Bibliothèque historique et militaire/Léon

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institutions militaires.
Pages
Préface de Léon. 
 445
Instit. 1re. — De la tactique en général. 
 449
Instit. II. — Des qualités du général. 
 450
Instit. III. — Comment l’on doit tenir conseil. 
 453
Instit. IV. — De la division de l’armée, et de l’établissement des chefs. 
 455
Instit. V. — Des préparatifs des armes. 
 460
Instit. VI. — De l’armure des fantassins et cavaliers. 
 462
Instit. VII. — De l’exercice de la cavalerie et de l’infanterie. 
 465
Instit. VIII. — Des délits et des peines militaires. 
 473
Instit. IX. — De la marche de l’armée. 
 474
Instit. X. — Des bagages. 
 479
Instit. XI. — Des camps. 
 481
Instit. XII. — Des préparatifs pour le combat. 
 484
Instit. XII. — Du jour qui précède le combat. 
 493
Instit. XIV. — Du jour du combat. 
 494
Instit. XV. — De ce qu’on doit faire après l’action. 
 504
Instit. XVI. — Des siéges. 
 506
Instit. XVI. — Des invasions subites. 
 512
Instit. XVIII. — Méthode des Romains et de diverses nations dans la disposition des armées. 
 519
Instit. XIX. — Des combats sur mer. 
 530
Instit. XX. — Recueil de diverses maximes et sentences. 
 537
Récapitulation et conclusion. 
 547

préface de l’empereur léon.

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L’éclat du trône, le pouvoir qui y est attaché, l’étendue de la domination, toutes les choses enfin qui flattent le plus la vanité des hommes et qu’ils recherchent avec ardeur, ne satisfont point autant notre personne royale, qu’une paix solide qui fasse jouir nos peuples d’une douce tranquillité et rende cet état florissant. Rien, au contraire, ne peut nous causer une douleur plus vive que les malheurs de nos sujets et la diminution où la ruine de leur fortune, occasionnée par quelque négligence. Si notre âme s’affecte passionnément de la prospérité ou de l’infortune d’un seul, quelle doit être notre sollicitude pour veiller à la conservation de cette multitude que Dieu a confiée à nos soins pour la garantir de toute insulte et lui procurer une heureuse tranquillité !

Si l’on commet quelques fautes dans l’administration des affaires publiques, nous ne voyons pas qu’il en résulte de grands maux : mais l’extinction de la discipline militaires mis les affaires des Romains dans l’état le plus déplorable, comme l’expérience nous le prouve tous les jours. Les hommes faits à l’image du Créateur, qui leur a donné la raison, devraient vivre dans une concorde et une amitié fraternelle, sans armer leurs mains contre leurs semblables. Mais puisque le diable homicide, ennemi de notre espèce et auteur du péché, tes a poussés à se faire la guerre, il est nécessaire de se prémunir contre les entreprises des malintentionnés. Ce n’est pas pour attaquer les nations étrangères qu’on doit se former dans l’art de la guerre ; c’est pour assurer son repos en se garantissant des insultes des ennemis, et leur faisant porter la peine qu’ils auront méritée : par là les méchans apprendront à se contenir, et tous tes hommes qu’ils doivent chérir la paix et la conserver.

Tant que les Romains ont gardé leur excellente discipline, leur empire, avec l’aide de Dieu, s’est maintenu dans sa force : mais depuis long-temps ayant été négligée, pour ne pas dire entièrement oubliée, ainsi que la tactique, nous voyons qu’il en est arrivé de grandes et de fréquentes disgrâces. Comme elles avaient été la cause de leurs avantages et de leur grandeur, lorsqu’elles furent tombées ils perdirent la bienveillance divine, et la victoire, qui les avait toujours suivis, leur échappa des mains. À mesure que la discipline militaire s’est perdue, le zèle et la vigueur de l’âme se sont affaiblis dans les grands : l’oisiveté et la mollesse ont succédé aux exercices qui entretenaient les forces du corps : les chefs inappliqués, toujours ignorans, négligent de s’instruire dans les anciens tacticiens qu’on regarde comme des livres obscurs et inutiles. Ayant pris à cœur de faire revivre cette utile

science qui semble être bannie de notre Page:Liskenne, Sauvan - Bibliothèque historique et militaire, Tome 3, 1840.djvu/446 Page:Liskenne, Sauvan - Bibliothèque historique et militaire, Tome 3, 1840.djvu/447 Page:Liskenne, Sauvan - Bibliothèque historique et militaire, Tome 3, 1840.djvu/448

L’EMPEREUR LÉON.

