voyez Déshonntîur. — Elle produit la valeur, maximes 21 3 et 220. — Elle retient notre malignité, 23o. — Quand on a honte de ne pleurer pas, 233. Honte (timidité). Voyez Timi- dité, Humeur (disposition d’esprit ou de caractère). Voyez Goût, Inclinations. — La bonne for- tune lui donne du calme , maxime 17. — Elle met le prix à tout, 47- — Le bonheur et le malheur dépendent d’elle, 61. — Elle a plus de défauts que l’esprit, 290, — Ses di- verses faces, 292. — De quoi elle dépend, 488. Elle conduit notre goût. Ré flexions diverses, p. 3o6. — Elle altère les plus grandes qualités ; un esprit adroit se plie à celle des autres, p. 326. — Elle détermine le ton de la raillerie, p. 328, — Le temps la change; le changement de l’humeur conduit les vieillards à la retraite, p. 345. Hujieur (caprice). Voyez Ca- price. — El!e produit souvent lesgrandes et éclatantes actions, maxime 7. — Plus capricieuse que la fortune, 45- — Les fous et les sots ne voient que par elle, 41 4- — Ell^ gouverne le monde, 435. Humeurs {du corps). Leur em- pire secret sur notre volonté et nos actions, maxime 297. Hi MiLiATiON , Hltiilier. Ce qui devrait humiUer le plus les hommes de mérv e , maxime i~ % . Humilité. Ce qu’elle est souvent, maxime 20 4- — En quoi elle consiste réellement, 358. — On veut être dévot, non pas humble , 534. — Comment Dieu entend qu’on pratique l’humilité, 537. Hypocrisie. Elle est un hommage à la vertu, maxime 218. — Hy- pocrisie dans les afflictions, 233. Ignorance, Ignorer. Ce n’est pas l’ignorance qui nous rend le plus opiniâtres, maj/wie 234- — Les hommes nous sont con- traires par ignorance, 268. — Ignorance heureuse dans l’a- mitie et dans l’amour, 441. — D’où viennent celles de la- niour-propre, 563. Imagination. D’où vient qu’elle DES OEUVRES MORALES. /.n: n’a rien de fie, maxime iSy. — Elle ne saurait inventer toutes les contradictions de notre cœur, 478. Imitation, Imiter. Voyez Copie, Exemple. — Comment nous imitons les bonnes et les mau- vaises actions, maxime 280. — L’imitation est toujours mal- heureuse, 618.

y a toujours du faux dans 

l’imitation ; pourtant on aime à imiter, Réflexions Jif erses , p. 287. Imperfection. Voyez Défaut , Eaiblesse. — L’orgueil nous épargne la df)uleur de connaître nos imperfections, maxime 36. — L’imperfection relève par- fois l’éclat des choses, 627. Lmpertinence {dans la manière dfêtre . Ce qui y conduit les jeunes gens, maxime 495. Impossibles ((]hoses). Pourquoi nous nous imaginons que les choses sont impossibles, maxi- me 3o. — Il y a peu de choses impossil)les, 248. Imposture, oyez Fausseté, Meksonge. — Dans quel cas la simplicité est imposture, maxi- me 28g. Imprudence , Imprudents. Les imprudents ne savent profiter de rien, maxime Sg. Inclinations. Voyez Goût ; der- nier article), Humeitr. — Elles nechangent guère, max/’/wf 2J2. — Celles de l’amour-propre, 5fi3. Incommode, Incommoder. Quand on incommode les autres, maxi- me 242, et Réflexions diverses, p. 283. — Il y a parfois avan- tage à être incommode, wax//«t’ 4o3. — Quels sont les sots les plus Incommodes, 4oi. Ce qui rend les jeunes gens incommodes. Réflexions diver- ses, p. 327. — Avec de l’esprit, on est souvent incommode , p. j3o. Inconstance {dans les goûts et dans les idées]. Voyez Chan- geant, Légèreté. — Nous dés- ajjprouvons ce que nous avions approuvé, maxime 5l. — On est aussi différent de soi que des aiUres. i35. — Deux sortes d’inconstance ; quelle est la plus excusable, 181. — Incon- stance de l’amour-propre, 563. liC temps produit l’incon- stance dans les désirs et dans les goûls , Réflexions diverses, p. 3o3. Inconstance {dans les affections). ^’oyez Infidélité. — Ce qui la produit dans l’amitié, maxime 80. — La constance en amour n’est que de l’inconstance, 173. — Pourquoi amants et maî- tresses ne peuvtnt se plaindre de l’inconstance, 677. De l’inconstance. Réflexions diverses, p. 343-345. — Il n’t st pas juste de lui imputer uni- quement les changements de l’amour , p. 343 et 344- — Daiis quel cas elle serait in- connue, p. 345. Indifférence. Dans quel cas on ne doit qu’indifférence à ses amis, maxime 434- — On ne peut approcher de la mort avec indifféience, 004. Indiscret, Ini>iscrétion. La con- fiance des grands n’est qu’in- discrétion, maxime 289. — Les femmes pardonnent plus aisé- ment l’indiscrétion que l’infi- délité, 429. — Nous sommes les premiers indiscrets pour nous-mêmes, 584- Indulgence. Voyez Pardon, Par- donner. Infidélité {dans les affections), Vovez Inconstance, — l/iiifi458 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE délité devrait éteindre l’aïuour, mac’ime SSg. — Par quelles infidélités on se décrie le plus, 36o. — Dans quel cas la fidé- lité ressemble à l’infidélité , 38 1. — Les femmes pardonnent moins les petites infidélités que les grandes indiscnHions, 429- — Dans quel cas nous la dési- rons, 58i. Infirmités. Celles des vieillards les amusent, Bé flexions diverses, p. 347. Inflammation. Quelle passion produit les inflammations de poitrine, Réflexions dwerses , p. 3il. Infortune. Voyez Malheur. Ingrat, Ingratitude. Voyez Re- connaissance. — L’ingratitude se tourne en haine, maxime 14. — C’est quelquefois le bienfai- teur qui est cause de l’ingrati- tude, 96. — Comment la re- connaissance devient ingrate, 226. — On est ingrat pour les grands services, 299. — Dans quel cas on ne trouve guère d’ingrats, 3o6. — Ce n’est pas un grand malheur d’obliger des ingrats, 3 17. — Comment on s’expose à l’ingratitude, 3ig. Injures. Les hommes les ou- blient, maxime 14. — Dans quel cas on en dit aux princes, 320. Injustice. Celle des passions , maxime 9. — Ce que produit la crainte de l’injustice, 78 et 578. — Le monde ne fait pas toujours injustice au mérite , 455. — Pourquoi on la blâme, 58o. Voies que l’injustice des au- tres ferme aux vieillards, Bé- flexions diverses, p. 34f>. In"kocence, Innocent. Il s’en faut que l’innocence trouve autant de protection que le crime. maxime 465. — Comment cer- tains crimes deviennent inno- cents, 608. Insomnie. Quelle passion la pro- duit, Réflexions diverses, p . 3 1 1 . Instinct. Heureux instinct de certaines gens, Réflexions di- verses, p. 3o5. Intérêt (égoisme). Voyez A310UB- pkopre. — L’intérêt pris pour vertu, maxime i. — Celui des passions, 9, — Il prend toutes les formes, 39. — Il aveugle les uns, éclaire les autres. 40. — Il produit l’amitié que l’on porte aux grands, 85. Intérêt (objet, but, avantage), Intéressé. Comment on doit régler ses intérêts, maxime 66. — L’amitié est un ménagement d’intérêts, 83. — Conseils in- téressés, 116. — C’est par in- térêt qu’on blâme les finesses, 124. — On ne loue que par intérêt, i44» 53o et 597. — Les vertus viennent se perdre dans l’intérêt, 171. — Il nous fait moins manquer au de- voir que l’ennui , 172. — Il y a une curiosité d’intérêt, 173. — H se sert de la vertu aussi bien que du vice, 187. — C’est lui qui cause les afflic- tions, aSa. — Pourquoi l’on méprise les petits intérêts, 246. — L’intérêt met en œuvre ver- tus et vices. 2 53. — Il étouffe le bon naturel, 275. — Ce n’est que dans de petits intén’ts que nous ne sommes pas dupes des apparences , 3o2. — L’intérêt produit souvent nos bonnes ac- tions, 3o5. — Nous y tenons moins qu’à nos goûts, 390. — Il y a encore plus d’envieux que d’intéressés, 486. — Com- ment l’avarice entend diverse- ment ses intérêts, 49 1 et 492 . — L’intérêt est l’âme de l’amourDES OEUVRES MORALES.

propre, 5 10. — Clairvoyance de l’amour-propre sur ses in- térêts, 563. — Pourquoi nous respectons ceux du prochain , 578. — C’est par intérêt qu’on blâme le vice et qu’on loue la vertu, 597. — Part de l’intérêt dans les victoires, à la guerre, 61 5. — Quand les intérêts par- ticuliers détournent du bien pu- blic, 6^9. — La paresse se rend maîtresse de nos intérêts, 63o. Il faut s’accommoder aux intérêts des aulres, Réflexions diverses, p. 283. — Dans la so- ciété, l’accord des intérêts est nécessaire, p. 285. — Un es- prit adroit avance les siens en ménageant ceux des autres , p. 826. — On peut entendre les affaires sans s’appliquer à son intérêt particulier ; il y a des gens habiles qui n’enten- dent pas leur intérêt ; d’autres, au contraire, qui n’entendent que celui-là, p. 327. — Tous les hommes sont nés intéressés, p. 343. — Le temjjs change les intérêts, p. 345. Intrépidité. Voyez Valeur. — Sa définition, maxime 217. — Elle est nécessaire dans les con- jurations, 614. Intrigue (^galante). Voyez Ga- lant. Ivresse. La jeunesse est une ivresse continuelle, 271. Jacques 11, roi d’Angleterre. Il était d’abord opposé [étant en- core duc d’York) au mariage de sa fille Marie avec le prince Gui Uaume d’Orange, /?c//ex/o«i diverses, p. 339- — Deux jours avant ce mariage, il n’en savait rien encore, p. 3/fo. Jalousie {en général). Voyez En- vie. — La jalousie fut peut-être l’unique cause de la guerre en- tre Auguste et Antoine, maxime 7. — Les hommes nous sont contraires par jalousie, 2H8. Jalousie [dans les affections’). En quoi elle est excusable et dif- fère de l’envie, ma.rïme 28. — Elle se nourrit dans les doutes ; quand elle devient fureur ; quand elle finit, 32. — Son véritable mobile, 324- — Ce qui l’empêche quelquefois, 336. — Dans quel cas il ne faudrait pas être jaloux, 359. — La jalousie naît avec l’a- mour, mais ne meurt pas tou- jours avec lui, 36i. — Pour- quoi les coquettes la feignent, 406. — Ce qui la rend si dou- loureuse, 446. — On n’ose l’avouer, et cependant on s’en fait honneur, 472- — Ceux qui la causent n’en ont pas pitié, 5o3. — Son remède, 5i4. — En quoi une femme jalouse est agréable à son mari, 547. De l’incertitude de la jalou- sie; ses effets; comparée au supplice de Sisyphe, Rc flexions diverses, p. 3oi et 3o2. — C’est une peine attiicliée à la vieillesse de l’amour, p. 3o3. — Quelles maladies elle cause, p. 3ii. Jaixisse. Par quelle passion cette maladie est {)roduite , Ré- flexions diverses.^ p. 3 1 1 . Jean IF, roi de Portugal (d’abord duc de Bragance). Il devient roi malgré lui , Réflexions di- verses, p. 334. Jr.uvESSE, Jeu>tîs gens. Comment la jeunesse change de goûts, maxime 109. — Effet de l’édu- cation des jeunes gens, 261. — Ce qu’est la jeunesse, 271. — De ses passions , considérées 46o TABLE ALPHABÉTIQUE ET AIS’ALYTIQUE par rapport nu salut, 841. — La plujiiirt des jeunes gens se croient naturels, quand ils ne sont que grossiers, 3--’.. — Les jeunes fous le sont moins que les vieux, 444’ — Les plaisirs de la jeunesse sont interdits à la vieillesse, 4^1- — Ce que doivent être les jeunes gens en entrant dans le monde, 495. — Jeunesse sans l)eauté, et beauté sans jeunesse sont inu- tiles, 497. Travers des jeunes gens, Ré fierions dh erses, p. 287. — La jeunesse de l’amour com- parée à celle de la vie, p. 3o2. — Les jeun.es gens ont d’ordi- naire l’esprit enjoué et mo- queur, sans l’avoir sérieux, p. 327. — Leurs voies sont fer- mées à la vieillesse, p. 346. Joyeuse (Henri de), dit le Père Ange, duc et pair, maréchal de France et amiral. Singu- lières vicissitudes de sa vie, Reflexions diverses^ p. 332 et 333. JuGE’^nîNT (faculté de l’esprit). Voyez Sens (Bon). — Personne ne se plaint de son jugement, majime 89. — Il n’est pas dis- tinct de l’esprit; sa définition, 97. — C’est de lui que procède le bon goût, 258. — On n’est jamais sot avec du jugement, 456. Jugement (opinion), Juger. Voyez Opinion. — Comment on juge bien des hommes et des affaires, marime 104. — H est difficile de juger d’un pro- cédé, 170. — Nous soumettons notre réputation au jugement des hommes, 268. — Comment il faut jugerdu mérite, 4^7’ — Le monde juge mal, 455. — Nos ennemis nous j ugent mieux que nous mêmes, 458. — Ce qui nous empêche de bien ju- ger des sentences qui prouvent la fausseté des vertus, 617. Ce qui nous empêche de bien juger. Réflexions diverses, p. 3of). Juges, Justice. Ce qu’est l’a- mour de la justice, maximes 78 et 578. — On réruse des juges pour les plus petits in- térêts, 268. — Ce qu’est la justice des juges modérés , - Justesse. La raillerie demande une grande justesse; la jus- tesse est une des conditions de l’esprit brillant, Réflexions di- verses^ p. 828. Langage. Il conserve l’accent du pavs, maxime 342. Langueur. Voyez Paresse. — La modération n’est que langueur de l’àme, 298. Quelle passion produit les langueurs, Ré fie rions diverses, p. 3ii. Lapin. Il s’épouvante et se ras- sure en un moment. Réflexions diverses, p. 809. Laquais. Courage d’un laquais sur l’échafaud, maxime 5o4. Lak3ies. Voyez Afflictions , Pij:urer. — Larmes vite sé- chées, maxime 233. — Il v en a de trompeuses, 878. Légèreté (inconstance). Voyez Changeant, Inconsta:;cc. — Comment nous en prévenons le reproche de la part de nos amis, maxime 179. — Celle de l’esprit produit l’inconstance , 181. — Son effet quant ;iux défauts et aux qualités, 498. L’inconstance en amour, quand elle vient de légèreté. DES OKUVRES MORALES.

