Catalogue des tableaux, statues, gravures et portraits exposés au musée de Castres/Tableaux et dessins
TABLEAUX ET DESSINS
Signé à droite : André Albrespy, 1867.
Don de l’auteur.
De vieux arbres touffus, un bocage, au premier plan un berger assis près de deux couronnes de verdure posées sur le gazon, une lyre attachée sur les épaules, converse avec une bergère, tandis que survient un autre berger tenant sa houlette ; un peu plus loin une nymphe se suspend aux rameaux penchés sur le rivage et baigne ses pieds dans le ruisseau ; au-delà d’une prairie, près de l’entrée d’une grotte, deux jeunes femmes dont une conduit un enfant et porte une corbeille sur sa tête ; au fond des montagnes éclairées par le soleil couchant.
Signé à gauche : Th. Aligny, 1840.
Don du Gouvernement.
Signé à droite : Ansiaux, 1003.
Donné au Musée par Madame veuve Augé, née Bonet. (Voyez le n° 60).
Signé à gauche : Appian, 1879.
Acquis par la ville, après l’exposition de Castres en 1879.
Au premier plan, les deux mâts d’une barque en partie cachée par le rocher contre lequel elle va se briser ; sur le rocher et sur le rivage des matelots cherchant à la tirer sur le bord ; on voit sur la barque deux figures effrayées. Dans le fond, des montagnes et une ville ; à gauche, le ciel se fond en eau, tandis qu’à droite, sur un ciel calme et transparent, se dessinent les roches sombres du second plan et des broussailles courbées par le vent.
Le pape est au balcon, les bras étendus ; une immense tente projette son ombre sur l’édifice ; la place Saint-Pierre est remplie d’une foule accourue de toutes les parties de l’Italie et du monde ; au milieu, des troupes formant un carré. On remarque à gauche dans la calèche de l’ambassadeur français, Ingres, le maître de l’auteur, retournant la tête, et sur le premier plan, à droite, le peintre s’est représenté en redingote noire, chapeau à la main, causant avec un officier.
Signé à droite : Bard, 1840.
Don du gouvernement.
Don du Gouvernement.
Des deux côtés d’un fleuve couvert de bateaux aux voiles déployées, des collines, des forêts, des villages. Au premier plan, des groupes de personnages debout ou assis prennent leurs ébats ; le groupe principal entoure deux cavaliers qui se saluent ; au second plan, une auberge près du rivage.
Don du gouvernement.
Signé à gauche : M. Briguiboul.
Signé à droite : Marcel Briguiboul.
Dons de l’auteur à la ville de Castres, où il réside et d’où sa famille est originaire.
Signé à gauche : Brispot.
Acquis par la ville, après l’exposition de Castres en 1879.
Un croisé a abattu un infidèle dont le cheval s’enfuit vers le désert ; au premier plan, un autre ennemi git au pied de son cheval qui, en expirant, soulève la tête, le guerrier en tient un autre à demi-arraché de la selle et lui plonge son épée dans la poitrine, tandis qu’un quatrième, survenant, dirige sa lance sur le chevalier bardé de fer. À gauche, déjà affaibli par la maladie, saint Louis, témoin de ce combat, étreint son épée d’une main défaillante.
Signé à droite : Dan. Casey, 1842.
Don du gouvernement.
Signé à gauche : P. Cavaillé, 1866.
Don du gouvernement.
Dessin.
Don de l’auteur.
Signé à droite : Court.
Don du gouvernement.
Dons du gouvernement.
Une rivière coule au pied d’une montagne ; au second plan, les ruines d’un moulin et les débris d’une chaussée qui font bouillonner l’eau jusqu’au premier plan entre des broussailles et un arbre mort.
Signé à droite : I. Dagnan, 1832.
Don du gouvernement.
Signé à droite : Decaisne, 1850.
Don du gouvernement.
Le Christ debout, la tête couronnée d’épines et entourée d’une auréole, presque de face, un peu tournée vers la droite, lève ses yeux au Ciel ; ses mains sont liées, la droite tient un roseau, la gauche ramène un pan d’un manteau rouge à reflets violacés.
Copie d’après Mignard ; l’original existe au musée de Toulouse.
Don de M. l’abbé Lecamus.
Don du gouvernement.
En buste de trois-quarts vers la droite, la tête de trois-quarts vers la gauche, le regard en face, chauve, les cheveux de derrière grisonnants, barbe et moustaches blanches.
Signé à droite : Espérandieu, 1841.
Le chœur et le bas-côté droit d’une église romaine ; à droite, au premier plan, un pan de mur avec des nervures et la naissance des arceaux gothiques qu’elles soutenaient. Au milieu trois oies prennent leur repas dans un plat de terre vernie.
