Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore/27

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XXVII.

POÉSIES DE L’ENFANCE
(1868)



XXVII.

POÉSIES DE L’ENFANCE 1868 Le 19 septembre 1868, la Bibliographie de la France publiait l’annonce suivante sous le n° 7586 : DESBORDES-VALMORE (Mme).— Les Poésies de l’enfance ; par Mme Desbordes-Valmore. Gr. in-18, 266 p. Paris, imp. Blot, lib. Garnier frères. Nous n’avons pu retrouver l’édition de 1868. Aussi décrirons- nous ici la seconde (1873), dont on peut présumer qu’elle reproduit la première ; car en dépit de la mention Revue et augmentée, elle a le même nombre de pages que la première. Voici donc le dépouillement de cette seconde édition, que les bibliographes tenaient jusqu’ici pour l’originale : LES POÉSIES || DE | L’ENFANCE || par || Mme Desbordes- Valmore. | Deuxième édition. || Revue et augmentée. || Paris || Garnier frères, libraires-éditeurs | 6, rue des Saints-Pères, et Palais-Royal, 215 || 1873 (1). In-12 de 2 feuillets préliminaires non chiffrés (faux-titre portant au verso : Clichy.-Imp. Paul Dupont et Cie, rue du (1) Cette édition fut mise en vente le 8 octobre 1872 (Bibliographie du 19 octobre, nº 7892). 404 POÉSIES DE L’ENFANCE Bac d’Asnières 12, et titre, blanc au verso), 268 pages (la dernière est chiffrée par erreur 272). Les pages 1 et 2, non chiffrées, renferment un avis, daté du 1er juillet 1868 et signé de P. et H. Valmore ; la page 263 contient la musique imprimée de la pièce : Pour endormir l’enfant. Seconde édition de ce recueil contenant, après une note de Prosper et Hippolyte Valmore et une petite préface de deux strophes et quatre vers (Jour par jour de la vie une nouvelle page…), 78 pièces destinées aux enfants et qui sont tirées de l’œuvre de Marceline Desbordes-Valmore. Voici la petite préface de huit vers dont nous avons parlé : "Jour par jour, de la vie une nouvelle page, Enfants, va s’ouvrir à vos yeux ; Autour de ses feuillets riants ou sérieux Les bals, les chants d’oiseaux feront bien du tapage. Lisez, lisez toujours, et méditez tout bas Cette vie, aux cœurs purs rarement infidèle ; Car tous ceux qui se plaignent d’elle Sont ceux qui ne l’entendent pas ». Voici maintenant l’avant-propos de Prosper et Hippolyte Valmore : "Ces poésies que nous offrons plus particulièrement aux mères, ont été choisies dans les différents recueils publiés par Mme Marceline Desbordes-Valmore. Ce sont celles où, mère elle-même, la plus tendre et la plus clairvoyante, elle a retracé les sentiments naïfs, le premier essor de la pensée des enfants. Peu rassurés à l’égard de notre propre compétence, nous avons confié le soin de les réunir à un esprit délicat, ami de l’enfance et de la poésie, M. Ath. Mourier. Si d’ailleurs ce nouveau recueil paraît aujourd’hui, il le doit à l’affectueuse obligeance de M. de Watteville, ainsi qu’à la sollicitude dévouée de M. Henri Berthoud, compatriote et ami de l’auteur. "Nous faisons des vœux pour que ce petit livre plaise POÉSIES DE L’ENFANCE 405 à ses jeunes lecteurs. Avec l’instinct parfois si sûr de leur âge, ils sentiront à quel point les devinait et les aimait Marceline Valmore. Peut-être aussi, qui sait ? à leur insu, ce nom se gravera-t-il dans le cœur de quelques-uns d’entre eux. Paris, 1er Juillet 1868. P. ET H. VALMORE L’édition de 1873 a été suivie de nombreuses réimpressions, qui se sont succédé tous les trois ou quatre ans en moyenne ; elles reproduisent toutes le texte de la seconde édition, soit l’avant-propos de Prosper et d’Hippolyte Valmore et les 80 pièces dont nous donnons la liste ci-dessous : AUX ENFANTS. 11° 1. Préface (en vers, 2 strophes de 4 vers) : Jour par jour, de la vie une nouvelle page… 2. L’écolier (Un tout petit enfant s’en allait à l’école). 3. Le petit rieur (Laissez entrer ce chien qui soupire à la porte). 4. Le petit oiseleur (La Mère. Vous voilà bien riant, mon amour ! Quelle joie). 5. Le petit peureux (Quoi Daniel ! à six ans vous faites le faux brave). 6. Le petit ambitieux (Un enfant avait mis les bottes de son père). 