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est la moins excusable, Ec- [ fierions diverses, p. 343. Léopotd /*, fiiipprenr d’Alle- magne. Son faible caractè-re et .sa grande puissance, Réflcrions diverses, p. 338. LÉTHARGIE. Par quelle passion cette maladie est produite, Rè’ /Jetions diverses^ p. 3ii. Liancourt. Cette terre comparée à celle de Cliantillv, Ré flexions diverses, p. 281 . Libéralité. Voyez Donner. — Ce qu’on donne le plus libé- ralement, maxime iio. — La libéralité est moins opposée à l’économie que l’avarice, 167. — Elle n’est que vanité de donner, 263. Dans quel cas des libéralités sont égales , quoique diffé- rentes, Réflexions diverses, p. 279 et 280. Liberté. Dans le monde, il faut que chacun conserve la sienne, Réflexions diverses, p. 283. Lieutenants généraux. Beau- coup apprennent à paraître maréchaux de France , Ré- flexions diverses, p. 289. Lièvre. Cet animal a peur de tout. Réflexions diverses, p. 3og. Limites. Voyez Bornes. — Celles de la coniiance sont difliciles. Réflexions diverses, p. 296. Lion. Cet animal garde quelque apparence de gcuiérosité. Ré- flexions divei-ses, p. 307. Livres. Il vaut mieux étudier les hommes que les livres, maxime 55o. Loi. Quelle est la moindre et la plus suivie, ma rime 447* Louange, Louer. A quoi tient qu’on loue nos actions, maxime 58. — On loue à tort la pru- dence , 65. — L’envie con- tiainte de louer le mérite, 90. — On loue son cœur; on n’ose louer son esprit , 98. — On donne des louanges pour en recevoir, i43. — La louange est toujours intéressée; com- ment on la donne et comment on la reçoit, i44. — Louanges empoisonnées, i45. — Pour- quoi on loue, 146, 53o et 533. — On préfère la louange au blâme utile, 147. — H y a des louanges qui médisent, 148. — Pourquoi on refuse les louan- ges, 149 et 596. — Leur effet, i5o et 598. — Pourquoi on loue Con dé et Tu renne, 198. — Quelle est la seule bonté loua- ble, 237. — De ceux qui ont mérité de grandes louanges , 272. — La magnanimité est un moyen d’obtenir des louanges, 285. — Louange injurieuse, 320. — Ceux qu’on louedebon cœur, 356. — Louer les belles actions, c’est s’y donner part, 432. — C’est pour être loué qu’on se blâme, 554- — Pour- quoi on loue la vertu, 597. D’une façon de louer en blâmant , Réflexions diverses , p. 328. — Le titre de bel esprit n’est plus une louange, p. 329. Louis XIII, roi de France. II fait emprisonner sa mère, Ma- rie de Médicis, Réflexions di- verses , p. 332. — Défiance réciproque entre lui et le car- dinal de Richelieu ; il lui sa- crifie néanmoins Cinq-Mars, et suit aveuglément les volontés du cardinal, p. 334 et 335. Louis XIV^ roi de France. Sa liaison étroite avec le roi d’Angleterre Charles II; il lui donne des sommes considé- rables; il accorde la paix à l’Espagne, à l’Allemagne et à la Hollande, Ré p exions diverses , p. 339. — Comment il di- vise habilement ses ennemis; A62 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE il préfère la gloire de la paix à la gloire de nouvelles con- quêtes, p. 342. — Ses exem- ples soutiennent la France, p. 343. Loup. Cet animal est ravissant et impitoyable, Réflexions di- verses, p. 307. Luculliis. Combien il a fait de gens voluptueux , Réflexions diver- ses, p. 3oo. Lumière (en général). Elle fait paraître les objets, maxime 38o. Lumlèke {de r esprit). Voyez Con- naissances , lGNOR.îiCE. Sa- voir. — La lumière de l’esprit pénètre les choses, maxime 97. Les lumières d’un grand esprit n’ont pas de bornes, Réflexions diverses, p. 326. Luxe. Ses effets sur la destinée des peuples, maxime 629. M Magie. Celle de l’amour-propre, maxime 563. Magistrat. Dans quel cas un ma- gistrat est faux; un magistrat serait ridicule de se battre en duel. Réflexions diverses, p. 3i3 et 3i4. Magnaaimité. Voyez Désinté- ressement , Générosité. — Pourquoi la magnanimité mé- prise tout, maxime 248. — Sa définition, 286 et fiaS. MAÎTRESSE.Voyez Amant, Amour. — Quand on est près de haïr une maîtresse , maxime 11 1 . — Pourquoi elles ne s’en- nuient pas avec leurs amants , 3 12. — Quand il est le plus difficile de leur être fidèle , 33 1. — On ne les aime pas pour elles-mêmes, 374. — Quand les amants voient les défauts de leurs maîtresses , . — Pourquoi elles ne peuvent se plaindre de la lé- gèreté, 577. — Pourquoi elles demandent la sincérité à leurs amants, 637. Mal (en général). Il a ses héros comme le bien, maxime i8b. — Il ne doit surprendre chez personne, 197. — Pourquoi on y croit aisément, 267. — La fin du mal est un bien , 5 19. — On ne le trouve pas à l’excès dans l’homme, 610. Mal (ywe Pan fait). Celui que nous faisons nous nuit moins que nos bonnes qualités, maxi- me 29. — Moyen d’en faire im- punément, 121. — Nous le re- grettons moins que nous n’en craignons les suites, 180. — Il est contagieux, 23o. — Quelquefois il est moins dan- gereux que le bien, 238. — On ne sait jamais tout le mal que l’on fait, 269. Mal (que Con souffre). Voyez Malheur , Maux. — Quels doivent être nos sentiments pour celui qui nous fait du mal après nous avoir fait du bien, maxime 229. Maladie. Elle n’est pas loin de la santé, maxime 188. — Celles de l’àme ne se guérissent point, 193. — Il y en a que les remèdes aigrissent, 288. — D une ennuyeuse maladie, 633. Les maladies sont attachées à la trop longue durée de la vie, Re flexions diverses, p. 3o3. — De leur origine, p. 3 10 et 3ii. — Pourquoi l’âge d’or en était exempt, p. 3io. — Les vieillards n’ont devant eux que des maladies, p. 347- Malheur, Malheureux. A oyez Mal, Maux. — Comment les grands homme? supportent le malheur, maxime 24. — Il est DES ŒUVRES MORALES.

moins diflicile à supporter que le b inheur, aa. — On n’est jamais si maliieureux qu’on croit, 49 et 572. — Pourquoi 0}i se tait honneur ou on se console d’être malheureux, 5o et 573. — D’où dépend le mal- heur, 61. — Il vaut mieux le supporter que le prévoir, 174. — Quels sont nos plus grands malheurs, i83. — Comment nous nous consolons de ceux de nos amis , aSS. — C’est parfois un pins grand malheur, en amour, d’être détrompé que trompé, 895. — Fausse con- stance dans le malheur; com- ment nous le supportons, 420. — On doit être sensible à celui des amis même ingrats, 434- — Pourquoi nous plaignons ceux de nos ennemis, 4É>3. — On est malheureux d’être guéri des passions, 485. — Comment et pourquoi les hommes sont malheureux, 627 et 538. — Où le malheur va d’ordinaire, 55 1 — D’une sorte de bon- heur dans le malheur, 570. — Le malheur de nos amis ne nous déplaît pas, 583. Les malheurs imprévus cau- sent l’apoplexie, fié flexions diverses, p, 3i i. Malhonnête horliie. U est insup- portable d’être obligé à un malhonnête homme, maiime 317. ^LU-ICE, MAilGNlTÉ. Voyez MÉ- CHANCETÉ. Manières. Voyez Air , App.- KENCES. Marchands. Pourquoi ils sont probes, maxime 2 23. Marché. Dans quel cas on ferait un bon marché, maxime 454- Mari. En (juoi il lui est agréable d’avoir une femme jalouse, maxime b^y. Qui répond aux maris de la conduite de leurs femmes, Réflexions diverses^ p. 324- Mariage. Il n’y en a point de délicieux, maxime 11 3. Quelle maladie est produite par l’ennui du mariage, Bc- flexions diverses, p. 3il. Marie, princesse d’York , fille de Jacques II, roi d’Angleterre, et mariée à Guillaume III , encore prince d’Orange. Com- meut elle fut mariée à ce prince, Réflexions diverses, p. 339-342. — Conséquences de ce ma- riage, p. 342. Marias. Combien il a fait de gens vindicatifs, Réflexions diverses, p. 3oo. Masaniello. Simple vendeur d’her- bes , il se rend maître de la ville de Naples ; mais cette puissance ne dure que quinze jours, Réflexions diverses, p. 335 et 336. Maux. Voyez Mai., Maeheur. — Nous supportons aisément ceux d’autrui, maxime 19. — - Ceux dont la philosopliie triom- phe, et ceux auxquels elle suc- combe, 22. — Compensation des biens et des maux, 52. — La prudence se sert contre les maux des vertus et des vi- ces, 182. — Nos propres maux nous portent à la pitié, 264. — Comment on s’en console, 325. — Dans quelle mesure nous les sentons, 339 ^* 528. — Dans la vieillesse, on vit pour les maux, non plus pour les plaisirs, maxime 43o, et Ré- flexions diverses, p. 3o3. — Excessifs, on ne les sent plus, maxime 4^4- — La jalousie et la mort sont les plus grands de tous les maux, 5o3 et 5o4. Maximes. Voyez Sentences. Méchanceté , Méchant. Mali/,64 TABLE ALPHAliÉïiQUE ET ANALYTIQUE gnité de notre nature, maxime a3o. — Quand les méchants sont le plus dangereux , a84- — La malice n’est pas la prin- cipale cause de la médisance, 483. — Les méchants mêmes respectent la vertu, 489. La moquerie doit être exempte de malignité , Rii- fl ex ions diverses, p. 827 et SîS. Mécompte. Ce qui fait le mé- compte dans la reconnaissance, maxime 2 25. Ce que produit le mécompte de nos jugements, lie flexions diverses, p. 3 12. Médée. Ses poisons et ses parri- cides, Réflexions diverses, j). 343. Medicis (Marie de) , reine de France. Ses malheurs , Ré- flexions diverses, p. 33 1 et 332. — C’est elle qui a élevé Riche- lieu à la dignité de cardinal et de premier ministre ; ingra- titude de ce dernier ; elle avait peu de vertus et de défauts qui la dussent faire craindre ; elle est morte de misère et presque de faim, p. 332. MÉoiRF, Médisance. On médit de soi plutôt que de n’en rien dire, maxime i38. — Il y a des louanges qui médisent , 148. — La vanité est cause de médisance, 4^3. Il ne faut pas médire de l’amour , Réflexions diverses , p. 3x1. MÉFIAîiCE. Voyez DÉFIANCE. MÉ.MOIRE. Chacun se plaint de la sie)ine, maxime 89. — Nous en avons trop et trop peu, 3i3. Meksokge. Voyez DÉGuiSE,’»rEîiT, Fausseté, Imposture. — D’où vient notre aversion pour le mensonge, maxime (i3. Méprendre (Se). Voyez Trom- per (Se). MÉPRIS (</ue ton ressent). On méprise ceux qui n’ont aucune vertu, maxime i8f). MÉPRIS [que ton inspire). La modération est une crainte de mériter le mépris, maxime 18. — Le craindre , c’est le mé- riter, 322. Les vieillards sont mépri- sés. Réflexions diverses, p. 347. Mépris de la mort. oyez Mort. Mer. Elle est une image de l’a- mour-propre, mn.iime 563. Comparaison entre la mer et l’amour. Réflexions diverses^ p. 299 et 3oo. Mérite. Voyez Qualité , Ta- lent, ERTu. — Singulière pré- tention de ceux qui croient avoir du mérite, maxime 5o. — Comment nous jugeons du mérite de nos amis, 88. — Ne pas détromper ceux qui s’en croient, 92. — Marque d’un mérite extraordinaire, 95. — Pourquoi nous exagérons celui des autres, i43. — C’est à son mérite qu’on attribue les louanges qu’on reçoit, i44- — Rôle de la nature et de la fortune à l’égard du mérite, i53, et Réflexions diverses, p. 3i5 et 3 16. — Quelquefois le mérite est loin de plaire, maxi- me i55. — Singulier mérite de certains hommes, i56. — Le vrai mérite dépassé par la mé- diocrité, 162. — Il attire l’es- time des honnêtes gens, i65. — Il est moins récompensé que ses apparences, iGfi. — Triste mérite de certains hommes, 273. — D’une façon de faire valoir notre mérite, 279. — Il a sa saison , comme les fruits , 291. — D’un certain mérite que ne peut avoir la modéra- tion , 293. — Le goût baisse avec le mérite , 879. — Il y a DES ŒUVRES MORALES.

