Annales de l’Empire/Édition Garnier/Électeurs de Brandebourg
et de luxembourg.
FRÉDÉRIC DE HOHENZOLLERN, burgrave de Nuremberg, achète cent mille florins d’or, de l’empereur Sigismond, le marquisat de Brandebourg, rachetable par le même empereur : mort en 1440.
JEAN Ier, fils de Frédéric, abdique en faveur de son frère en 1464[1]. Il n’est pas compté dans les Mémoires de Brandebourg[2] ; ainsi on peut ne pas le regarder comme électeur.
FRÉDÉRIC AUX DENTS DE FER, frère du précédent : mort en 1471.
ALBERT L’ACHILLE, frère des précédents. On prétend qu’il abdiqua en 1476, et qu’il mourut en 1486.
JEAN, surnommé le Cicéron, fils d’Albert l’Achille : mort en 1499.
JOACHIM Ier, Nestor, fils de Jean, mort en 1535.
JOACHIM II, Hector, fils de Joachim Ier : mort en 1571.
JEAN-GEORGE, fils de Joachim II : mort en 1598.
JOACHIM-FRÉDÉRIC, fils de Jean-George, administrateur de Magdebourg : mort en 1608.
JEAN-SIGISMOND, fils de Joachim-Frédéric ; il partagea la succession de Clèves et de Juliers avec la maison de Neubourg : mort en 1619.
GEORGE-GUILLAUME, dont le pays fut dévasté dans la guerre de trente ans : mort en 1640.
FRÉDÉRIC-GUILLAUME, qui rétablit son pays : mort en 1688.
FRÉDÉRIC, qui fit ériger en royaume la partie de la province de Prusse dont il était duc, et qui relevait auparavant de la Pologne : mort en 1713.
FRÉDÉRIC-GUILLAUME II, roi de Prusse, qui repeupla la Prusse entièrement dévastée : mort en 1740.
FRÉDÉRIC III. roi de Prusse[3].
- ↑ L’année 1464 est la date de sa mort ; son abdication, ou renonciation, est de 1440.
- ↑ Ouvrage de Frédéric le Grand, publié en 1750.
- ↑ Ou plutôt Frédéric II ; voyez une note du chapitre vi du Précis du siècle de Louis XV, qui donne aussi la liste de ses successeurs.