7. L’enfant et le pauvre (Mère, faut-il donner quand le pauvre est bien laid ?) 8. Le brutal (J’ai vu bien des enfants mal éclos dans ma vie). 9. Le petit mécontent (Mère, je veux crier et faire un grand tapage). 406 POÉSIES DE L’ENFANCE 10. Le petit menteur (Venez, bien près, plus près, qu’on ne puisse m’entendre). 11. Le petit buissonnier (Il ne faut plus courir à travers les bruyères). 12. L’enfant amateur d’oiseaux (Ecoute oiseau ! je t’aime et je voudrais te prendre). 13. Le coucher d’un petit garçon (Couchez-vous, petit Paul, il pleut, c’est nuit, c’est l’heure). 14. L’oreiller d’une petite fille (Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête). 15. Adieu d’une petite fille à l’école (Mon cœeur battait à peine, et vous l’avez formé). 16. Le faneur et l’enfant (Le faneur.-Eh ! pourquoi pleures-tu ? Ta colombe était vieille). 17. Le chien et l’enfant (Enfant d’une pierre lancée). 18. La grande petite fille (Maman ! comme on grandit vite). 19. L’enfant au miroir (Si j’étais assez grande). 20. frivole (Ah ! je suis inconsolable). 21. La petite pleureuse à sa mère (On gronde l’enfant). 22. La petite fille et l’oiseau (L’oiseau.-Bonjour petite fille !) 23. Au soleil (Ami de la pâle indigence). 24. A M. Dubois (Sa petite fille. Lève sur tes genoux ta plus petite fille). 25. L’enfant béni (Puisque la Vierge vous défend). POÉSIES DE L’ENFANCE 407 26. Un pauvre (Enfant ! sois doux aux pauvres, il en est d’adorables). 27. Le moineau franc (Sacrebleu ! voilà le soleil). 28. Un arc de triomphe (Tout ce qu’ont dit les hirondelles). 29. Les oiseaux (Caravanes aux voix enflammées). 30. La mouche bleue (Humble fille de l’air, mouche bleue. et gentille). 31. Le ver luisant (Juin parfumait la nuit, et la nuit trans- parente). 32. Les deux abeilles (Au fond d’une vallée où s’éveillaient les fleurs). 33. Conte imité de l’arabe (C’était jadis : pour un peu d’or). 34. Le derviche et le ruisseau (Un ruisseau, frais enfant d’une source cachée). 35. Le sage et les dormeurs (" Levez-vous de bonne heure enfants disait un sage). 36. L’aumône (Toute fleur bénit sur la terre). 119 37. L’espérance (Ouvrez ! Ouvrez ! je suis bonne nouvelle). 38. La Madone des Champs (Toujours notre Madone). 39. La prière des orphelins (Voix d’enfants, ô voix qui chantez). 40. Selon Dieu (Mère, un cheval est à la porte). 41. Le nuage et l’enfant (L’enfant disait au nuage). 408 POÉSIES DE L’ENFANCE 42. Dormeuse (Si l’enfant sommeille). 43. Pour endormir l’enfant (Ah ! si j’étais le cher petit enfant). AUX MÈRE S. 44. A mes enfants (Quand le soleil y passe, ouvrez votre fenêtre). 45. La fileuse et l’enfant (J’appris à chanter en allant à l’école). 46. Ouvrez aux enfants (Les enfants sont venus vous deman- der des roses). 47. Le soir d’été (Venez mes chers petits, venez mes jeunes âmes). 48. La première communion d’Inès (Tes yeux noirs, ma fille). 49. Amour partout (T’es ma fille ! t’es ma poule !) 50. Hippolyte (Quand j’ai grondé mon fils, je me cache et je pleure). 51. Aux trois aimés (De vous gronder je n’ai plus le courage). 52. A mon fils avant le collège (Un soir, l’âtre éclairait notre maison fermée). 53. A mon fils après l’avoir conduit au collège (Dire qu’il faut ainsi se déchirer soi-même…) 54. A ma fille (Ondine ! enfant joyeux qui bondis sur la terre). 55. Au revoir (Sous tes longs cheveux d’or, quand tu cours sur la grève). 410 POÉSIES DE L’ENFANCE 71. La suite du vieux crieur du Rhône (Ce n’était plus quand l’été se couronne). 72. Le rossignol aveugle (Pauvre exilé de l’air ! sans ailes, sans lumière). 73. Noël (Quel chant divin se fait entendre). 74. Charité (Oh ! que ne puis-je dire à toute pauvre femme). 75. A mes enfants (Je ne reproche rien au passé, je l’oublie). 76. La vallée de la Scarpe (Mon beau pays, mon frais berceau). . 77. L’enfant abandonné (Ah ! mon père ! où retrouver mon père ?). 78. Un pauvre (Enfant, sois doux au pauvre ; il en est d’adorables). 79. L’arbrisseau (J’ai vu languir au fond de la vallée). 80. Pour endormir l’enfant (avec musique) (Ah ! si j’étais le cher petit enfant).