nne élévation naturelle qni est encore au-dessus fie lui, 399. — Il a du mérite sans éléva- tion, 400. — (’e qu’est pour lui l’élévation, ijoi- — Comment il est parfois rceom|)ensé, .(o3. — Des emplois qui sont au- dessous et au-dessus de notre mérite, 4 ’9- — Comment on doit juger du mérite, /j. — Comment le monde juge du vrai et du faux mérite, /ô3. — Ce que dure le mérite des fem- mes, 474- — ^’^ n’est pas pour leur mérite que nous regret- tons nos amis, (119. Quel est le plus grand mé- rite de la société des hon- nêtes gens, lié flexions dU’crscs, p. 282. Métamorphose. Les transforma- tions de l’amour-propre pas- sent celles des métamorphoses, maxime 5H3. — Ce que fait l’orgueil lassé de ses métamor- phoses, 568. Métier. La valeur en est lui pour les simples soldats , nia.iirne 214. — De celui des honnêtes femmes, 367. Quel est le métier du renard, Réflexions diverses, p. 307. Migraine. Les procès la don- nent , Réflexions diverses, j). 3ii. Mine. Voyez Air, Apparenci s. — Chaque sentiment a ses mi- nes propres, maxime 255. — Chaque profession affecte une mine, 256. Miracle. Le plus grand miracle de l’amour, maxime 349- Moue. On la suit pour louer et hlàmer, maxime 533. Modèle. Voyez Originalx. — Des modèles de la nature et de la fortune, Réflexions diver- ses, p. 3 1 5-322 ; comment elles s’entendent pour en former La Rochefolcali.d. i d’extraordinaires, p. 3i5. — Alexandre le Grand est un modèle d’élévation et de cou- rage, p. 3 16. Modération, Modéké. D’où vient la modération des gens heu- reux, maxime 17. — Sa défi- nition, 18, 293 et 565. — Elle e-^t inconciliahle avec l’amhi- tion, 5.93. — Potirquoi on en a fait une vertu, 3o8. — ■ Com- parée à la sol)riété, 5()6. — Ce qu’est la justice dans les juges qui sont modérés, 579. Modestie. Pourquoi elle refuse les louanges, maxime 596, Monde. Voyez Société. — Ce qu’on fait pour s’y établir, maxime 56. — Ce qui v fait le jilus de mal, 64. — On y veut être de bonne compagnie, 141. — Ce qui nous attire son es- time, i65. — Il récompense moins le mérite que ses appa- rences , 166. — Il n’est com- posé que de mines, 9.56. — De certains hommes qu’il aj)j)rou- ve, 273. — Pourquoi on ap- prouve ceux qui y débutent , 280. — Ce qui le gouverne, 435. — Comment il juge du faux et du vrai mérite, 455. — Comment les jeunes gens y doi- vent débuter, 495« — Ce qu’il nomme vertu , 606. — Après tout, l’ordre y règne, 6i3. — Ce qui y change les fortunes, 625. Ce qui porte les vieillards à se retirer du commerce du monde, Réflexions diverses, p. 345; ce qu’ils doivent lui caclier; ils s’affranchissent de sa dépendance; ils l’oublient, et en sont oubliés, p. 347- Mon-naie. La flatterie est une fausse monnaie, maxime i58. — Les hommes ont leur cour» comme la monnaie, ()o3. 466 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE Moquerie. Voyez Raillerie. — La pelle se moque du fourgon, maxime Soy. La moquerie est agréable, mais dangereuse; quand et à quelle condition elle est per- mise, Ré flexions d’n erses , p. Say et 328. Mort (La). Comment et pour- quoi on la souffre, maxime 23. — On ne peut la regarder fixement, 26. — L’espérance nous Y mène par un chemin agréable, 168. — Adresse des braves à l’éviter, 221. — Ou la supporte, mais on ne la méprise pas, et on ne doit pas la mépriser; ceux mêmes qui se la donnent volontairement la veulent choisir; elle paraît différente selon le moment; au fond, elle est épouvantable, et c’est la plus rude de toutes les épreuves ; il n’y f-iut pas pen- ser; elle est autre, selon qu’on la voit de près ou de loin, 5o4. Mort (Craime et mépris de la). Voyez Vie (Amour et mépris DE la). — Les condamnés la craignent en affectant delà bra- ver, maxime 21 . — Ce n’est pas par résolution qu’on la souf- fre, a3. — On ne peut regar- der fixement la mort, 26. — Du mépris des philosophes et des grands hommes pour la mort, 46 et 5o4. — La crainte de la mort ôte quelque chose au courage, 21 5. — Cette crainte empêche de s’exposer autant qu’il le faudrait, 219; et donne aux plus braves de l’adresse pour éviter la mort, 2-21. — C’est toujours faussement qu’on méprise la mort ; remèdes contre la crainte de la mort, bien qu’il n’y en ait pas d’in- faillibles, 5o4. Mortifications {en langage de dévotion). Quelles sont les vé- ritables, maxime 536. Motif, Voyez Raison. — Il ne faut pas regarder aux motifs même des plus belles actions, maxime 409. — Les motifs qui font mépriser la mort sont dif- férents, 604. MouvE-iiENT. L’amour ne peut subsister sans un mouvement continuel, mnxime yS. Moyens. Voyez Expédients, Pro- cédé. — La gloire doit se me- surer aux moyens dont on s’est servi pour l’acquérir, maxime 15-. — Les moyens nous man- quent moins que l’application, 243. Il faut chercher les moyens d’être utile à ses amis, Ré- flexions diverses, p. 2 85. Mystère. L’amour l’affectionne, maxime 68. — La gravité est un mystère du corps, aSy. N Nains. Des nains dans le roman d’y4madis , Réflexions diverses^ p. 324. Naissance. Voyez Noblesse, Noms (Grands). Nature. Les passions sont comme un art de la nature, maxime 8. — Elle a sagement disposé nos organes; pourquoi elle nous a donné l’orgueil, 36. — Ce n’est pas elle seule qui fait les hé- ros, 53. — C’est elle qui fait le inérite, i53. — Elle a borné les vertus et les vices. 189. — C’est elle qui doit donner la bonté et la valeur, 365. — Elle nous donne des talents cachés, 404. Des modèles de la n.iture et de la fortune , Réflexions diverses, p, 3i5-322. — CoraDES OEUVRES MORALES.

ment la nature s’accorde avec la fortune pour faire des hom- mes extraordinaires, p. 3i5. — Quelle y est sa part et celle de la fortune; ce qu’elle a fait pour Alexandre, Jules César, Pompée, Caton d’Uti- que, le grand Condé et Tu- renne, p. 3i6-322. — D’un soin charitable qu’elle aurait pour les vieillards ; pourquoi elle donne des ailes aux che- nilles, p. 3a3. — Elle ôte les désirs aux vieillards, p. 347. Naturel (substantif). Le bon na- turel est étouffé par l’intérêt, maxime 276 . — Les jeunes gens confondent la grossièreté avec le naturel, 372. Personne presque ne suit le sien, Réflexions dn-crses,p. 387. Naturel (adjectif). Ce qui em- pêche d’être naturel, maxime 43 1. — Ce sont les choses na- turelles qui charment, 618. Il faut connaître notre air naturel , Réflexions diverses , p. 286v — Il faut dire des choses naturelles, p. 291. Négociateur. Pourquoi l’on est souvent mécontent des négo- ciateurs, maxime 278. Néron y empereur romain. Peut- être ses crimes nous éloignent- ils du vice, Réflexions diverses, p. 3oo. Nlis, NiAisKRiE.Voyez Sot, Sot- tise. Noblesse. Voyez l’article suivant. — De ceux qui prisent trop la leur, maxime 5o8. Il ne faut pas la faire sentir. Réflexions diverses^ p. 283. Noms (Grands). Voyez l’article précédent. — Ils abaissent ceux qui ne les soutiennent pas, maxime 94. Nouveauté. Ce qu’elle est à l’a- mour, maxime >74’ — Elle nous empêche de sentir les dé fauts de nos amis, maxime 4a6. La grâce de la nouveauté passe vite, Réflexions diverses, p. 3o2 ; elle est perdue pour les vieillards, p. 347- Nuire, Nuisible. Pourquoi la flatterie des autres nous nuit- elle? maxime i52. Nuit. A la guerre , elle cache les bonnes et les mauvaises ac- tions, maxime 2i5. o Objets. La lumière les fait pa- raître, maxime 38o. Obligations, Obliger. Voyez Bienfaits, Dette , Reconnais- sance, Services. — Comment on les reconnaît mal, maxime 226. — On s’acquitte volon- tiers des petites, non des gran- des, 299. — Dans quel cas elles sont insupportables, 317. Occasion. Voyez Acciuents , Étoile , Fortune (sort , ha- sard). — Comment elles nous font connaître, maxime 345. — Il importe moins de les faire naître que d’en profiler, 453. — Dans quelle occasion on fe- rait un bon marché, 454- — Nos qualités dépendent des oc- casions, 470- Occupations. Les vieillards sont maîtres des leurs , Réflexions diverses^ p. 347- OEuvre (Mise en). La fortune met en œuvre le mérite, maxime i53, et Réflexions diverses, p. 3 16. — Adroite mise en œu- vre de médiocres qualités, maxime 162; et de certains dé- fauts, 354- Office (Bon et .mauvais). Dans quel cas on rend un mauvais oflice, maxime 92.

Oiseaux. Il en est qui ne plaisent que par leur ramage et par leurs couleurs ; d’autres ne vivent que de rapines, Réflexions diverses, p. 308. — Il y en a qui vont d’un monde à l’autre, p. 309

Opiniâtreté. Pourquoi on s’opiniâtre dans un mauvais parti, maxime 234. — Ce qui produit l’opiniâtreté, 265. — Dans quel cas on l’affecte, 424. Il faut parler sans opiniâtreté, Réflexions diverses, p. 292.

Opinion. Voyez Sentiment. — Nous tenons moins à nos opinions qu’à nos goûts, maxime 13. — Pourquoi nous recevons celles d’autrui, 181 ; pourquoi nous y résistons, 234. Ce qui arrive quand on soutient trop vivement son opinion, Réflexions diverses, p. 284. — En conservant les siennes, il ne faut pas blesser celles des autres , p. 292 et 293.

Orange (Maison d’). Valeur des princes de cette maison, Réflexions diverses, p. 338.