Signé à droite : Espérandieu.
Don du gouvernement.
Signés à gauche : Forvêtu.
Dons de M. Anacharsis Combes.
À gauche, des juges en costumes orientaux condamnent une jeune fille ; à droite, une autre est livrée aux bêtes ; sur le milieu de la composition, une autre est attachée à un poteau auprès duquel des bourreaux allument un bûcher, enfin une autre au premier plan est descendue dans un caveau.
Une foule d’auditeurs autour de la chaire où Boccace est debout ; au premier plan, à droite, trois vieillards dont l’un suit la leçon, accoudé sur ses genoux ; l’autre, debout, glisse quelque objection en se tournant vers le premier ; le troisième regarde Boccace ; au second plan, à gauche, un jeune homme rêve ; au troisième plan, du même côté et en face de la chaire, deux jeunes filles écoutent avec recueillement, une enfant endormie s’appuie aux genoux de la première ; plus loin, quinze personnages forment des groupes agités de sentiments divers ; au fond, une place entourée d’édifices.
Signé à droite : A. Gendron, 1843.
Don du gouvernement.
Signé à droite : Golse.
Donné par son frère M. Émile Benazech.
Signé à droite : G. Golse.
Tableau acheté par la ville, après l’exposition de Castres en 1879.
Un buste vu de face, un peu tourné à droite, le corps à gauche ; les cheveux tombant sur les épaules, la chemise entr’ouverte laisserait voir la poitrine, si elle n’était couverte par une cravate blanche flottante et par un gilet verdâtre. Ses yeux sont levés vers le ciel avec un sentiment d’attention.
Don du Gouvernement.
Signé à droite : Hareux.
Acquis par la ville après l’exposition de Castres en 1879.
Au milieu du tableau, le coq doré fait sentinelle ; en arrière la poule blanche, par son exemple, invite ses poussins à manger, tandis qu’un chapon, au troisième plan, fait la chasse à la vermine. (École de Hondekœter.)
Don de M. Anacharsis Combes.
La tête de trois-quarts vers la gauche, cheveux blancs, vêtements de pauvre.
La tête rasée, de trois-quarts vers la droite, habit de Chartreux. (École de Lesueur.)
Une femme, la tête renversée, le corps appuyé sur un tertre, tient sa main droite sur sa poitrine et la gauche sur son front ; un poignard est près d’elle sur la terre.
Mi corps, la tête de trois-quarts tournée à gauche ; une tunique verdâtre et un manteau rouge drapé sur le bras gauche dont la main s’appuie sur un livre ouvert posé sur les genoux ; la main droite porte sur le pommeau d’un glaive.
Don de M. Eugène Péreire.
Dans un port de la Méditerranée, des matelots gravissent l’escalier d’un quai et portent des fardeaux qu’ils débarquent ; des officiers, des gardes, des marchands turcs s’agitent ou conversent ; à gauche, des marins improvisent leur repas au pied du rempart ; plus loin, deux tours, et derrière les fortifications, une forêt de mâts ; à droite, deux galères, plusieurs navires en pleine mer.
(École Espagnole.)
Don de M. Eugène Péreire.
Dans une plaine à perte de vue, de nombreux corps d’armée sont en ordre de bataille ; vers le milieu, un terrain moins garni de troupes sillonné en tous sens par des cavaliers isolés et vers lequel se dirigent les feux de l’artillerie, laisse voir le lieu où l’action va s’engager ; au premier plan, des carrosses, des bêtes de charge, des officiers qui donnent des ordres et, de la main, montrent le point d’attaque. Au haut du ciel, un long listel terminé de chaque extrémité en banderoles, porte cette inscription :
Soccorro de Sabioneda y Rotadada à las armas de Francia y modena junto a Bosvi el dia 28 de déciembre 1647, Siendo Capitan général de las catolicas el condede Haro governador de Milan.
Le comte de Haro, gouverneur de Milan, capitaine général des armées catholiques, secourt Sabionnetta, et met en déroute les troupes de France et de Modène, près de Bosvi, le 28 décembre 1647.
(École Flamande)
Don de M. Eugène Péreire.
En pied, vêtu en général de la garde nationale, debout sur les degrés du trône.
Copie d’après Winterhalter.
Don du gouvernement.
À l’entrée d’une rue, vendeurs et acheteurs forment une foule animée.
Un enfant fatigué est assis sur un tertre ; il s’appuie sur un panier.
Des guerriers vêtus à l’antique combattent pêle-mêle à pied et à cheval ; le fond est formé par des nuages sombres, des tourbillons de fumée, et à droite, par un massif de rochers au pied desquels on voit dans l’éloignement, éclairé par l’incendie, un corps de cavalerie poursuivant les fuyards. Deux oiseaux de proie s’étreignent au haut du ciel.
