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Biographie nationale de Belgique/Tome 7/GINETIUS, Jean

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GINETIUS (Jean). Le nom de ce personnage nous a été conservé par Brasseur dans deux quatrains de ses Sydera illustrium Hannoniæ scriptorum, sect. III, p. 76. Les détails biographiques que l’on peut tirer de ces huit vers ampoulés sont des plus minces et des plus insignifiants. Ils nous apprennent que Ginetius, né à Mons à une époque non désignée, mais qui ne doit probablement pas être placée plus haut que le premier tiers du xvie siècle, composa des poèmes latins et peut-être aussi français[1], qui lui firent obtenir le titre honorifique de lauréat, et qu’il mourut recteur du collège de Houdain, emportant dans la tombe, dit son panégyriste, que personne ne sera tenté de prendre ici à la lettre, le renom d’un second Virgile.

Henri Pirenne.

GIRKEN (Nicolas), écrivain ecclésiastique, né à Eyberdingen (Luxembourg), vers 1662, mort à Aix-la-Chapelle le 1er juillet 1717. À l’âge de dix-huit ans, il entra dans l’ordre des Ermites de Saint-Augustin. Ayant fait sa profession religieuse à Cologne, il prit, dans l’Université de cette ville, le grade de docteur en théologie, et y fut chargé, en qualité de professeur ordinaire, de l’enseignement de cette science. Il remplit successivement, dans son ordre, les fonctions de prieur du couvent de Cologne et de provincial.

On a de lui : Summa summæ theologiæ scholasticæ I speculativæ, II moralis, III sacramentalis, secundum tuta et inconcussa dogmata SS. Augustini et Thomæ. Coloniæ Agrippinæ, 1704 ; 3 vol. in-12o. Cet ouvrage fut réimprimé dans la même ville en 1719 ; 4 vol. in-8o.

E.-H.-J. Reusens.

Hartzheim, Bibliotheca Coloniensis, p. 216. — Paquot, Mémoires, éd. in-fol., III, p. 150.


  1. Nec potis est musas Gallas, Latiasque per urbem,
    Aut orbem lacrymas continuisse suas.