Auteur:Barthélemy de Laffemas
Apparence
Barthélemy de Laffemas
économiste français
(–)
Œuvres
- Source de plusieurs abus et monopoles qui se sont glissez et coulez sur le peuple de France, depuis trente ans ou environ, à la ruyne de l’Estat, dont il se trouve moyen par un réglement général d’empescher à l’advenir tel abus, présenté au Roy et à nosseigneurs de l’assemblée (1596)
- Reiglement général pour dresser les manufactures en ce royaume et couper le cours des draps de soye et autres marchandises qui perdent et ruynent l’État. Avec l’extraict de l’advis que MM. de l’Assemblée tenue à Rouen ont baillé à S. M., que l’entrée de toutes sortes de marchandises de soye et laines manufacturées hors ce royaume, soient deffendues en iceluy. Ensemble le moyen de faire les soyes par toute la France (1597)
- Responce à messieurs de Lyon, lesquels veulent empescher, rompre le cours des marchandises d’Italie, avec le préjudice de leurs foires, et l’abus aux changes (1598)
- Les Trésors et richesses pour mettre l’Estat en splendeur et monstrer au vray la ruine des François par le trafic et négoce des estrangers (1598)
- Advertissement et responce aux marchands et autres, où il est touché des changes, banquiers et banqueroutiers (1600)
- Advis et remonstrance à MM. les commissaires députez du Roy au faict du commerce, avec les moyens de soulager le peuple des tailles, et autre bien nécessaire pour la police de ce royaume (1600)
- L’Incrédulité ou l’ignorance de ceux qui ne veulent cognoistre le bien et repos de l’Estat et veoir renaistre la vie heureuse des François. Ce discours contient cinq petits traictez (1600). Contient : Le Cinquiesme traité du commerce parlant des procez et chiquaneries et voir l’honneur que l’on doit porter aux juges de la justice, avec la faute et la création de celle des consuls, et autres telles préjudiciables au public. Second traité : Advertissement et responce aux marchands et autres, où il est touché des changes, banquiers et banqueroutiers. Troisiesme traité : Les moyens de chasser la gueuserye, contraindre les fainéants, faire et employer les pauvres
- La Commission, édit et partie des mémoires de l’ordre et établissement du commerce général des manufactures en ce royaume, proposés par Barthélemy de Laffemas (1601)
- Les Discours d’une liberté générale et vie heureuse pour le bien du peuple (1601)
- VIIe traicté du commerce, de la vie du loyal marchand, avec la commission du Roy, et bien qu’il faict aux peuples et royaumes (1601)
- Neuf advertissements pour servir à l’utilité publicque, advenus sur le bonheur de la naissance de Mgr le Daulphin, assavoir est, d’un bon et rare ouvrier françois : faire fil d’or au tiltre de Milan ; faire croistre le ris en France ; bluter les farines par des enfants ; faire fromage à la vraye mode de Milan ; faire croistre esperges grosses de deux poulces, et longues d’un pied ; comme les estrangers possèdent la navigation de la mer et les richesses des foires ; certain advis de fabriquer toutes étoffes en France ; le désordre des monnoyes (1601)
- Remonstrance au peuple suivant les édicts et ordonnances des roys, à cause du luxe et superfluité des soyes, clinquants en habits, ruine générale (1601)
- Remonstrances politiques sur l’abus des charlatans, pipeurs et enchanteurs (1601)
- Comme l’on doibt permettre la liberté du transport de l’or et de l’argent hors du royaume et par tel moyen conserver le nostre, et attirer celuy des estrangers. Avec le moyen infaillible de faire continuellement travailler les monnoyes de ce royaume, qui demeurent inutilles (1602)
- Le Tesmoignage certain du profict et revenu des soyes de France, par preuves certifiées du païs de Languedoc (1602)
- Lettres et exemples de feu la Royne mère, comme elle faisoit travailler aux manufactures, et fournissoit aux ouvriers de ses propres deniers. Avec la preuve certaine de faire les soyes en ce royaume pour la provision d’iceluy et, en peu d’années, en fournir aux estrangers (1602)
- Le Mérite du travail et labeur, dédié aux chefs de la police (1602)
- Le Plaisir de la noblesse et autres qui ont des éritages aux champs, sur la preuve certaine et profict des estauffes et soyes qui se font à Paris (1603)
- La Façon de faire et semer la graine de meuriers, les eslever en pépinières et les replanter aux champs, gouverner et nourrir les vers à soye au climat de la France, plus facilement que par les mémoires de tous ceux qui en ont escript (1604)
- Le Naturel et profit admirable du meurier (1604)
- Recueil présenté au Roy, de ce qui se passe en l’Assemblée du commerce, au Palais à Paris (1604)
- La Ruine et disette d’argent, qu’ont apporté les draps de soyes en France, avec des raisons que n’ont jamais cogneu les François, pour y remédier (1608)
- Advertissement sur les divers crimes des banqueroutiers. Suivant les édits et ordonnances des rois de France (1609)
- Advis sur l’usage des passements d’or et d’argent (1610)
- Le Terme de Pasques sans trébuchet, en vers burlesque (1649)