Bible Crampon 1923/1 Jean

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Traduction par Augustin Crampon.
Texte établi par Société de S. Jean l’Évagéliste, Desclée..



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1re ÉPÎTRE DE S. JEAN.



EXORDE.
[I. 1 — 4.]


Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et ce que nos mains ont touché, du Verbe de vie,[1]2car la Vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la Vie éternelle, qui était dans le sein du Père et qui nous a été manifestée — 3ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous[2], et que notre communion soit avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. 4Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit complète.

I. — DIEU EST LUMIÈRE : LES CHRÉTIENS DOIVENT ÊTRE DES ENFANTS DE LUMIÈRE.
1. Chap, i, 5 — ii, 11 : Les devoirs du chrétien qui marche dans la lumière. — Énoncé de la proposition (5-7). — A. Devoirs positifs : Confesser ses péchés et s’en purifier (8 — ii, 2) ; et observer les commandements (ii, 3-6), spécialement le commandement de la charité (7-11).

5Le message qu’il nous a fait entendre, et que nous vous annonçons à notre tour, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. 6Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. 7Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus[-Christ][3], son Fils, nous purifie de tout péché.

8Si nous disons que nous sommes sans péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. 9Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 10Si nous disons que nous sommes sans péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous.[4]


Mes petits enfants, je vous écris ces choses[5], afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le juste. 2Il est lui-même une victime de propitiation pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais pour ceux du monde entier.

3Et voici par quoi nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements. 4Celui qui dit le connaître et ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui.[6] 5Mais celui qui garde sa parole, c’est en lui véritablement que l’amour de Dieu est parfait ; par là nous connaissons que nous sommes en lui. 6Celui qui dit demeurer en lui doit lui aussi marcher[7] comme il a marché lui-même.

7Mes bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, c’est un commandement ancien, que vous avez reçu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue. 8D’un autre côté, c’est un commandement nouveau que je vous écris, lequel s’est vérifié en Jésus-Christ et en vous, car les ténèbres se dissipent et déjà brille la véritable lumière. 9Celui qui dit être dans la lumière et qui hait son frère est encore dans les ténèbres. 10Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucun sujet de chute. 11Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres ; il marche dans les ténèbres, sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. 12Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont remis à cause de son nom. 13Je vous écris, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le malin. 14Je vous ai écrit, petits enfants, parce que vous avez connu le Père. Je vous ai écrit, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. 15N’aimez point le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui. 16Car tout ce qui est dans le monde, la concupiscence de la chair, la concupiscence des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde.[8] 17Le monde passe, et sa concupiscence aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.

18Mes petits enfants, c’est la dernière heure. Comme vous avez appris que l’antéchrist doit venir, aussi y a-t-il maintenant plusieurs antéchrists : par là nous connaissons que c’est la dernière heure.[9] 19Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais ils en sont sortis, afin qu’il soit manifeste que tous ne sont pas des nôtres. 20Pour vous, c’est du Saint que vous avez reçu l’onction, et vous connaissez tout. 21Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et que vous savez qu’aucun mensonge ne vient de la vérité. 22Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. 23Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. 24Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurez aussi dans le Fils et dans le Père. 25Et la promesse que lui-même nous a faite, c’est la vie éternelle.

26Voilà ce que j’avais à vous écrire sur ceux qui vous séduisent. 27Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme son onction vous enseigne sur toute chose, cet enseignement est véritable et n’est point un mensonge ; et selon qu’elle vous a enseignés, demeurez en lui. 28Et maintenant, mes petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et que nous ne soyons pas, à son avènement, rejetés loin de lui avec confusion.

II. — DIEU EST PÈRE : LES CHRÉTIENS DOIVENT SE CONDUIRE EN VÉRITABLES ENFANTS DE DIEU.
1. Chap, ii, 29—iii, 10 : Les enfants de Dieu doivent être saints. — Le fait de l’adoption et la haute dignité des enfants de Dieu (ii, 29 — iii, 2). La sainteté, caractéristique des enfants de Dieu (3-7), et le péché, caractéristique des enfants du diable (8-10).

29Si vous savez qu’il est juste, reconnaissez que quiconque pratique la justice est né de lui.


Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu, et que nous le soyons en effet ! Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. 2Mes bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons un jour n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons qu’au temps de cette manifestation, nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu’il est.[10]

3Quiconque a cette espérance en lui, se rend pur, comme lui-même est pur. 4Quiconque commet le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. 5Or vous savez que Jésus a paru pour ôter les péchés[11], et que le péché n’est point en lui. 6Quiconque demeure en lui ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a pas vu et ne l’a pas connu.

7Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste.

