journalpériode initialeAnnoncesAnonyme1830ParisTtome 2AnnoncesRevue des Deux Mondes - 1830 - tome 2.djvuRevue des Deux Mondes - 1830 - tome 2.djvu/9253-257
ANNONCES.
Le Monde comparé avec l’empire britannique, par Adrien Balbi.
Paris, au bureau de la Revue des deux mondes, et chez les
principaux libraires. Prix : 6 francs.
Ce magnifique ouvrage de M. Ad. Balbi, qui a paru en plusieurs
fragmens dans la première série de la Revue des deux mondes,
vient d’être réuni en un seul Tableau, sur la demande d’un
grand nombre d’abonnés de la Revue, et de plusieurs savans
qui désiraient pouvoir embrasser d’un coup d’œil le travail du célèbre
statisticien. Il est curieux de suivre dans un cadre à la fois
aussi vaste et aussi resserré les étonnans progrès de l’empire britannique,
qui, depuis le commencement du siècle dernier, s’est
élevé à un tel point de grandeur, qu’on ne le peut plus maintenant
comparer qu’avec le Monde. D’un autre côté, on y découvrira
peut-être les causes prochaines d’une ruine inévitable dans l’accroissement
perpétuel de la dette, des pauvres, des crimes et des
délits, et d’une population malheureuse, dont l’emploi des machines
réduit de jour en jour le salaire, et qui ne trouve plus dans les
ressources de l’industrie de quoi subvenir à ses plus pressans besoins.
Nous croyons utile d’ajouter que cet ouvrage forme le complément
indispensable des autres grands tableaux statistiques de
M. Adrien Balbi, tels que la Balance politique du globe, la
Monarchie française comparée aux principaux états du monde, etc.
The World compared with the British empire, by Adrien Balbi. Ce tableau est la traduction fidèle du précédent, et est destiné à obtenir un grand succès en Angleterre.
Paris, au bureau de la Revue des deux mondes, rue Belle-Chasse, no 14 ; à Londres, chez Bossange, Barkes et compagnie, Great Marlborough Street. Price : 8 shillings.
Le Courrier de Smyrne, journal politique, commercial et littéraire. Cette feuille paraît le dimanche de chaque semaine.
On s’abonne, pour la France, à la direction des postes à Huningne. Le prix de l’abonnement est de 50 fr. pour l’année.
Rédigé avec talent, le Courrier de Smyrne est de plus en plus apprécié en Europe, et commence à dissiper les préventions que son zèle un peu turcophile avait excitées contre lui. On est obligé d’avouer malheureusement aujourd’hui que la plupart de ses prévisions se sont réalisées, et qu’il s’est trouvé à même, beaucoup plus qu’on ne le croyait, de connaître la vérité sur les événemens qui, depuis quelques années, ont agité l’Orient.
Mémoires relatifs à l’expédition anglaise de l’Inde en Égypte ; par S. S. le comte de Noé, pair de France.
Cet ouvrage écrit avec franchise et vérité, mérite à tous égards le succès qu’il a obtenu. Paris, chez Nepveu, libraire, passage des Panoramas, no 26 ; et Dufart, quai Voltaire, no 19.
Des races ovines d’Angleterre ; par le Baron de Mortemart. Cet ouvrage a remporté le prix décerné pour le meilleur écrit sur ce sujet. Paris, chez madame Huzard, libraire, rue de l’Éperon Saint-André-des-Arts, no 7.
Souvenirs Poétiques ; par M. A. de Beauchesne. Paris, chez Delangle, éditeur, place de la Bourse.
Poésies Romaines ; par M. Jules de Saint-Félix ; 1 vol. in-8o. Paris, chez Delaunay, libraire, Palais-Royal.
Histoire des colonies étrangères, qui se sont fixées dans l’Abyssinie et dans le Sennaar, depuis le septième siècle avant Jésus-Christ, jusqu’au quatrième de l’ère chrétienne, suivie de dissertations sur la civilisation des peuples du Soudan au temps des Méroens, des Égyptiens, des Carthaginois, des Grecs et des Romains, et de plusieurs traités sur les relations commerciales de ces peuples avec les Nègres ; par Louis Marcus, 3 vol. in-8o, avec planches et cartes.
Cet important ouvrage doit paraître incessamment. On souscrit à Paris, chez l’auteur, rue Simon-le-Franc, no 21.