Orange (Guillaume d’), stathouder de Hollande, puis roi d’Angleterre, sous le nom de Guillaume III. Condescendance des Hollandais à son égard; il fait mettre à mort Jean de Witt, Réflexions diverses, p. 338. — De son mariage avec Marie, fille du duc d’York (depuis Jacques II, roi d'Angleterre), p. 339-342. — Il bornait d’abord son ambition à s’affermir en Hollande, p. 340 et 341. — Quelle aventure ridicule l'a décidé à rechercher de nouveau l'alliance de l'Angleterre, p. 341.

Ordre. Après tout, il règne dans le monde, maxime 613.

Organes (du corps). La nature les a disposés pour nous rendre heureux, maxime 35. — Ils décident de la force ou de la faiblesse de notre esprit, 44.

L’affaiblissement des organes conduit les vieillards à la retraite, Réflexions diverses, p. 345.

Orgueil. Voyez Affectation, Vanité, Vanter (Se). — Il se dédommage toujours, marime 33. — Pourquoi l’on se plaint de celui des autres, 34. — Il est égal dans tous les hommes ; seule différence à cet égard, 35. — Pourquoi la nature nous l'a donné, 36. — Sa part dans nos remontrances, 37. — Il y a une curiosité d’orgueil, 173. — L'orgueil s'oppose à la reconnaissance, 225 et 228. — Il produit l’opiniâtreté, 234. Pourquoi il est flatté de la confiance des grands, 239. — Il s’abaisse pour s'élever, 254. — Il fait croire au mal, 267. — Il inspire et modère l'envie, 281. — La magnanimité est le bon sens de l’orgueil, 285. — Il cache nos défauts aux autres et à nous-mêmes, 358. — De quoi il s’'augmente, 450. — Ce qu'il nous fait blâmer et mépriser, 462. — C'est par orgueil qu’on plaint ses ennemis, 463. — Ses bizarreries, 472. — Il se découvre par la fierté, 568. — Quel est son plus dangereux effet, 585. — Les préceptes des philosophes ne font que l’augmenter, 589. — La colère est quelquefois la fureur de l’orgueil, 601. — Rapport de la magnanimité avec l'orgueil, 628.

Il est presque toujours le maître de nos goûts, et ne se rassasie jamais, Réflexions diDES ()i:UVIES MORALES.

ifrses, p. 344- — ^st iiisé- paral)le de l’amour-propie,. p. 345. Ohiginaux. Voyez Copie, JMo- uÈLR. — Les copies font voir le ridiiule des originaux , ma- xime i33. Grands originaux produi- sant de mauvaises copies, Re- flexions diverses, p. 3oi. Ostentation. Voyez Affecta- tion, Orgueil, Vanité. — La modération est une vaine os- tentation, ma.itme 18. Oubli, Ouulif.r. Dans quel cas on oulilie ses fautes, maxime 196. — On ne s’oublie pas, même en travaillant pour les autres, 23H. — Quand on ou- blie le mieux les chos( s, Sga. On s’oublie soi-même, Ré- flexions diverses , y. 289. — Les "vieillards oublient le monde et en sont oubliés, p. 347- Ours, Ces animaux sont gros- siers et avides. Réflexions di- verses, p. 307. Païens. Ils se vantent de mépri- ser la mort, maxime 5o4. Paon. Cet animal déplaît par son chant et détruit les lieux qu’il habite. Réflexions diverses, p. 3o8. Papillons. Ils cherchent le feu qui les brûle, Réflexions diver- ses, p. 309. Paraître. Voyez Apparences. — 11 ne faut pas vouloir paraître ce qu’on n’est pas, maxime 437; on le veut cependant , Ré- flexions diverses, p. 287, 289 et 3 1 1 . Par.alysie. Par quelle passion celte maladie est produite. Ré- flexions diverses, p. 3ii. Pardon , Pardonner. Le bien (pi’oii nous a fait d’abortl doit faire pardonner le mal qu’on nous fait ensuite , maxi- me 229. — Jusqu’où Aa le jiar- don en amour, 33o, — Défauts que nous pardonnons à nos amis, 428. — Certains pardons plus faciles que d’autres aux femmes qvii aiment, 429. L’amitié ne doit rien par=- donner, Réflexions diverses, p. 345. Parusse, Paresseux. Voyez Lan- gueur. — La paresse est une cause de la clémence, maxime 16. — Elle nous retient dans le devoir, 169. ■ — La boulé n’est souvent que paresse, 237. — Effets de la paresse sur les pas- sions et sur les vertus, 266 et 63o. — Elle fait croire au mal, 267. — La modération n’est que paresse, 293. — Pourquoi nous avouons la nôtre, 398. — Paresse de l’espril , 482 ; il est plus paresseux que le corps, 487. — La paresse a été placée par le diable sur la frontière de plusieurs vertus, 5 12. — Pourquoi les paresseux pres- sent tant les autres, 687. — La paresse est la plus puissante de nos passions; sa deiînition, 63o. Combien Pomponlus Atti- cns a fait de paresseux , Ré- flexions diverses, p. 3oo, — Quelles maladies la paresse produit, p. 3i I. Parler, Paroles. Voyez Con- versation. — Dans quel cas on parle peu, maxime i3y. — Combien on aime à parler de soi, i38. — On aime mieux parler que répondre, i39, et Réflexions diverses, p. 290. — Comment parlent les grands et les petits esprits, maxime 142. 470 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE — L’éloquence ne consiste pas seulement dans les paroles , 349. — Ce qu’on doit craindre en parlant de soi, 3 14. — H ne faut pas parler souvent des défauts de ses amis, 3 19. — Il ne faut pas parler de sa femme, moins encore de soi, 364- — L’envie de parler habilement de nous fait une grande partie de notre sincérité, 383, et Ré- flexions diverses , p. 296. — Comment les hommes parlent de leur conduite, maxime .ij^^. — Quand il est le plus diffi- cile de bien parler, 556. — On oublie les choses quand on est las d’en parler, 595. Dans quel cas on parle trop sèchement, Réflexions diverses, p. 284- — Ne parler de ce qui regarde nos amis qu’au- tant qu’ils le permettent, p. 285. — On ne parle pas de tout sur un même tou, p. 288. — Il faut parler aux autres de ce qui les touche et selon leur humeur, p. 291. — • Il ne faut pas parler longtemps de soi, ni prendre des airs d’au- torité; les paroles ne doivent pas être plus grandes que les choses, p. 292. — Il ne faut pas trop parler d’une même chose, p. 293. — Ne se forcer jamais à parler, p. 294. — Dans quel cas surtout il faut faire atten- tion à ses paroles, p. 298. Pakube. Ce qu’elle est aux belles personnes, maxime 401. Passer SfI de On ne peut se passer des autres, mais les au- tres ]>cuvent fort bien se pas- ser de nous, uaxime 101. Dans le monde, il faut savoir se pa-.ser les uns des autres, Réfixions diverses, p. 283. Passions [galantes . Voyez Af- FECTioxs, Amour, Gai-a>t. Passion, Passions. Leur durée ne dépend pas de nous, maxime 5. — Ce que la passion fait d’un habile homme et ce qu’elle fait d’un sot, 6. — Elles produi- sent souvent les grandes et écla- tantes actions, 7. — Leur effet sur l’éloquence, 8. — Pour- quoi on doit s’en défier, 9, — La ruine de l’une est l’établis- sement d’une autre, 10. — Elles engendrent souvent leurs contraires, 11. — Elles se lais- sent toujours voir, 12. — On fait vanité des plus criminelles, 27. — Comment on leur ré- siste, 122. — On en est près, même lorsqu’elles paraissent éloignées, 188. — C’est par la sienne qu’en amour on est heu- reux, 239. — Celle de l’amour est la plus égoïste, 262. — La paresse les détruit, 266, — EIle«  sont moins opposées au salut que la tiédeur, 34 1- — Elles mettent au jour les talents, et jious donnent des lumières, 404. — Celle qui nous rend le plus ridicules, 422. — Celle qui nous agite toujours, 443- — Nous ne savons pas tout ce qu’elles nous font faire, 4^0’ — Celle qui sied le moins mal aux femmes, ^6ic>. — Toutes les passions ont leurs bizarreries, 472. — Effet de leur guérison, 485. — Celle qui manque le plus souvent son but, 491 • — Oq gémit de leur tyrannie, et on ne veut pas s’en guérir, 527. — Ce qu’elles sont, 53 1 et 564. — Plagie de celle de l’amour- propre, 563. — Les grandes âmes ne sont pas celles qui en ont le moins, 602. — Ce qu’on nomme vertu n’est souvent qu’un fantôme formé par les passions, 606. — Quelle est la passion la plus forte et la plus DRS aEUVRP:S MORALES. inconnue à nous-mêmes, 63o. — Ce n’est pas par passion que les femmes se rendent, 635. A quel moment rare nos passions sont satisfaites, Ré- flexions dh-erses^ p. 3o?. . — A quel moment on joint les af- faires à la passion, p. 3o3. — Les passions produisent les ma- ladies; quand les passions ont pris naissance dans le monde, et quand elles ont paru avec toute leur malignité, p. 3io. Pauvres , Pauvreté. Comment les philosophes prenaient leur parti de la pauvreté , maxime 54- — Pourquoi les pauvres sont heureux, 535, Payer (ce (juon doit). Voyez Dette, Ouligations. — L’a- mour -projire ne veut pas payer, maj-’tme 228. Pedro II, roi de Portugal. Com- ment il éj)ouse sa belle-sœur, son frère Alphonse I vivant encore, et devient régent, puis roi de Portugal, Réflexions di- verses, p. 335. Peine, Peines. Voyez Maux. — Des violences qui nous font le plus de peine, maxime 363. — Ce qui délivre des peines de l’esprit, 535. Pei.le. La pelle se moque du fourgon, maxime ooy . Penchant. Voyez Goût, Humeur . Penchant (Je fàge). Voyez Dé- clin. Pénétration, Pénétrer. Voyez Deviner. — Le plus grand dé- faut de la pénétration, maxime 377. — Pourquoi elle flalte notre vanité, /yiS. — Pénétra- tion de l’amour-propre, 563.

ne faut pas vouloir trop 

pénétrer ses amis , Réflexions diierses, p. aSS. — Pénétration des grands esjirits, p. 32f). Perfection. Dans la conversa- tion, maxime iSg. — Quel est le fondement de la perfection, en général, G-i(). PÉRIL, [^’habitude du péril af- fermit le courage, /Hflx(/we 21 5. — Il ne trouble pas les héros, 217. — Il faut avoir été dans le péril pour répondre de son courage, 616. Perroquet. Cet oiseau parle et n’entend ])as ce qu’il dit. Ré- flexions diverses, p. 3o8. Persécuter, Persécution. Ce qui nous attire surtout la persécu- tion des autres, maxime 29. — Ce qu’on fait quand on veut persécuter la vertu, 489. Persévérance. Voyez Ferbieté. — Sa définition, maxime 177. Personnage (rôle). L’esprit ne peut jouer longtemps celui du cœur, maxime 108. Personnes. Voyez Femme, Hom- me. Perspective. Celle des hommes et des affaires, maxime 104. Elle est nécessaire pour la vue des objets. Réflexions di- verses, p. 286. — Le temps change la perspective des vieil- lards, p. 347. Persuaueu. Qui est l’homme qui persuade le mieux, maxime 8. — Mauvais moyen de persua- der les autres, 139. — Il est difficile de persuader que la mort n’est pas un mal, 5o4. Perte. L’amour-propre sait tou- jours réparer les sieimes, jna- xinie 563. — Comment nous regrettons celle de nos amis, 619. — Ce qui nous console de toutes nos pertes, 63o. Peste. C’est la jalousie qui a pro- duit cette maladie, Réflexions diverses, p. 3l i . Peuple (gens du commun ). Ce qui lui fait mépriser la mort, maxime 5o4. ■«7