8Celui qui commet le péché est du diable, car le diable pèche dès le commencement. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu a paru. 9Quiconque est né de Dieu ne commet point le péché, parce que la semence[12] de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. 10C’est à cela que l’on reconnaît les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère.

2. Chap. iii, 11-24 : Les enfants de Dieu doivent s’aimer entre eux. — La charité fraternelle, signe et gage de la vie divine (11-15). Elle se reconnaît aux œuvres (16-18), et a pour fruit la confiance filiale à l’égard de Dieu (19-24).

11Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres ; 12non point comme Caïn, qui était du malin et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, tandis que celles de son frère étaient justes. 13Ne vous étonnez pas, mes frères, si le monde vous hait. 14Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. 15Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.

16À ceci nous avons connu l’amour, c’est que Lui a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.[13] 17Si quelqu’un possède les biens de ce monde et que, voyant son frère dans la nécessité, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? 18Mes petits enfants, n’aimons pas de parole et de langue, mais en action et en vérité.[14]

19Par là nous connaissons que nous sommes de la vérité, et nous pouvons rassurer nos cœurs devant Dieu ; 20car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. 21Mes bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous pouvons nous adresser à Dieu avec assurance. 22Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux. 23Et son commandement est que nous croyions au nom de son Fils, Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous en a donné le commandement. 24Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu et Dieu en lui, et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné.



3. Chap. iv, 1-6. Ne pas croire à tout esprit : l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur.

Mes bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit ; mais voyez par l’épreuve si les esprits sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. 2Vous reconnaîtrez à ceci l’esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ; 3et tout esprit qui ne confesse pas ce Jésus n’est pas de Dieu : c’est celui de l’antéchrist ; dont on vous a annoncé la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde.[15]

4Vous, mes petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus[16], parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. 5Eux, ils sont du monde ; c’est pourquoi ils parlent le langage du monde, et le monde les écoute. 6Mais nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute point : c’est par là que nous connaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur.

III. — DIEU EST CHARITÉ : LES CHRÉTIENS DOIVENT AIMER DIEU ET LE PROCHAIN.
1. Chap. iv, 7-21 : Motif, fruits précieux et signes de la charité. — a) Motif : Dieu nous a aimés le premier (7-11). — b) Fruits : la demeure de Dieu en nous (12-16) ; plus aucune crainte (17-19). — c) Signe : l’amour de nos frères (20-21).

7Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. 8Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. 9Il a manifesté son amour pour nous en envoyant son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. 10Et cet amour consiste en ce que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils comme victime de propitiation pour nos péchés. 11Mes bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.

12Personne n’a jamais vu Dieu ; mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. 13Nous connaissons que nous demeurons en lui et qu’il demeure en nous, en ce qu’il nous donne de son Esprit. 14Et nous, nous avons contemplé et nous attestons que le Père nous a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. 15Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. 16Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.

17La perfection de l’amour en nous, c’est que nous ayons une confiance assurée au jour du jugement ; car tel est Jésus-Christ, tels nous sommes aussi dans ce monde. 18Il n’y a point de crainte dans l’amour ; mais l’amour parfait bannit la crainte, car la crainte suppose un châtiment ; celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour.[17] 19Nous donc, aimons Dieu, puisque Dieu nous a aimés le premier.[18]

20Si quelqu’un dit : “J’aime Dieu”, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; comment celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? 21Et nous avons reçu de lui ce commandement : “Que celui qui aime Dieu aime aussi son frère.”


2. Chap. v, 1-12 : La foi en Jésus-Christ, racine de la charité. — La foi en Jésus-Christ, condition de la filiation adoptive (1-5). Jésus est vraiment le Christ : les trois témoins célestes (6-12).

Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu ; et quiconque aime celui qui l’a engendré, aime aussi celui qui est né de lui. 2À cette marque nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, si nous aimons Dieu, et si nous observons ses commandements. 3Car c’est aimer Dieu que de garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, 4parce que tout ce qui est né de Dieu remporte la victoire sur le monde ; et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. 5Qui est celui qui est vainqueur du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?

6C’est ce même Jésus-Christ qui est venu par l’eau et par le sang, non avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang. Et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité.[19] 7Car il y en a trois qui rendent témoignage [dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit ; et ces trois sont un.[20] 8Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre] : l’Esprit, l’eau et le sang ; et ces trois sont d’accord. 9Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; et c’est bien là le témoignage de Dieu, qui a rendu témoignage à son Fils. 10Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage (de Dieu) en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. 11Et voici ce témoignage, c’est que, Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils.

12Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.
ÉPILOGUE.
Ceux qui aiment Dieu ont tout pouvoir sur lui (13-15), spécialement pour la conversion des pécheurs (16-17). Dernières recommandations (18-21).

13Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.