Institutions militaires.

PREMIÈRE INSTITUTION.

De la tactique et du général.

La tactique est la science des mouvemens qui se font à la guerre, soit sur terre ou Sur mer ; c’est l’art de ranger les troupes et de disposer les différentes armes pour les faire agir à propos ; son but est d’éviter les échecs et de saisir tous les moyens de vaincre avec le moins de perte qu’il est possible. Pour parvenir, celui qui commande dot s’appliquer avec soin à tous les exercices, connaître toutes les manœuvres et les stratagèmes qu’on peut employer selon l’occasion.

Il y a deux sortes de préparatifs de guerre : ceux qui se font pour la mer, et les autres pour la terre. Nous parlerons des premiers sur la fin. Les armées de terre sont composées de gens destinés pour combattre, fantassins ou cavaliers, et de ceux qui sont à la suite, tels que des marchands, des valets, des médecins et autres pour les usages nécessaires. On se servait aussi autrefois de chariots armés de faux, d’éléphans qui portaient des tours remplies de soldats ; comme ces choses dont on a reconnu l’embarras et l’inutilité ne sont plus d’usage, je n’en ferai aucune mention.

Le chef principal de l’armée est nommé par le prince dont il reçoit la puissance ; il a sous lui d’autres généraux qui sont en partie envoyés par le prince auquel il les a désignés, ou qu’il crée lui-même. Il doit surpasser tous ceux qui lui sont subordonnés, par sa prudence, son courage, sa justice et sa tempérance ; il est chargé de l’administration civile et militaire de la province où il commande, d’assembler les troupes dispersées, d’en former le corps d’armée et d’y maintenir la discipline ; il les recrute ou les augmente autant qu’il peut, il s’en sert pour nuire en toutes manières aux ennemis, soit à force ouverte ou par des irruptions subites, et il prend garde en faisant ses entreprises de se garantir lui-même de celles qui peuvent se tramer contre lui.

Il doit chercher à s’attirer les bénédictions du ciel et la bienveillance du prince. Comme son objet doit être de s’acquérir une grande et véritable gloire, il ne peut y réussir qu’en remplissant ponctuellement tous les devoirs de sa charge ; c’est pourquoi nous allons représenter, comme dans un tableau toutes les qualités et les vertus qui doivent orner celui qui est revêtu d’une dignité si éminente.


INSTITUTION II.

Des qualités du général.

Nous voulons qu’un chef d’armée soit continent, sobre, vigilant, frugal et tempérant dans tous ses besoins, laborieux et assidu aux affaires, circonspect et prudent ; qu’il méprise l’argent et n’ambitionne que la gloire. Il ne faut pas qu’il soit trop jeune ni d’un âge trop avancé. Il doit parler en public avec facilité lorsqu’il est nécessaire. Il est bon, si cela se trouve, qu’il ait des enfans. Il ne doit s’adonner à aucune espèce de lucre et de trafic ; mais il faut qu’il ait l’âme élevée et au-dessus des petites choses ; qu’il soit enfin généreux, magnanime, et, autant qu’il sera possible, sain et robuste.

Sans la continence, un général entraîné par son penchant aux voluptés négligerait le soin des choses nécessaires : par la sobriété et la tempérance, il prendra un empire absolu sur les sens qui nous portent à toutes sortes d’appétits déréglés quand on s’en laisse gouverner.

S’il aimait à dormir, il ne pourrait soutenir les veilles dans les grandes et importantes affaires, la nuit étant le temps le plus propre pour les méditer, parce que l’esprit est plus recueilli et plus en état de prendre son parti.

S’il est simple et modeste dans la dépense de sa maison et le nombre de ses domestiques, il ne dissipera point, par un faste frivole, des sommes d’argent qui doivent être employées utilement pour les expéditions.

Sa patience à supporter la peine sera pour les soldats un exemple qui les encouragea. Il serait indécent qu’il pensât a son repos avant d’avoir assuré celui des autres.

La sagacité de l’esprit et la prudence lui serviront tout prévoir et à prendre sur-le-champ sa résolution dans les incidens inopinés qui demandent un prompt secours.