TABLK ALPHABETIQUE ET ANALYTIQUE 

Peuples. Voyez États. Pei’r. Voyez Poltrox>erie, Ti- midité. — Gens qui ne sont pas maîtres de leur peur, maxime 2 1 5. — Les poltrons mêmes ne connaissent pas toute la leur, 370. — La peur de perdre ce qu’on a produit la niodéraiion, 565. Quelles maladies elle pro- duit, Relierions diverses .■^. 3 I i . PlùUppe II ^ roi d’Espagne. De sa cruauté envers son fils don Carlos, Réflexions diverses, p. 280 et 281. Philosophes, PHii-osoPHiE.Voyez Raison , Sage. — Quels sont les maux dont la philosopliie triomphe, et ceux auxquels elle succombe, maxime 22. — De rattachement ou de l’indif- férence des philosophes pour la vie, 46- — I^e leur mépris des riclïesses et de la mort, 54 et 5o4 ; pourquoi ils condam- nent les richesses, 5 20. — Ils ne nous corrigent pas, SSg. Combien de philosophes im- portuns Diogène a faits, Ré- flexions diverses, p. 3oo. Pie. Cet oiseau ne s’apprivoise que pour dérober. Réflexions diverses, p. 3o8 PiÉGFS. Il faut teindre quelque- fois de tomber dans ceux qu’on nous tend, maxime 117. Pierre (La). C’est la cruauté qui a yjroduit la maladie de la pierre. Réflexions diverses, j). 3ii. Piété. Ses apparences ne peuvent cacht r les passions , maxime i 2. C’est quelquefois par piété que les vieillards supportent leur triste vie, Réflexions di- verses, p. 348. Plnto Ribeiro, gentilhomme por- tugais. Son audacieuse et heu- reuse conspiration, Ré flexions diverses, p. 333 et 334- Piquer (Se). Voyez Affectation, Gloire, Vanité, Vanter (Se), — On se pique d’être con- stant, maxime 176. — L’hon- nête homme ne se pique rie rien. 2o3, et Réflexions diver- ses, p. 3i3. — On veut se faire valoir même par de petites choses, maxime 272. — De quels défauts nous nous pi- quons , 42 i et 442. — On se [)ique de jalousie, bien qu’on n’ose l’avouer, 472. Pitié. Sa définition, maxime %6^. — Pourquoi on a pitié des malheurs d’un ennemi, 463. — Quel est le mal qui cause le moins de pitié, 5o3. Places. ’oyez E.mplois. Plaindre , se Plaindre. On se plaint de sa mémoire, mais non pas de son jugement, ma- xime 89. — Pourquoi Ton se plaint de ses amis, 179. — Pourquoi l’on plaint ses enne- mis, 463. — On se confie pour être plaint, 473. — Dans quel cas une femme est à plaindre, 548. — Il ne faut pas se plain- dre de ceux qui nous décou- vrent à nous-mêmes, 588. Pourquoi les crocodiles fei- gnent de se plaindre, Réflexions diverses, ]). 3 10. Plaire, se Plaire. Voyez Agréa- ble , Agréjlrnt. — Comment on plaît dans le monde, maxi- me 90 ; dans la conversation , 139. — Certains hommes plai- sent avec des défauts, i55, et Réflexions diverses, p. 289. — Ce qui fait qu’on plaît, maxime 255. — Dans quel cas on ne ])lait pas longtemps, 4^3, ei Réflexlois diverses, p. 2 85. — - (Comment l’amour nous plaît, maxime 5oi . — Ce qui plaît aux ' DES OEUVRES MORALES.

amis et aux ennemis, Sai. — Qni e’^t le plus malheureux, de celui à qui persounc ne plaît , ou de celui qui ne plait à per- sonne, 5tii. — Effet de la cou- fîance de jilaire, ():>. a. Il faut chercher ce qui jieut plaire à nos amis, lié/lc.ilo/is diverses, p. 9.85. — Pourquoi les petits enfants plaisent, p. a8(>. — Où l’envie de plaire mène les coquettes, p. SaS. — A quelle condition ])laît la douceiu" d’esprit, p. 3a8. — Pourquoi, en amour, on veut plaire, p. 34 ’,. Plaisir. Nous suivons le nôtre dans nos amitiés, nm.rime 8 1 . — Dans quel cas on n’en aurait guère, 123. — Principal |)lai- sir de l’amour, aSg. — Dans la vieillesse on ne vit plus pour les plaisirs, 43o, et Bt-flexio/is diverses,])’ 3o3 et 34^. — Ceux de la jeunesse sont interdits aux vieillards, mnxime ,lrtï . — Où l’amour-oropre trouve sou- vent le sien, 563. — La paresse domine tous nos plaisirs, 63o. Chacun veut trouver son plaisiraux dépens du prochain, Réflexions diverses, p. 282. — On est touché de plaisir sur la parole de ses amis, p. 3o5. — L’amour donne plus de plaisir que l’amitié, p. 345. Plantes. Elles ont des propriétés cachées, maximes 344 ^t 5o5. Pi.r.irBER, PiEURS. Vovez Afflic- Tlo^s, Lak.mes. — Comment nous pleurons les morts, maxi- me i’ii. — Pourquoi les femmes pleurent leurs amants, 36 a. Poésie, Poëte. Ce (]u’un poéîe a dit de l’honnêteté des femmes. maxime 6o5. L’art de la poésie est moins étendu que celui de la guerre; le poète et le conquérant com- parahles l’un à l’autre, Hé- fle.iio’is diierses, p. 279. Point de vue. Voyez Perspec- tive. Poimiii. II ne peut porter de pommes, maxime 5o5. Poisons. Ils entrent dans la eom- j)osition des remèdes, maxime i8a. Poli, Politesse. Voyez Civilité. — En quoi consiste la politesse de l’esprit, maxime 99. — On veut être estimé poli, 260. — Les jeunes gens n’ont pas de politesse, 372. Il y en a une nécessaire dans le monde; elle fait enten- dre raillerie. Réflexions dii’er- ses, p. 284. — Il y a de la politesse à ne pas vouloir trop ])énétrer ses amis, p. 285. — La politesse convient à tout le monde, p. 288. Politesse (civilisation). Ce que pré.age la trop grande poli- tesse dans les Etats , maxime 629. Politique (La). La clémence des princes n’est qu’une politique, maxime i5. Politiques. Les politiques se trouipent en jugeant des ac- tions, maxime 7. Poltronnerie. Voyez Peur, Ti- midité. — La poltronnerie complète est rare, maxime 21 5. — Peu de [)oltrons connais- sent toute leur peur, 370. — Singulier effet de la poltron- nerie, 49-0- Pompée (l’adversaire de Jules César). La fortune détruit ses desseins, Réflexions diverses , p. 3i8. Portugal. Singulière révolution dans ce royaume, Réflexions diverses, p. 333 et 334. PouRCE.u. Image de ceux qui vivent dans la crapule et dans 474 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE. l’ordure , Réflexions dUerses , p. 309. Pourpre (Le). La calomnie a produit la maladie du pour- pre, Réflexions diverses ^ p. 3ii. Pratique. Ce qui nous fixe dans la pratique des vertus, maxime 598. Préceptes. Voyez Conseils, Sen- tences. — Pourquoi les vieil- lards donnent de bons pré- ceptes, maxime 98. — Effet de ceux des philosophes, 589. Préférence , Préférer. C’est nous que nous préférons dans nos amis, maxime 81. On se préfère toujours aux autres ; c’est un désir naturel qu’il faudrait cacher, Réflexions diverses, p. aSa. Préoccupation, Préoccupé. De l’homme préoccupé de son mé- rite, maxime 92. — La préoc- cupation des hommes nous les rend contraires, a68. — Effet de notre préoccupation en no- tre faveur, 607. La préoccupation person- nelle trouble le goût. Réflexions diverses^ p. 3o6. Présent (Le tejips). Voyez Ave- nir. — Lavarice n’a tantôt en vue que le présent, tantôt que l’avenir, maximes 491 et ^Ç)’i. — On ne sait pas ce qu’on veut, même dans le présent, 573. Prétextes. Faux prétextes de nos afflictions, maxime 28 2. — Pré- textes pour ne pas considérer la mort, 5o4. Prévoyance. La pitié est pré- voyance du malheur possible, maxime 264. Princes. Voyez Grands, Rois. Probité. Il est difficile de la distinguer de l’habileté, maxime 170. — Principe de celle des marchands, aaS. Procédé. Voyez Actions, Expé- dients , Moyens. — Combien il est difficile de juger d’un procédé, maxime 170. Procès. Maladies qu’ils causent, Réflexions diverses, p. 3il. Prochain (Le), Autres, Autrui. On supporte aisément les maux du prochain , maxime 19. — Pourquoi on remarque ses dé- fauts , 3i. — Pourquoi nous nous plaignons de son orgueil, 34.— Pourquoi nous reprenons ses fautes, 87. — La félicité ne consiste point à avoir ce qu’il trouve aimable, 48. — II n’est pas aisé de le tromper, II 5 et 117. — On se déguise à autrui, 119. — Il ne faut pas se croire plus fin que lui, 127. — Sagesse aisée pour les autres, 182. — On diffère au- tant de soi que des autres, i35. — Un mauvais moyen de leur plaire, 189. — Pour- quoi nous exagérons leur mé- rite, 143. — Comment nous découvrons leurs défauts en les louant , i45. — Il est plus aisé de les gouverner que de n’être pas gouverné soi- même, i5i. — Pourquoi leur flatterie nous nuit-elle? i5a. — Pourquoi nous acceptons leurs opinions, 181. — Pour- quoi nous leur avouons nos défauts, 184. — Nous ne pou- vons nous passer d’eux, 201. — L’envie de les abaisser fait notre valeur, 21 3. — Com- ment on se sacrifie à eux, 236. — Quand on les incommode, 242. — C’est pour les soumettre qu’on se fait humble, a54. — Pourquoi nous les secourons, 264. — Il ne faut pas être glorieux avec eux, 307. — Ce qui nous rend leur vanité in- supportable, 389. — Ce qui DES ŒUVRES MORALES.