(École de Jacques Courtois, dit le Bourguignon.)
La victoire est décidée, au premier plan un groupe combat avec acharnement, tandis qu’en arrière, de chaque côté, on voit les vaincus et les vainqueurs à leur suite se précipiter dans les flots d’une rivière fortement éclairée par le soleil dont les rayons percent les nues.
(Même École.)
Le ciel sombre laisse voir à droite un navire qui se brise ; au premier plan, deux hommes cherchent à sauver les épaves que la mer jette sur les rochers et une femme peut à peine tenir contre le vent.
(École de Joseph Vernet.)
À travers les brumes éclairées par le soleil couchant, on voit des navires et de nombreuses barques à l’ancre ; une tour reliée à la terre par un pont ; au premier plan, un pêcheur retire son filet, un autre tient une ligne, un troisième fume la pipe.
(École de Joseph Vernet.)
Acquis par la ville, après l’exposition de Castres en 1879.
La tête chauve et grisonnante ainsi que la longue barbe ; vu de trois-quarts tourné à droite ; il porte une robe verdâtre garnie de fourrures, s’entr’ouvrant pour laisser voir les genoux dont le droit est nu et des bottes larges et retombantes ; assis sur un fauteuil, il tient entre ses mains un livre sur lequel il est en méditation. Au premier plan, une mappemonde, des vases, des livres, un compas, un télescope jetés sans ordre et une table couverte d’un tapis rouge, de verres, de cornues, de lunettes ; dans le fond, un rideau brun et une cheminée dont on voit la fumée.
Don de M. Anacharsis Combes.
Don de M. Anacharsis Combes.
Don du Gouvernement.
Don de M. Anacharsis Combes.
Signé à gauche : Iwill. 1878.
Acquis par la ville, après l’exposition de Castres en 1879.
En buste, vu de face ; la tête couverte d’un béret bleu ; de la main droite il retient une couverture rayée, drapée en manteau sur l’épaule gauche.
Signé à droite : Lacger. 1840.
Don de l’auteur.
Signé à droite : J. de Lacger. 1877.
Donné par l’auteur à sa ville natale après l’exposition de Castres en 1879.
Signé à droite : Landon. 1802.
Dominique Bonet, docteur en médecine, chevalier de la Légion d’honneur, médecin à l’Hôtel des Invalides, un des médecins du bureau de charité du dixième arrondissement. Au nom de la ville de Paris, on lui avait donné huit médailles pour le zèle qu’il avait toujours déployé pour la vaccination. Né en 1757 à Montdragon, canton de Lautrec (Tarn), mort à Paris en 1826 — Note sur D. Bonet par sa fille, Madame veuve Augé, née Bonet.
Donné au musée en 1883 par Mme veuve Augé, née Bonet, à Toulouse.
Signé à droite : Lansyer, 1872.
Don du Gouvernement.
À gauche, les gradins d’un amphithéâtre couverts de mousse, de gazon et de plantes grimpantes, sur le haut desquels est couché çà et là un troupeau de chèvres ; à droite deux colonnes debout, des tronçons et des débris d’architecture ; au premier plan, un berger joue de la cornemuse, dans le fond, chaîne de montagnes.
Signé à gauche : Charles Lecointe. Rome 1853.
Don du Gouvernement.
Signé à gauche : E. Lefebvre.
Acquis de l’auteur par le Musée.
En avant d’un horizon qui se confond avec le ciel se dresse un pic de rochers dont la neige couronne le sommet ; au second plan, à droite, un tertre couvert de mousse, de broussailles et de quelques arbres, derrière lequel des paysans et des animaux s’éloignent sur le chemin qui sépare les deux plans.
Signé à droite : Malbranche. 1837.
Le ciel est sombre, la terre est couverte de neige. À gauche, à travers les arbres du premier plan, on voit dans le lointain un village au-delà d’un vieux pont ; au second plan, deux marchands conduisant un âne.
Signé à droite : Malbranche.
Signé à droite : Maniquet, 1879.
Acquis par la ville après l’exposition de Castres en 1879.
Signé à droite : Luc-Olivier Merson. 1868.
Don du Gouvernement.
À gauche, assis sur un tertre où est jeté un manteau de pourpre, Hercule tient la quenouille et dans sa main droite, fait tourner le fuseau ; à droite, Omphale debout, la main gauche appuyée sur la massue et de la droite retenant sur son épaule la peau du lion, le regarde d’un œil langoureux, tandis qu’un amour, les deux mains appuyées sur la cuisse d’Hercule, sourit malicieusement en se tournant vers Omphale. Ce tableau est une copie de celui du Louvre, collection Lacaze, peint par Lemoyne.