Essai sur l’homme, ou Accord de la philosophie et de la religion, par Ed. Alletz, seconde édition. Paris, 1829 ; 2 vol. in-8o. Chez Adrien Leclerc et Delaunay. Prix : 10 fr.
Le Souverain, ou du Gouvernement d’après l’esprit des institutions, par M. Auguste Vidalin, avocat à la cour royale de Paris. 1 vol. in-8o. Paris, chez madame Huzard, imprimeur-libraire, rue de l’Éperon, no 7 et Delaunay, Palais-Royal. Prix : 6 fr.
Leçons sur les épidémies et l’hygiène publique faites à la faculté de médecine de Strasbourg ; par Fodéré, professeur à cette faculté.
Cette étude des causes générales des épidémies mérite d’être connue et méditée par tous ceux qui s’occupent de l’intérêt et du bien public.
On trouve ce bon ouvrage, chez M. F. G. Levrault, libraire, rue de la Harpe, no 81.
Cours Élémentaire de géognosie, fait au dépôt général de la guerre ; par Rozet, lieutenant au corps des ingénieurs-géographes. Cet livre est destiné particulièrement aux ingénieurs-géographes, et offre des détails d’un haut intérêt sur les lois organiques de la terre. À Paris, chez F. G. Levrault, libraire, rue de la Harpe, no 81.
Tijdschrift Toegewijd aan het zeewezen, etc, Journal ou Revue maritime, par MM. A. E. Tromp, et G. Verveer, officiers de marine au service des Pays-Bas ; chez Bij Brest, Van Kempen, libraire à Bruxelles.
Ce journal, écrit en hollandais, paraîtra tous les trois mois en cahiers de cinq feuilles ou de 80 pages d’impression, accompagnés chacun d’une planche. Il traitera spécialement de tout ce qui concerne la marine, les voyages, les découvertes, les lois des différens pays et généralement de tout ce qui a rapport au commerce et à la navigation.
Le prix de l’abonnement est de 6 florins par an.
Courrier de Bayonne et de la péninsule, journal politique, commercial, littéraire et maritime. Cette feuille paraît les mardi et samedi de chaque semaine.
On s’abonne à Bayonne au bureau, rue Port-Neuf, no 20 ; chez les principaux libraires et directeurs de postes.
Prix : pour la France, 36 fr. par an ; pour l’étranger 44 fr.
Institut horticole. — Entre les établissemens que l’esprit du siècle fait naître chaque jour et que les besoins publics justifient, se distingue éminemment, dès son début, l’Institut horticole fondé par M. Soulange Bodin, dans son beau jardin de Fromont près Paris, et dont le Roi lui-même a consacré la haute utilité, en lui décernant le titre de Royal. Cette institution est une école spéciale pour l’enseignement et l’amélioration des diverses branches de l’horticulture considérée dans son acception la plus étendue, et comme une importante division du grand art de cultiver et d’embellir la terre. Depuis quelques années, M. Soulange Bodin employait noblement ses heureux loisirs à créer un jardin qui est devenu également remarquable par le perfectionnement chaque jour plus grand des procédés de culture. Mais cela ne suffisait pas à cet esprit éclairé, actif et opiniâtre. Il a donc conçu le projet d’élever sur les solides et larges bases d’un établissement industriel, un monument qui fût consacré à la science, un asile qui restât ouvert à l’étude. Cette entreprise est immense, elle paraît supérieure aux moyens et aux forces d’un seul individu ; mais le fondateur de l’institut horticole a compté dès le premier jour sur deux puissans auxiliaires, l’estime publique et la protection de son roi : ni l’un ni l’autre ne lui manqueront. Déjà bon nombre d’élèves, étudient, dans cet établissement philanthropique, les uns placés par d’honorables propriétaires, les autres envoyés par les administrations départementales, d’autres enfin entretenus par Sa Majesté elle-même qui ne laisse jamais échapper aucune occasion d’encourager les travaux agricoles. Un excellent journal tout-à-fait spécial tient l’Institut royal horticole de Fromont en liaison avec les institutions analogues, et en rapport avec le mouvement de la science en général[1].
↑Annales de l’institut royal horticole de Fromont. On s’abonne à Paris, chez madame Huzard, rue de l’Éperon, no 7, et au jardin de Fromont. Le prix de la souscription est de 9 fr. pour 12 cahiers (une année) grand in-8o, avec figures.