nous met au-dessus d’eux, 399. Pourquoi nous croyons aisé- ment à leurs défauts , 5 1 3 . — A qui plaît la ruine du pro- chain, Sai. — Ses défauts ne nous corrigent pas, Safi. — Ce que nous trouvons à redire en lui, 56-. — Pourquoi nous respectons ses intérêts, 5"8. — Dans quel cas on ne le soup- çonne pas de crime, 611. — Pourquoi on se fie à lui, 624. Chacun veut trouver son plaisir et ses avantages aux dépens du prochain, Rcjlex’ions diverses^ p. 282. — Il faut s’accommoder aux sentiments et aux intérêts des autres, p. a83. — A quoi l’on s’expose en les divertissant, p. 327. Prouigai-itiî. Elle produit quel- quefois l’avarice, maxime 11. Profession. Dans chaque pro- fession on affecte une mine et un extérieur, maxime 2S6. Nous exerçons des profes- sions auxquelles nous ne som- mes pas destinés, Réflexions diverses^ p. 288. Profit, Profiter. Voyez Inté- rêt (objet, but, avantage). Promenade. On ne marche pas à la promenade comme à la tète d’un régiment, RJ flexions di- verses ^ p. 289. Promesses. Comment nous les faisons, et comment nous les tenons, maxime 38. Proportion, Proportionné. Pro- portion nécessaire entre les ac- tions et les desseins, maxime 161. — Les folies proportion- nées passent pour sagesse, 207. Où il faut une grande pro- portion dans l’esprit, Ré- flexions dn-erses, p. 3l3. Propriétés. Voyez Qualité, Ta- lent. Providence. Vovez Dieu. — Son action dans le monde, ma- xime 6x3. Prudence , Prudent. La pru- dence ne saurait nous assurer de rien, maxime 65. — Elle se sert utilement des vertus et des vices, 182. — Elle est inconci- liable avec l’amour, 546. La confiance doit être pru- dente, Réflexions diverses, p. 295. — Dans quel cas il faut beaucoup de prudence, p. 299. Public (Le). Voyez Monde. Pudeur. Voyez Chasteté, Fe3I- me. Honnêteté. Qualité. Voyez Mérite , Ta- lent, Vertu. — Nos bonnes qualités nous nuisent, maxime 29. — Les qualités naturelles ne suffisent pas pour faire les hé- ros, 53. — Celles de l’esprit fa- ciles, celles de l’àme difficiles à connaître, 80. — Comment nous apprécions celles de nos amis, 88. — Nous plaisons moins par elles que par nos défauts, 90. — On se rend ridicule par celles qu’on affecte, i34. — Pourquoi nous exagérons celles des autres, i43. — Il faut sa- voir se servir de ses qualités, 159. — De médiocres qua- lités, bien mises en œuvre, dé- robent l’estime, 162. — H y a de bonnes qualités qui siéent mal, 25 1. — Certaines bonnes qualités ne peuvent être com- prises de ceux qui ne les ont pas, 337. — Distinction entre les qualités naturelles et les qualités acquises, 365, et Ré- flexions diverses, p. 288. — Nous ne croyons pas aux bonnes qualités de nos enne- mis, maxime 397. — Celle qui V;6 TABLK ALPflABÉTIQUK ET ANAl.TTIOUE nous met au-fiessus des au- tres , 399. — Quelle est la qualité de l’esprit qui nous flatte le plus, ,^S. — Marque de grandes qualités, 433. — Leur usage décide du mérite, 437. — 11 n’y a ])as d’homme qui , en chacune de ses qua- lités , se croie au-dessous de l’homme qu’il estime le plus, 452. — Nous méprisons celles que nous n’avons pas, ^6:i. — 11 y a de méchantes qualités qui font de grands talents , 468. — Les qualités sont à la merci des occasions, 470- — Les hommes en affectent de singulières, 493. — La frivo- lité les empêche, 498. Dans deux sujets de même nature, les qualités, quoique différentes, ne s’effacent point par la comparaison , lors- qu’elles sont vraies, Ré flexions diverses, p. 279 et 280. — Il ne faut pas faire sentir aux autres la supériorité de nos qualités, p. 283. — Nos qua- lités sont incertaines et con- fuses, p. 3 12. — Il ne faut penser qu’à celles qui nous conviennent, p. 3i3. — A quelles qualités un roi peut prétendre, p. 3i5. — C’est la fortune qui met en œuvre les qualités ; concours de quali- tés dans Alexandre, p. 3i6 ; il est encore plus grand par ses qualités que par ses conquê- tes, p. 317. — Des qualités d’un grand esprit, p. 325 et 326; l’humeur les altère, p. 326. QiERELLES. Dans quel cas elles ne dureraient pas longtemps, madinie 4gG. Questions. Dans la conversation, il en faut rarement faire, /?<.- flexions diverses, p. 291. R Raffineaiext. Des raffinements de l’amour -propre, maxime 563, Rage. C’est la jalousie qui a produit cette maladie, Re- fleiions diverses^ p. 3 1 1 . Raillerie. oyez Moquerie. — La politesse fait qu’on entend raillerie , Réflexions diverses, p. 284. — Sa définition, ses conditions et ses difficultés, p. 328. — Raillerie d’un crieur puhlic contre Guillaume d’O- range, p. 341. Raisoa , Raisonnable. Voyez Phi- losophes, Sage. — Nous avons plus de raison que de force, maxime 42. — Qui est l’homme vraiment raisonnable, io5. — La raison nous corrige moins de nos défauts que la fortune, 154. — Elle retient parfois la coquetterie des femmes, 241. — La jeunesse est la fièvre de la raison, 271. — La raison est impuissante à nous conso- ler de nos maux, 325. — L’es- prit ne fortifie pas celle des femmes, 34o. — C’est la raison qui doit nous faire ménagers de notre bien et de notre con- fiance, 365. — Elle nous fait moins que la vanité agir contre notre goût , 467. — Jamais, à elle seule, elle ne fait souhaiter ardemment, 469. — Elle n’aide guère à supporter la mort, 5o4. — Elle fait rougir l’homme de ses sentiments et de ses in- c!i:)ations, 523. — Dans quel cas ou n’a plus de raison, 58(J. Il ne faut pas prétendre en avoir plus que les autres, Ré- flexions diverses, p. 291. — Elle doit mettre le prix aux DES ŒUVRES MORALES. kll choses, p. 3 14. — C’est quel- quefois par raison que les vieillards supportent leur triste vie, p. 348. Raison (Avoir). Les gens heu- reux croient toujours avoir raison, maxime 337. Raison. Voyez Motif. — Sages raisons de certaines conduites, maxime i63. — Quelle est la raison de la perfection et de la heauté, en général, 62(1. Raisons qui déterminent les vieillards à la retraite, Ré- flexions diverses, p. 345. Raisonnement. Il est impuissant contre l’idée de la mort , maxime 5o4. Rang. Voyez Emplois, Noblesse. RÉCOMPENSER. Le monde récom- pense moins le mérite que ses apparences, maxime 166. — Comment on récompense par- fois le mérite, 4o3. Réconciliation. Comment on se réconcilie avec ses ennemis, maxime 82. Reconnaissance. Voyez Bien- faits, Ingratitude, Obliga- tions, Services, — La recon- naissance paraît aux hommes une servitude, maxime 14. — Ses causes, 2 23. — Quelque- fois elle n’est qu’apparente, 224. — Ce qui fait le mécompte dans celle qu’on attend, 226. — Trop empressée, elle est ingrate, 226. — L’orgueil et l’amour - propre l’empêchent , . — Elle doit faire oublier même le mal qu’on nous fait, . — Ce n’est pas par recon- naissance que nous exagérons la tendresse de nos amis pour nous, 279. — Son principe se- cret, 298. — Ses divers degrés, 299. — De celle qui rend plus qu’elle ne doit, 4^8. — On borne aisément la sienne, 617. Ri DIRE. Voyez Blâme , Re- proches, Refus, Refuser. Ce qu’est le refus des louanges, maximes 149 et 596. RÉGIME. Voyez Santé. — Un trop grand régime est une en- nuyeuse maladie, mrtj/mc 633. RÉGIMENT. On ne marche pas à la tête d’un régiment comme à la promenade, Réflexions di- verses^ p. 288 et 289. Regret {en général). Voyez Re- pentir. — Comment nous re- grettons le mal que nous avons fait, maxime 180. Regret {des personnes). Voyez Afflictions. Rejiède. Voyez Guérir, Gué- RisoN. — Les poisons entrent dans la composition des re- mèdes , maxime 182. — Les remèdes aigrissent parfois les affaires, comme les maladies, 288. — Il ne faut jamais faire de grands remèdes sans un ex- trême besoin, 392. — Il n’y en a pas d’infaillibles contre l’amour, 459. — Remèdes con- tre la crainte de la mort, 5o4. — Remède de la jalousie, 5 14. — On se dégoûte des passions, mais aussi de leurs remèdes, 527. Remontrances. Voyez BlAme. RÉMORE (petit poisson). Compa- rée à la paresse, maxime 63o. Renard. Le métier de cet ani- mal est de tromper, Réflexions diverses, p. 307. Repentir, se Repentir. Voyez Regret. — En quoi consiste notre repentir, maxime 180. Répondre («/’««c c/to^e). Pourquoi l’on ne peut répondre de ce que l’on fera ou voudra , maximes $74 et SjS. — Dans quel cas on ne peut répondre de son courage, 616. 4:8 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE Repos. C’est par amour pour le repos que les femmes sont honnêtes, maxime 2o5. — On ne ■veut pas perdre le sien , 263. — Pourquoi nous expo- sons le nôtre, iCi%. — Les fa- veurs des grands ne donnent pas le repos d’esprit, 642. — Quand il est inutile de le cher- cher, 571. — Quel est celui de la paresse, 63o. Refeexdre. Voyez BLÂjrE, Re- proches, Reproches. Voyez Blâîie. — Il y a des reproches qui louent, maxime 148, — Nous trouvons à redire dans les autres ce qu’on trouve à redire en nous, 567. Réputatio>% Voyez Coxsidéra- TioN , Crédit , Gi-oire , Hon- neur. — Comment de médio- cres qualités la donnent, maxi- me 162. — C’est pour elle que les femmes sont honnêtes, 2o5, — Nous soumettons la nôtre au jugement des hommes, 268. — On peut toujours rétablir la sienne, 412. — C’est pour éterniser la leur que les philo- sophes étaient braves devant la mort, 604. Les vieillards doivent re- noncer à la réputation. Ré- flexions diverses^ p. 846. RjÉsoLtJTiON. Voyez Fermeté, Va- leur. — Ce n’est pas par réso- lution qu’on souffre la mort , maxime aS. Respect, Respecter. D’où vient le respect pour la justice, maxime 6y8. Il faut respecter l’amour. Réflexions diverses,:^. 3ii. Retraite {du monde De la re- traite, Réflexions diverses, p. 345-34S. — Elle console la vanité des vieillards, p. 347- Réussir . Ce qui nous empêche de réussir, maxime 243. — On veut réussir à tout j)rix dans les négociations, 278. — Pour- quoi les hommes entreprenants sont ceux qui réussissent le mieux auprès des femmes, 635. Révolutioî»’. Il y en a une géné- rale, qui change les goûts comme les fortunes, maxime 623. Richelieu [Le cardinal de). Il doit sa fortune à la reine Marie de Médicis, et la fait emprison- ner, Réflexions dii^erses^ p. 332. Sa puissance; défiance réci- proque entre lui et Louis XIII; ses volontés sont suivies, même après sa mort, p. 334 ^t 335. Richesses. Pourquoi les philo- sophes les méprisaient, maxime 54; pourquoi Ils les condam- nent, et de l’usage qu’on en peut faire, 5 20. Ridicule (substantif). Les copies font voir celui des originaux, maxime 1 33 . — Ce qui donne le plus de ridicule, i34. — Quel est le ridicule qui n’a jamais paru , 3 1 1 . — Il déshonore plus que le déshonneur, 326, — Quel est le plus dangereux dans la vieillesse, 408; com- ment les vieillards l’éviteront, 418. Dans quel cas le ridicule même est un bien pour les vieillards, Réflexions diverses, p. 3a5. — La raillerie voit le ridicule des objets, p. 328. — Le titre de bel esprit est de- venu un ridicule, p. 829. Ridicule (adjectif). Telle con- duite ne l’est qu’en apparence, ifi3, — Il est ridicule d’être glorieux avec les autres, Zo~. — Quand nous nous trouvons le plus ridicules , 407» — Quelle est la passion qui nous rend le plus ridicules, 4>2. DES ŒUVRES MORALES.

Robe (Geks de). Ce qu’ils veu- lent paraître, Réflexions diver- ses, p. 289. Rois. Voyez Grands. — Causes de la clémence des rois, ma- ximes i5 et i(S. — Dans quel cas on les injurie , 3ao. — Ef- fet de la dévotion qu’on leur donne, 5 18. — Comment ils donnent valeur et cours aux hommes, 6o3. Comment les plus grands rois se méprennent, en voulant surpasser les autres hommes, Réflexions diverses^ p. 3 14. — Quel doit être l’objet de leur émulation, et à quelle gloire ils doivent prétendre, p. 3i5. Rome. Combien Rome a loué de vertus farouches. Réflexions di- verses, p. 3oo, Rougeole. La calomnie produit cette maladie, Réflexions diver- ses.^ p. 3ii. Ruine. A qui plaît celle du pro- chain, maxime 52 1 . — L’amour- propre travaille quelquefois à la sienne, et pourquoi, 563. Sage , Sagesse. Voyez Folie , Philosophes, Raison. — En quoi consiste la constance des sages, maxime 20. — 11 est plus aisé d’être sage pour les autres que pour soi, i3a. — Peu d’hommes sont assez sages pour accepter le blâme utile, 147. — Sagesse cachée de certaines con- duites, 1 63 . — Dans quel cas on paraît sage, 207. — On n’est pas sage pour vivre sans folie, 209. — La sagesse augmente avec l’âge, 210. — Dans quel cas la sagesse est folie, 23 1. — Elle est à la merci de la fortune, SaS. — Le sage est heureux à peu de frais, 538. — Ce que la sagesse est à l’âme, 541 • — Ce qui vaut le mieux pour le sage, 549- — Dans quelles choses on est sage, 59 1. — Ce que produit la plus subtile sagesse, 092. Ce que font les vieillards les plus sages. Réflexions diverses, p. 347. Salut (spirittief). ha tiédeur y est aussi opposée que la pas- sion, maxime 34 I. Les vieillards sages y em- ploient le temps qu’il leur reste, Réflexions diverses, p. 347’ Sang. Effet de l’ardeur du sang dans la jeunesse, maxime 109. — De sa chaleur ou de sa froi- deur dépendent les passions, 564. Quelle passion produit les ébullitions de sang. Réflexions diverses, p. 3l i. S.vntÉ. Voyez Régi:me. — Celle de l’àme n’est pas plus assurée que celle du corps , maxime 188. — Il faut gouverner la fortune comme la santé, 392. — Ra])port de la sagesse avec la santé, 54 1. — Les faveurs des gi’ands ne donnent pas la santé, 542. — La sobriété n’est que l’amour de la sauté, 593. — Il est ennuyeux de la conserver, par un trop grand régime, 633. Savoie (^Marie- Elisabeth-Françoise de) , reine de Portugal. Fille sans fortune du duc de Ne- mours, elle épouse le roi de Portugal Alphonse VI ; elle le détrône , l’emprisonne , et épouse son beau-frère, pen- dant que son mari vit encore. Réflexions diverses, p. 335. Savoir. Voyez Apprendre, Con- naissances, Lumière (</e Pes- prit). — On désire savoir par 48o TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE intérêt ou par orgueil, maxime 173. Sciences. Elles conviennent à ceux qui s’en rendent capables, Réfleuions diverses, p. 388. — Comment une femme peut les aimer, p. 3i4. Scorbut. C’est la tristesse qui a produit cette maladie, Èé- fleiions diverses ^ p. 3ll. Secret. C’est parce qu’ils ne savent le garder que les grands se confient, maxime a’Jg. — Pourquoi nous ne pouvons pré- tendre qu’on garde le nôtre, 584. C’est pour échanger des se- crets qu’on se confle, Réflexions diverses, p. 296. — Règles à suivre pour garder un secret, P- 297-299- Sénèque. Il n’a point ôté les cri- mes par ses préceptes, maxime 589. Sens {physiques). Il ne faut pas disputer de celui du goût, ma- xime 46. — Ceux qui sont en- tièrement privés d’un sens ne peuvent le comprendre, 3 37. Sens (Bon^. Voyez Juge-aient. — Ce qu’il est à l’esprit, maxime 67. — La magnanimité est le bon sens de l’orgueil, a85. — Qui sont ceux que nous trou- vons de bon sens, 347- — H ennuie moins que l’esprit, 5o2. — Personne de bon sens ne méprise la mort, 5o4. Il est nécessaire dans le com- merce du monde, Réflexions diverses, p. 283. — On n’en a pas assez pour bien recevoir les avis, p. 286. — Il doit mettre le prix aux choses, p. 3i4. Sensibilité. D’une sorte de sen- sibilité fausse, maxime 275. — Nous devons de la sensibilité aux malheurs de nos amis , . — Ce qui passe notre sen- sibilité, 464. — C’est par elle que les biens et les maux nous touchent, 628. Sentkncf.s. Voyez Préceptes. — Il n’appartient pas à tout le monde d’en faire, maxime SoS. — Pourquoi nous jugeons mal de celles qui prouvent la faus- seté des vertus, Si-j. — Pour- quoi nous disputons contre celles qui nous découvrent, 524. SENTijrE>T. Voyez Opinion. — On ne se les donne, ni ne se les ôte, maxime 177. — Cha- que sentiment a son expres- sion propre, 255. — Com- ment on perd ceux que l’on doit à ses amis et à ses bien- faiteurs, 319. — Ils n’ont pas assez de force pour combattre l’idée de la mort, 5o4. — Quels sont les plus difficiles à dissimuler, SSg. — L’amour- propre les croit morts lorsqu’ils sont endormis, 563. — La pa- resse domine tous nos senti- ments, fi3o. Il faut s’accommoder aux sentiments des autres, Âé- flexions diverses, p. 283. — Quand et comment il faut dire les siens, p. 292. — Un même sentiment ne convient pas à toutes personnes, p. 3ia. — D’où peut venir la proportion entre les vues et les sentiments, p. 3i3. SÉRIEUX. On peut être à la fois sérieux et enjoué; les jeunes gens ont l’esprit enjoué et mo- queur, sans l’avoir sérieux. Ré- flexions diverses, p. 327. Services. Voyez Bienfaits, Obli- gations, Reconnaissance. — Ceux que rend la pitié sont intéressés, maxime 264. Servitude. Dansquel cas la comDES OEUVRES MORALES.

