Almanach des honnêtes femmes pour l'année 1790 (éd. 1863)/02
Février.
TRACTATRICES.
Lundi | 1. | La comtesse de Blot. |
Mardi | 2. | Le fête du bidet. |
Mercredi | 3. | La comtesse de Castellanne. |
Jeudi | 4. | La comtesse de Beaumont. |
Vendredi | 5. | Godefroy. |
Samedi | 6. | Vallienne. |
Dimanche | 7. | Adeline. |
Lundi | 8. | La comtesse de la Rivière. |
Mardi | 9. | La comtesse de Colbert. |
Mercredi | 10. | La comtesse d’Escars. |
Jeudi | 11. | La comtesse de Lauzun. |
Vendredi | 12. | Quidor. |
Samedi | 13. | Hubert, géolière. |
Dimanche | 14. | Saint-Hilaire. |
Lundi | 15. | La comtesse de Maillebois. |
Mardi | 16. | Maillard. (Mardi-gras.) |
Mercredi | 17. | La comtesse de Ruilly (Mercredi des Cendres.) |
Jeudi | 18. | La comtesse de Juigne. |
Vendredi | 19. | Chéron, papetière. |
Samedi | 20. | Godard, épicière. |
Dimanche | 24. | Deville dite Ferari. |
Lundi | 22. | La comtesse d’Entragues. |
Mardi | 23. | La comtesse de Montban. |
Mercredi | 24. | La comtesse de Polastron. (Quatre-Temps.) |
Jeudi | 25. | La comtesse d’Espagnac. |
Vendredi | 26. | Lesclapart, libraire. |
Samedi | 27. | Amiot. |
Dimanche | 28. | Lange. |
Notes historiques.
Une tractatrice pétrit amoureusement les c....... de son bien-aimé : la sensation qu’il éprouve est si grande que pour avoir trop de plaisir il n’en a bientôt plus.
Mlle Maillard tient la place du mardi-gras ; c’est un poste qui lui est dû. Lorsqu’elle vivait avec le petit Lebreton, on pouvait se rappeler cette estampe où Mardi-gras est percé par Mercredi des Cendres.
Pourquoi parler d’Adeline ? On s’en est trop occupé. Nous conseillerons seulement à M. de Sartines qui retourne chez elle avec de nouveaux fonds, de l’engager à célébrer souvent la fête du bidet. Bien des gens me remercieront de cet avis salutaire.
Fête du bidet.
La propreté était ordonnée chez les anciens ; de là viennent les purifications des Juifs, les lustrations des Romains, etc. Pourquoi ne pas nous conformer à ces usages en instituant la fête du bidet ? Elle serait fort utile, surtout si on l’introduisait dans les couvents et dans les provinces.
Beaucoup de dames appellent un bidet leur confesseur : il efface tous les péchés par une ablution parfaite.