On sera convaincu qu’il méprisera l’argent quand il ne se laissera point corrompre, qu’il gouvernera les affaires noblement et sans autre but que l’honneur de les faire réussir. Combien n’y a-t-il pas de gens capables de montrer du courage devant l’ennemi, qui n’auraient pas la force de résister à l’attrait de l’or : c’est un moyen bien puissant pour tenter la cupidité ; il n’est point d’armes plus terribles pour vaincre un général et le déshonorer.

Il ne doit être ni jeune ni vieux, parce que la jeunesse est inconstante et sans lumières, et que la vieillesse, débile manque de force pour agir : l’une, trop fougueuse, se précipite inconsidérément dans le danger ; l’autre, pesante et tardive, peut nuire aux affaires par sa lenteur : il est donc à propos de le choisir d’un moyen âge, où le corps n’a rien perdu de sa vigueur et où l’esprit est parvenu à sa maturité. Ces deux choses devant s’aider mutuellement c’est en vain qu’on admire l’une si elle est dénuée du secours de l’autre.

Un général affectionné des troupes les gouvernera facilement et en sera bien mieux aidé elles obéiront sans contrainte et ne se refuseront à aucun péril. Telle est la force de ce sentiment, qu’on prodigue volontiers sa vie pour celui qu’on aime.

Celui qui a des enfans doit être préféré, sans que nous rejetions cependant l’autre, s’il est capable. Le premier se livre avec plus d’ardeur aux affaires pour l’intérêt de sa famille : s’il a des fils d’un âge mûr, il peut les associer à ses délibérations : ce seront de fidèles confidens qui travailleront de concert avec lui et l’aideront dans l’administration.

L’aptitude à parler en public lui sera d’un grand secours ; car l’armée étant rangée pour combattre, il excitera tout le monde par ses exhortations à braver les périls et mépriser la mort. La voix du général vaut mieux que le sonde la trompette eue remue l’âme avec plus de force, et la pousse à rechercher la gloire ; elle console et raffermit le soldat dans le malheur, elle est plus efficace pour soulager les maux de l’armée que les soins du médecin pour guérir les blessures rarement celui-ci fait une cure parfaite ; mais le général, par ses discours relève les esprits abattus, ranime l’espérance et le courage.

Ce sera un avantage qu’il soit d’une race noble et distinguée, parce qu’on ne se voit soumis qu’avec peine à des hommes d’une naissance obscure. Personne n’applaudit au choix d’un général qu’il croit inférieur à lui. Cependant s’il s’en trouve un qui ait toutes les vertus que j’ai dites ci-devant, cet homme se sera illustré lui-même, parce qu’il n’est pas possible qu’avec de si grandes qualités il reste longtemps inconnu.

On ne doit pas le choisir cause de ses richesses, s’il manque d’ailleurs des talens nécessaires ; ni rejeter celui qui est indigent par la seule raison du défaut de fortune. Ce ne seront point ces motifs qui nous décideront ; mais les vertus et le degré de mérite.

Je conviens que si tout est égal de ce côté, le riche sera autant au-dessus du pauvre, que les armures couvertes d’or et d’argent sont au-dessus de celles de fer ou d’airain. Les unes et les autres servent également ; mais les premières ont l’ornement de plus. Cela n’empêche pas que l’homme indigent ne doive être employé, s’il est exempt d’avarice et incapable de se laisser corrompre.

L’illustration des ancêtres peut être de quelque poids ; mais le plus beau lustre du général, sont les qualités et les talens de son emploi. Lorsqu’on fait emplette d’animaux, on ne s’informe pas seulement de leur origine, mais aussi s’ils ne sont pas vicieux, lâches, paresseux ; et l’on veut savoir de quoi ils sont capables. De même on ne doit pas juger les hommes par les seules actions de leurs ancêtres ; il faut les estimer selon les leurs propres. Il est injuste de mépriser de braves soldats pleins de vertus, parce qu’ils sont nés de parens obscurs, et d’élever aux grandes charges des gens ineptes, qui ne peuvent se parer que du mérite de leurs aïeux.

Heureux celui qui peut joindre à ses vertus la gloire de ses ancêtres mais il la citera en vain s’il n’est pas capable de la soutenir.

Peut-être quelqu’un pensera-t-il que comme celui qui a de petites facultés est plus industrieux et plus actif pour les augmenter, que s’il était né avec des richesses, de même l’homme nouveau, dénué de l’appui d’un grand nom, sentira qu’il doit être seul l’artisan de sa fortune ; qu’il s’y livrera par cette raison avec plus d’application au lieu que celui qui trouve le chemin frayé par ses parens sera plus mou et plus indolent.