plaisance devient servitude , fiéflex’wns diverses, p. 1%^. SÉVÉRITÉ [des femmes}. Voyez Chasteté, F"kmme, Hoxxèteté. Siècle. Singuliers événements de celui de la Rochefoucauld, Ré- flexions diverses, p. 33 1-343; il surpasse les autres siècles dans l’excès des crimes, p. 343. Silence. A" oyez Taire (Se). — Dans quel cas il est le parti le plus sûr, maxime 79. Il y a un silence éloquent, un autre moqueur, un autre respectueux, Réflexions diver- ses, p. 294. Simplicité. Dans quel cas elle est imposture, maxime 289. Sixcère , Si>'cérité. Voyez Avouer , Vérité. — Sa dé- finition ; elle est rare, maxime 62. — Elle n’a point de part dans les conseils, 116. — Il est difficile de la distinguer de l’habileté, 170. — Nous l’af- fectons dans l’aveu de nos dé- fauts, 184. — Cequirenipèche, 3i5 et 3 16. — Nous croyons qu’on est plus sincère avec nous qu’avec les autres, 366. — Causes de la sincérité, 383. — Pourquoi amants et maî- tresses se la demandent, 637. Sa définition , Réflexions di- verses, p. 295 ; distinction entre la sincérité et la confiance , p. 294 et 295. Sevge. Il y a des singes et des guenons qui ont de l’esprit et qui sont malfaisants. Réflexions diverses, p. 307 et 3o8. Sobriété. Comparée à la modé- ration, maxime 566. — Ce qu’elle est, 593. Société. Voyez Monde. — Ce qui la maintient parmi les hommes, maxime 87. — Comment nous y plaisons, 90. De la société des honnêtes La Rochefoucauld, i gens; ce qui la distingue de l’amitié; son plus grand mérite est de ressembler à l’amitié; sa nécessité; ce qui la trouble et la détruit; ce qu’il faudrait pour la maintenir; l’esprit n’y suffit pas. Réflexions diverses, p. 282. — Ce qu’il faut pour la rendre commode, p. 283. — 11 y faut la même justesse que dans la musique ; il y faut aussi l’accord des intérêts, p. 285. — Une certaine perspective est nécessaire pour la voir, p. 286. Soi. Comment on s’excuse à soi- même de sa faiblesse à agir, maxime 3o. — Ce qui doit di- minuer la satisfaction de sol- même, 5i. — On ne peut rien aimer que par rapport à soi, 81. — On est satisfait d’être trompé par soi-même, 114. — Il est facile de se tromper sol- même, II 5. — On se déguise à sol -même, 119. — On se flatte soi-même, i23. — Il est difficile d’être sage pour sol, i32. — On est aussi différent de soi que des autres, i35. — On veut parler de sol, i38. — Effet de la flatterie en^ ers soi- même, i52. — On ne se suffit pas à soi-même, sans le com- merce des autres, 201. — Il faut être glorieux avec soi, 307. — Les occasions nous font connaître à nous-mêmes, 345. — Il ne faut pas parler de soi, 364. — C’est pour parler de soi qu’on est sincère, 383. — On se cache la vérité à sol- même, 5 16. — Ceux que nous aimons sont plus puissants sur nous que nous-mêmes, 523. — Pourquoi on se blâme, 554- — Nous trouvons à redire dans les autres ce qu’on trouve à redire en nous, 567. — C’est i 482 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE en soi qu’il faut trouver son repos, 571. — C’est pour soi qu’on regrette ses amis, 619. On s’oublie soi-même et on s’éloigne de soi , Rc flexions di- verses, p. 289. — Il faut éviter de parler longtemps de soi, p. 392. — On s’accoutume à ce qui est à soi, p. 3o3. Soldats. Ce qu’est la valeur pour les simples soldats , maxime l4- Soleil. On ne peut le regarder iixement, maxime 26. Sot, Sottise. Ce que la passion fait des hommes les plus sots, maxime 6. — Ils sont utiles aux gens d’esprit, 140. — Sottises j)rofitables , i56. — Habileté des niais, 208. — ïl y a des sots par destination, 809. — On ne doit pas aimer comme un sot, 353. — Pourquoi un sot ne peut être bon, 387. — Il ne voit que par son humeur, 414. — L’esprit nous fait faire des sottises, 41 5. — Quels sont les sots les plus incommodes, 45 1. — Avec du jugement on n’est jamais un sot, 456. — D’où viennent les niaiseries de l’amour-propre, 563. On peut être sot avec beau- coup d’esprit, et ne l’être pas avec peu d’esprit , Réflexions diverses, p, 33o. Souffrir (supporter). Comment on souffre la mort, maxime aS. — Il vaut mieux souffrir le malheur que le prévoir, 174» comment on le souffre, 420. — La vanité ne fait supporter ni la honte, ni la jalousie, 446. Souhait, Souhaiter. Voyez Dé- sir, DÉSIRER. Soumettre, se Sou.iiettre. Se soumtttre aux esprits de tra- vers est moins pénible à un esprit droit que de les con- duire, maxime 448- Soupçon , Soupcoîvner. En fait de jalousie , la certitude vaut mieux que le soupçon , maxime 5i4- — Dans quel cas on ne soupçonne pas les autres de crime, 611. Souplesse. Celle de l’amour-pro- pre, maxime 563. Sparte. Combien Sparte a loué de vertus farouches, Réflexions dii-erses, p. 3oo. Stupidité. C’est par stupidité qu’on souffre la mort, maxime . Subtilité. Sa définition, maxime 128. Supériorité. Il ne faut faire sen- tir ni celle de la naissance, ni celle des qualités personnelles. Réflexions diverses, p. 283. Supporter. Voyez Souffrir. S y lia. Combien il a fait de gens vindicatifs. Réflexions diverses, p. 3oo. Symétrie. L’agrément, séparé de la beauté , est une symétrie dont on ne sait point les rè- gles, maxime 240. Syncopes, La peur les produit, Réflexions disperses, p. 3 11. Taire, se Taire. Voyez Silence. — Effet produit par la honle de se taire, maxime 556. Il y a de l’art à savoir se taire, Re flexions diverses, Tp. 294. — Il faut se taire au sujet de l’amour, p. 3ii. Talent. Voyez Habile, Habi- leté, MÉRITE, Qualité. — La nature nous donne des talents cachés, maximes 344 ^^ 4o4’ — De mécliantes qualités font parfois de grands talents, 468. DES ŒUVRES MORALES. i — Dieu nous en a donné de différents, et chacun a sa pro- priété, 5o5 et 594. — Celui des petites choses est contraire à celui des grandes , 569. — Chaque talent a ses propriétés et ses effets, 594. Il y a un air qui convient à chaque talent, Réjlesions di- verses, p. 286. — Ce qui arri- verait si les hommes s’en te- naient à leurs propres talents, p. 3i3. Teigne. C’est l’avarice qui a pro- duit cette maladie , Réflexions diverses, p. 3i i. TEaiPÉRAMEKT. VoYCZ CoM- PLF.xiON. — Il ]3roduitla valeur des hommes et la vertu des femmes, maxime 220. — Son action sur l’esprit et sur le cœur des femmes, 346. — C’est lui qui nous soutient contre la mort, 5o4. Tejips. Il consume tout , maxi- me 233. Son action sur l’amour et sur la vie. Réflexions diverses, p. 3o3. — C est lui qui est responsable de la durée de l’a- mour, p. 344- — Il change l’humeur et les intérêts, p. 343- — Son effet sur les vieillards; les plus sages l’emploient à leur salut, p. 347. Tendre, Tendresse. On pleure pour a^oi^ la réputation d’être tendre, maxime 233. — Nous voulons signaler notre ten- dresse pour nos amis, 235. — Pourquoi nous exagérons celle de nos amis pour nous, 279. Tibère, empereur romain. Peut- être ses crimes nous éloignent- ils du vice, Réflexions diverses, p. 3oo. Tiédeur. Elle est plus opposée au salut que la passion, maxi- me 341- Tigre. Cet animal est toujours farouche et cruel , Réflexions diverses, p. 307. Timidité. Voyez Peur, Poltron- nerie. — Elle rend souvent audacieux, maxime 11. — Elle nous retient dans le devoir, 169. — 11 est dangereux d’en reprendre ceux qu’on en veut corriger, 480. — Il convient aux jeunes gens d’être timides, 495. Tons. oyez Air. Tort. Qui sont ceux qui ont le plus souvent tort, maxime 386. — Nous ne voulons jamais avoir tort quant à notre con- duite, 494- — Les torts réci- proques font durer les querel- les, 496. Trahir, Trahison. Voyez Faus- seté, Tromperie. — On ne peut se consoler d’être trahi par ses amis, maxime 114. — D’où viennent les trahisons , 120 et 126. Traits. Voyez V isage. Transformation. Celles de l’a- mour-propre, maxime 563. Tr.^nsport [au cerveau). Les pro- cès le produisent. Réflexions diverses, p. 3l I. Travail. Celui du corps délivre des peines de l’esprit, maxime 535. Travers. ^ oyez Défauts [de r esprit). Esprit faux. Tristesse, Elle a produit la ma- ladie du scorbut. Réflexions diverses, p. 3 1 1 . Trompkr ( Se Voyez Dupe, Flatter (Se). — On est sou- vent satisfait de se tromper soi - même , maxime 1 1 4 ; et rien n’est [)lus facile que de se tromper soi-même sans s’en apercevoir, 11 5. — Qui est riiomme qui se trompe le plus, 20 1 . — (]oiumenton se trompe 484 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE soi-mcme dans les afflictions, 333. — Comment on se trompe au sujet des passions, 266. — Nos larmes nous trompent nous-mêmes, SjS. — On se trompe en croyant aimer sa maîtresse, 374. — Ce qu’il y a de plus trompeur, 557. TROMPERrE (en général). Voyez Fausseté, Trahir. — Mieux vaut être trompé que se défier, majcime 84. — Ce qui justifie la tromperie, 86. — On ne peut se consoler d’être trompé par ses ennemis, 114. — Il est difficile de tromper les au- tres, II 5. — Quand on est le plus aisément trompé, 117, 118 et 127. — Comment on évite la tromperie d’un habile homme, 129, — L’orgueil feint l’humilité pour tromper, 234. — Faussetés si bien déguisées qu’elles doivent tromper, 282. — En amour, la tromperie va plus loin que la méfiance, 335. — C’est parfois un bonheur d’être trompé, SgS. — Com- ment nous devons traiter les amis qui nous ont trompés, 434. Tro:mperie {en amour ^. Voyez LvfidÉlité. Tulipes. Pour en faire, il faut des oignons, maxime 5o3. Turenne. Pour le blâmer on loue le grand Condé, maxime, 198. Ce que la nature et la fortune ont fait pour lui ; parallèle avec le grand Condé, Réflexions di- verses , p. 320-322. — Sa mort est convenable à sa vie, p. 322. u Usage, User. L’usage des quali- tés décide du mérite, maxime 437. Utile, Utilité. Distinction entre l’esprit utile et l’esprit d’af- faires, Réflexions diverses, p. 827. Valeur (courage). Voyez Lv- TRÉPIDITÉ, RÉSOLUTION. Ce n’est pas toujours par valeur que les hommes sont vaillants, mauime 1. — Le désir de la louange augmente la valeur, i5o et 399. — Ses diverses causes, 2i3 et 220. — Pour les simples soldats, c’est un mé- tier, 214. — Ses diverses es- pèces, 21 5. — En quoi consiste la vraie, 216. — Ses limites, 219. — Adresse des gens bra- ves, 221. — Il faut être brave naturellement, 365. — Qui sont les plus braves devant la mort, 5o4. — Distinction entre la valeur et l’intrépidité, 614. — Dans quel cas on ne peut répondre de sa valeur, 616. Combien celle d’Alexandre a fait de fanfarons. Réflexions diverses, p. 3oo. Valoir (Se faire). A oyez Pi- quer (Se). Vamté. oyez Affectatiom , Gloire (second article) , Or- GLEIL , PlQL"ER (Se) , VaSTER (Se . — La vanité est cause de la clémence, maxime 16, — Va- nité dans les héros, 24. — De quoi Ton fait souvent vanité. 27. — L’orgueil ne perd rien lorsqu’il renonce à la vanité , 33. — Il ne faut pas détromper un homme vain, 92. — C’est la vanité qui fait parler, 187. — Elle donne cours à la flat- terie , i58. — Elle soutient la vertu, 200. — Elle fait la valeur des hommes et la vertu des femmes, 220. — Elle cause DES OEUVRES MORALES. ^ les afflictions, aSa et 233. — Elle produit la conCance des grands, aSg. — C’est par va- nité qu’on est libéral, 2^3. — Elle ébranle toutes les vertus , . — Pourquoi celle des autres nous est insupportable, . — La pénétration flatte beaucoup notre vanité, 423. — La vanité nous agite toujours, 443. — Elle ne peut servir à supporter les douleurs de la honte ni celles de la jalousie, 44^. — Plus que la raison, elle dirige notre goût, 47- — Elle cause la médisance, 483 . — Ses variétés sont innombrables , 5o6. — Elle rend certaines mortifications faciles, 536. — Elle nous fait avouer nos dé- fauts, 609. — C’est la vanité des vivants qui rend honneur aux morts, 612. C’est par vanité qu’on se confie. Réflexions diverses, p. 296. — La vanité a produit la maladie de la folie, p. 3 1 1 . — Où la vanité mène les coquet- tes, p. 323. — Comment celle des vieillards se console , p. 347. Vanter (Se). Voyez Affectation, Gloire (second article), Or- gueil, Piquer (Se), Vanité. — Pourquoi on se vante de ne pas s’ennuyer, maxime i4i; et d’être opiniâtre, 424* — Les païens se vantent de mépriser la mort, 5o4. — Il ne faut pas se vanter d’avoir une honnête femme ,552. Vapeurs. La lassitude des amants a causé les vapeurs. Réflexions diverses, p. 3ii. Variété. Il en faut dans l’esprit. Réflexions diverses, p. 2 85. Vasconcellos, ministre d’Espagne en Portugal. Sa mort , Ré- flexions diverses, y>. 333 et 334. Vaudevilles. Il y a des gens qui leur ressemblent, maxime 211. Vautour. Cet oiseau ne vit que de pourriture, Réflexions di- verses, p. 309. Vengeance. Les hommes n’ont pas la force de la poursuivre, maxime 14. Venise. Le Doge n’y mène pas les affaires, maxime 77. Vent. Il éteint les bougies et al- lume le feu, maxime 276. Vérité, Vrai. Voyez Sincère, Sincérité. — Combien les ap- parences de la vérité font de mal dans le monde, maxime 64 . — Faussetés qui la simulent bien, 282. — Nous croyons qu’on nous dit plus vrai qu’aux au- tres, 366. — Nos ennemis pen- sent plus vrai sur nous que nous-mêmes, 458. — Pour- quoi il ne faut pas s’offenser qu’on nous cache la vérité , 5 16. — Elle est le fondement de la beauté et de la perfec- tion, 626. Du vrai dans les personnes et dans les choses. Réflexions diverses, p. 279-282. — On craint de savoir la vérité , p. 286. — Les grands esprits la pénètrent toujours, p. 32(ï. Vérole (Petite). La calomnie produit cette maladie , Ré- flexions diverses, p. 3ii. Vertu. Voyez Mérite, Qua- lité. — Ce que les vertus sont le plus souvent, maxime-épi- graphe , maximes i , 606 , 607 et 63 1. — Où faut-il les plus grandes? 25. — Le désir de la louange les fortifie, i5o et 598. — Honneur qu’on leur fait à tort, 169. — Où elles se perdent, 171. — Les vices entrent dans leur composition, 182. — Ce dont il faut faire honneur à la v(rtu, i83. — 486 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE On méprise ceux qui n’en ont aucune, 186. — Son nom sert à l’intérêt, 187. — La nature a borné les vertus, 189. — La vertu n’irait pas loin sans la vanité, 200. — L’hypocrisie rend hommage à la vertu ,218. — D’où vient celle des fem- mes, 220. — Ce qui met en oeuvre les vertus, 253. — La paresse les détruit, 266. — Elles brillent moins que de cer- tains défauts, 354. — Quelle est la preuve des vertus chré- tiennes, 358. — La fortune fait paraître les vertus, 38o. — La vanité les ébranle toutes, 388. — Nous croyons que la paresse tient à toutes les vertus paisi- bles , 398. — La faiblesse est plus opposée à la vertu que le vice, 445. — Les méchants mêmes respectent la vertu , 489. — Le diable a placé la paresse sur la frontière de plu- sieurs vertus, 5 12. — Pour- quoi nous n’admettons pas la fausseté des vertus, 5 1 7. — On peut consacrer les richesses aux vertus, 5 20. — Pourquoi on loue la vertu, Sg-. — Ce qui nous fixe dans la pratique des vertus, 598. — Les grandes âmes ne sont pas celles qui ont le plus de vertu, 602. — Ce qu’on peut dire de toutes les vertus, 6o5. Rome et Sparte ont loué les vertus farouches , Rc flexions diverses^ p. 3oo. — Les vertus sont frontières des vices, p. 3oi. Vice, Vicreux. Vices déguisés en vertus , maxime-épigraphe et maxime 607. — Ils entrent dans la composition des ver- tus, 182. — Ou ne méprise pas tous les vicieux, i8fi. — Les vices servent à l’intérêt , . — Ils sont bornés par la nature, 189. — Ils nous atten- dent dans tout le cours de la vie, 191.’ — Nous ne les quit- tons pas, ils nous quittent, 192. — Pour juoi l’on ne s’aban- donne pas à un seul vice, igS. — Comment le vice rend hom- mage à la vertu, 218.— Ce qui le met en œuvre, 253. — Vices utiles à certains hommes, 273. — La fortune les fait paraître, 38o. — Le vice moins opposé à la vertu que la faiblesse, 445- — Pourquoi on le blâme, 597. Les vertu s sont frontières des vices, Réflexions diverses^ p. 3oi, — Les vices sont de tous les temps, p. 343. " icToiBE. Ce qu’elle est, et ce qui la produit à la guerre, maxime 61 5. Vie. Ce que la prudence emploie contre les maux de la vie, maxime 182. — Les vices nous attendent dans tout le cours de la vie, 191. — La folie nous suit pendant toute la vie, 207. — C’est pour rendre sa vie commode, ou même pour la gagner, qu’on est brave, 2 1 3 et 214. — Place que tient la paresse dans notre vie, 266. — Pourquoi nous exposons notre vie, 268. — La longueur de la vie ne nous donne pas l’ex- périence, 4o5. — La vie n’est qu’une constante agitation de l’amour-propre, 5fi3. Comparaison de la vie avec l’amour , Réflexions diverses , p. 3o2-3o4. — Effets du temps sur la vie ; les maladies sont attachées à sa trop longue du- rée, p. 3o3. — Les vieillards n’en ont plus assez pour jouir de rien, p. 346 et 347; 1^" vie est insipide et languissante, p. 348. DES OKUVRES MORALES.