14Et nous avons auprès de Dieu cette pleine confiance, que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. 15Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous lui demandions, nous savons que nous obtenons ce que nous avons demandé.

16Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne va pas à la mort, qu’il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère, [à tous ceux dont le péché ne va pas à la mort]. Il y a tel péché qui va à la mort[21] ; ce n’est point pour ce péché-là que je dis de prier. 17Toute iniquité[22] est un péché, et il y a tel péché qui ne va pas à la mort.

18Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même[23], et le malin ne le touche pas. 19Nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal. 20Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le vrai Dieu, et nous sommes en ce vrai Dieu, étant en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle.[24] 21Mes petits-enfants, gardez-vous des idoles.

  1. I, 1. Jean, i, 1 sv. ; Luc, xxiv, 39 ; comp. Jean, xx, 27.
  2. 3. Et que notre communion soit, etc. Jean, xvii, 21. D’après une autre leçon : Et notre communion est avec le Père, etc.
  3. 7. Christ du texte reçu n’est pas dans les meilleurs manuscrits.
  4. 10. Comp. Jean, ix, 41 ; Luc, v, 31.
  5. II, 1. Ces choses, chap. i, 7-10. — Avocat : voyez Jean, xiv, 16.
  6. 4. Jean, xv, 11 ; xvi, 22.
  7. 6. Marcher, se conduire : hébraïsme.
  8. 16. Vulg. Tout ce qui est dans le monde est concupiscence de la chair… de la vie : cela ne vient point, etc.Ἐπιθυμία, convoitise, passion, concupiscence.
  9. 18. Cf. II Thess, ii, 4. Quelques manuscrits ont l’article devant ἀντίχριστος.
  10. III, 2. Comp. II Pier, i, 4.
  11. 5. Les péchés ; Vulgate, nos péchés.
  12. 9. La semence de Dieu. la grâce sanctifiante et par suite l’Esprit-Saint qui met dans nos cœurs la foi, l’espérance et la charité, et nous fait enfants de Dieu.
  13. 16. L’amour (la Vulgate ajoute, de Dieu) : il s’agit de l’amour, de la charité en général. ἐκεῖνος, celui-ci, évidemment Jésus Christ.
  14. 18. Comp. Jacq. ii, 15 sv.
  15. IV, 3. Vulgate : Tout esprit qui divise Jésus, en mettant en lui deux personnes, c’est l’anté-christ.
  16. 4. Vous les avez vaincus, ces faux prophètes. Vulgate, vous l’avez vaincu, l’antéchrist.
  17. 18. La crainte suppose, renferme un châtiment, en ce sens qu’elle a conscience de mériter un châtiment.
  18. 19. Quelques manuscrits suppriment le premier Dieu, d’autres donc, ce qui amène ce sens : Nous, chrétiens, nous aimons, parce que, etc.
  19. V, 6. Allusion à l’eau et au sang que la lance d’un soldat fit jaillir du côté de Jésus sur la croix. — L’Esprit-Saint, témoin particulièrement autorisé, puisqu’il est la vérité même (Jean, xiv, 17 ; xvi, 13), atteste que le Christ est vraiment le Messie, Fils de Dieu : il lui a rendu ce témoignage soit au moment de son Baptême par le précurseur (Matth. iii, 16) ; soit dans la résurrection et au jour de la Pentecôte, confirmant par l’effusion de ses dons et l’éclat de ses miracles la prédication des Apôtres. — La Vulgate : C’est l’Esprit qui atteste que le Christ est la vérité (comp. Jean, xiv, 6 ; xviii, 37).
  20. 7. C’était chez les Juifs un principe de droit qu’aucun litige ne pouvait se décider que sur le témoignage concordant de deux ou trois témoins (Deut. xvii, 6 ; xix, 15. Comp. Matth. xviii, 16). S. Jean produit aussi trois témoins qui proclament d’une voix unanime que Jésus est le Messie. — Dans le ciel : On ne trouve les mots mis entre crochets dans aucun manuscrit grec antérieur au XVe siècle, et dans aucun manuscrit de la Vulgate antérieur au VIIIe.
  21. 16. Le péché qui va à la mort, qui éloigne tellement de Dieu qu’il ne laisse guère d’espoir de retour.
  22. 17. Toute iniquité, toute injustice ou violation de la loi, est un péché, doit être évitée ; cependant tout péché ne va pas à la mort. La Vulg. n’a pas lu la négation dans le second membre.
  23. 18. Se garde lui-même ; Vulgate, la naissance qu’il a reçue de Dieu le garde.
  24. 20. Vulgate : Afin que nous connaissions le vrai Dieu, et que nous soyons en son vrai Fils. — Connaître le Véritable, le vrai (Dieu) c. à d. non pas un dieu fictif, mais le seul vrai.