Tout bien examiné, on prendra, si l’on peut, un général capable, noble et riche, sans exclure toutefois l’homme de mérite pauvre et sans naissance.

Le commerce, tel qu’il soit, auquel s’adonne le menu peuple, est au-dessous d’un générai, et avilirait sa dignité il y puiserait d’ailleurs l’amour du gain et rapidité des richesses.

Finalement, il doit avoir le corps sain, l’esprit prompt et décidé, être actif, laborieux, courageux, intrépide dans les dangers, pieux, et disciple fidèle de la vraie religion.

Il doit être modéré dans les plaisirs des sens, mais insatiable de la gloire et des louanges qu’attirent les belles actions.

Il faut qu’il sache prendre son parti dans les cas difficiles et douteux ; prévoir les obstacles, les écarter, ou les vaincre qu’il soit expérimenté à dresser, armer et ranger les troupes.

Qu’il sache relever le courage des soldats abattus, ranimer leurs espérances, et les exciter à tout entreprendre qu’il fasse observer exactement les lois militaires ; qu’il ait le discernement fin et subtil pour ne pas se laisser surprendre par les discours adroits de ceux qui voudraient l’engager dans de fausses démarches.

Il faut qu’il soit ménager de l’argent qu’il donnera pour ses plaisirs, mais qu’il n’épargne rien pour tout ce qui peut être utile à l’état ; qu’il soit affable et d’un facile accès ; point si clément et si doux, qu’il se fasse mépriser, ni si rude et si sévère que la crainte aliène de lui les cœurs.

Il serait trop long de rapporter ici le détail de toutes les fonctions journalières de sa charge nous en parlerons dans le cours de cet ouvrage, quand il sera question de l’art des opérations, et nous tâcherons de ne rien omettre d’important.

Si celui qui sera élevé à ce poste pendant notre règne a toutes les qualités que nous désirons, et qu’il y persiste, nous espérons qu’il attirera les grâces du ciel sur nos armes et sur l’état ; il s’acquerra aussi notre bienveillance avec l’estime générale. Ainsi après avoir établi l’état de perfection du capitaine-général de l’armée, mettons-le à présent en activité, et comme si nous lui parlions, déclarons-lui tout ce qui est convenable aux fonctions de sa charge, et comment il doit se conduire, soit dans le gouvernement de l’armée, ou dans la manière de la ranger.

Je vous exhorte avant tout, ô général, d’être pieux et juste, d’avoir sans cesse Dieu devant les yeux, de le craindre et l’aimer de tout votre cœur, de suivre ses commandemens, de gagner sa bienveillance, afin que dans l’occasion (ceci est peut-être trop hardi) étant assuré d’avoir pour ami le maître universel, vous puissiez le prier avec confiance, et de même en espérer le secours dont vous avez besoin.

Soyez bien persuadé que sans sa divine assistance rien ne vous réussira, quoique vous usiez d’une extrême prudence ; que sans elle vous ne vaincrez point les plus faibles ennemis, parce que la Providence régit tout, jusqu’aux plus petites choses.

Un pilote, quoique très-habile, emploie en vain son art, si les vents sont toujours contraires mais s’il en trouve un favorable, en y joignant son habileté, il doublera en toute assurance la vitesse de sa course. De même un bon général, qui s’attire la protection du ciel, en remplissant ses fonctions avec sagacité et vigilance, conservera saine et entière l’armée qui lui sera confiée et réunissant sa prudences la force, il fera échouer tous les desseins de l’ennemi. S’il veut donc que Dieu lui serve de guide, il faut que la justice et la piété soient le fondement de toutes ses actions.

Soyez honnête envers qui il conviendra. Ceux qui ont des mœurs sauvages se rendent odieux et intolérables. 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Si les généraux des ennemis n’ont pas tous les mêmes idées, et s’ils varient leurs stratagèmes ainsi que la manière de conduire leurs entreprises, il faut être prêt aussi à trouver les moyens de les faire échouer, et à se mettre toujours en mesure avec eux. L’esprit humain est assez rusé et fécond en expédiens pour ne point manquer de ressources c’est pourquoi vous qui êtes chef de l’armée, devez garder les commandemens de Dieu, et le prier toujours de vous inspirer. Après l’honneur éclatant que vous aurez acquis dans ce monde, en dissipant les ennemis de votre patrie, un triomphe plus beau vous est réservé par le Christ, vrai Dieu et roi de l’univers entier, auquel soit rendu gloire dans tous les siècles.


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