Vra (Amour et aiiÎpris de i.a Voyez Mort (Crainte et mé- pris DE la). — Faux mépris de la vie, maxime 21. — D’où venait dans les philosophes l’a- mour de la vie, 46. — On ne veut pas la perdre, 221. Vieillards, Vieillesse, Vieil- lir, Vieux. Pourquoi les vieil- lards donnent de lions précep- tes, maxime gS. — Comment ils conservent leurs goûts , 109. — Les défauts de l’esprit aug- mentent en vieillissant, 112. — La folie et la sagesse aug- mentent avec l’âge, 210. — De la tiédeur des vieillards, con- sidérée par rapport au salut, 341. — Leur plus dangereux ridicule, 408, et Réfleiions di- verses, p. 32 5. — F^ffet de la i- A’acité dans la vieillesse, maiime 416. — Que doivent faire les vieillards pour n’être pas ridi- cules? 418. — Pau de gens sa- vent être vieux, 423. — Effet de la vieillesse de l’amour, 43o. — Les vieux fous sont plus fous que les jeunes, 444. — La vieillesse défend tous les plaisirs de la jeunesse, 4^1 • — Ce qu’elle est pour les femmes, 562. Des vieillards et des coquet- tes, Bé flexions c/ii’erses, p. 323- SîS. — Du goût des coquettes pour les vieillards qui ont été galants; ses causes, p. 323-325. — Ce qui porte les vieillards à se retirer du monde, p. 345. — Ce que l’expérience leur apprend ; voies qui leur sont fermées; pourquoi ils devien- nent insensibles à l’amitié ; de la gloire qu’ils ont pu ac jué- rir; chaque jour leur ôte une portion d’eux-mêmes, p. 346; ils ne voient devant eux que tristesses ; rien de nouveau pour eux ; leur point de vue est changé; quels sont les plus heureux ; le meilleur parti pour eux ; où setournentleurs goûts; ce que font les plus sages ; com- ment la nature est plus sage qu’eux ; leur vanité même s’ac- commode de la retraite, p. 347 ; ce qui leur fait supporter leur triste vie, p. 348. Violence. Quelles sont les plus pénibles, maxime 363 ; et les plus cruelles, 369. — De celle qu’on se fait pour demeurer fi.lèle, 38i. Vipèrfs. Leur venin et leur uti- lité , Re /Je rions diverses, p. 3o8. T’irgile. Eu quoi ce poète peut être comparé à Epaminondas, Réflexions dii’erses, p. 280. Visage. Ses défauts augmentent avec l’âge, maxime 112. — Ce qui en fait l’agrément, 240. Il y a un air qui convient à chaque visage , Réflexions di- verses , p. 286. — Le chan- gement de la figure conduit les vieillards à la retraite, p. 345. Vivacité. Ce qu’est celle qui augmente en vieillissant, maxi- me 416. C’est une des conditions de l’esprit brillant. Réflexions di- verses, p. 328. — L’amour a une fleur de vivacité qui passe insensiblement, p. 34’i-

OGUE. On ne juge ordinairement 

que par elle, maxime 212. Voix. Dans son ton seul, il y a une éloquence, maxime 249. — Chaque sentiment a son ton de voix, 255. VoLERiEs publiques. Ellcs pas- sent pour habileté , maxime 608. Voi.oiNTÉ. Nous en avons moins que de force, maxime 3o. — La 488 TABLE ANALYTIQUE, ETC. bonté n’est souvent qu’inapuis- sance de la volonté, 237. — Nous ne connaissons pas toutes les nôtres, 295. — La volonté est à la merci des humeurs du corps, 297. — Nous ne pou- vons répondre de nos volon- tés, 575. Vues. Nos vues sont incertaines et confuses, Réflexions diverses, p. 3 12. — D’où peut venir la proportion entre les vues et les sentiments, p. 3i3. Yedx. Dans les yeux seuls, il y a une éloquence, maxime ^^q. — Ils voient tout et ne se voient pas, 563. Nous ne voyons pas des mê- mes yeux ce qui nous touche et ce qui ne nous touche pas, Réflexions diverses , p. 3o6. York Çduc «r Voyez Jacques II, York [princesse d