Signé à droite : Jules Noël. 1872.
Don du Gouvernement.
Signé à droite : de Paleville, 1878.
Acquis par la ville après l’exposition de Castres en 1879.
L’artiste a réuni dans ce tableau différentes ruines et plusieurs fragments de sculpture antique ; une statue de Jupiter assis et armé de la foudre domine vers le milieu de la composition, que contemple un soldat romain assis à droite sur une pierre et appuyé à un tronc d’arbre.
Des cariatides, une pyramide tumulaire ; au premier plan, un vieillard assis attache une sandale ; près de la pyramide une paysanne le regarde, portant un fardeau sur la tête et conduisant un enfant par la main.
Trois enfants suivent des yeux une nacelle de papier.
Signé à droite : Perrin.
Don de M. l’abbé Lecamus.
Dessin acquis par la ville après l’exposition de Castres en 1879.
L’Archange suspendu dans les airs, les ailes éployées, frappe, du bout de la hampe d’une croix haute, le dragon accroupi sur un monde.
Ce tableau était placé au plafond de la chapelle de l’évêché de Castres.
Déposé à la Chapelle du Collège.
À droite, un homme, vêtu de couleurs variées à l’espagnole, pêche à la ligne ; des chèvres, des brebis, des taureaux paissent ou sont couchés çà et là.
Une rivière forme cascade.
Signé à droite : Ad. Salles-Wagner.
Ce tableau a été gravé par le procédé Gillot, d’après un dessin de l’auteur dans l’album autographique : L’art à Paris, 1867.
Don du Gouvernement.
À gauche, un édifice orné de colonnes en ruines ; au premier plan, un mendiant, un homme assis, des bœufs et des chèvres ; dans le fond, un village et des collines se perdant dans l’horizon doré.
Au premier plan, à droite, un voyageur a déposé sa hotte et, assis sur un tertre, joue avec un chien ; à gauche, une femme auprès d’un puits le regarde ; derrière celle-ci une maison.
Au premier plan, à gauche, un homme est assis sur un banc rustique ; au second plan, à droite, un voyageur s’appuie sur un bâton et fait supporter sur un tertre le fardeau qui pèse sur ses épaules ; plus loin, une auberge rustique, un voyageur en y entrant agace une jeune femme.
Le jour est près de s’éteindre, la lune brille déjà ; à gauche, au second plan, des maisons et des tours à demi ruinées ; au premier plan, deux hommes tirent un bateau pour l’attacher au rivage.
Lièvre, Melon, Fruits et Légumes.
Signé, à droite : H. Serres, 1849.
Don de l’auteur.
Au fond, une cheminée chargée d’ustensiles en désordre ; à gauche, une armoire ; à droite, une étagère et des poteries. Trois jeunes filles et une enfant, toutes vues de dos, sont autour du foyer, les deux premières, assises sur la chaise qu’elles semblent se disputer, se regardent en riant ; la troisième, assise sur un billot, se penche vers l’enfant.
Signé à gauche : Soulié.
Don du gouvernement.
Au premier plan, deux barques de pêcheurs se dirigent à la rame vers le port ; au second plan, un phare et un navire à pleines voiles ; dans le lointain, à gauche, un horizon de rochers sur lequel se dresse une ville.
Signé à droite : Tindel fils, 1838.
Un navire portant pavillon français cherche à aborder un navire anglais dont ses boulets ont brisé deux mâts ; au premier plan surnagent des débris auxquels se cramponnent les malheureux tombés à la mer, une chaloupe vide ; au fond, des navires à pleines voiles.
Dans le fond, un édifice dévoré par les flammes éclaire une rue pleine d’une foule compacte ; au premier plan, un homme et sa femme qui le suit portent des objets sauvés du feu, les lueurs se reflètent sur des restes d’architecture.
Au premier plan et dans le lointain, forêt de vieux arbres ; au milieu de la composition, une clairière où s’avance un chevreuil.
Signé à droite : Ch. Valette, 1840.
Don de Jean Valette, père de l’auteur et dessinateur distingué, après l’exposition des beaux-arts de 1841.
Paysage au fusain.
Signé à gauche : Ch. Valette, 1879.
Don de l’auteur après l’exposition de Castres de 1879.
Des poissons de mer, un homard, des champignons.
Signé à gauche : Van-Parys.
Acquis par la ville après l’exposition de Castres, en 1879.
Signé à droite : Léopold Batut.
Signé à droite : L. Julia 1886, d’après Henner.
Signé à gauche : d’après Lazerges, Léon Julia, 1887.
Dons de l’auteur.
Signé à droite : J. Justin, 1885.
Don du gouvernement.
Signé à droite : E. Quost.
Tableau exposé au Salon de 1884.
Don du Gouvernement.
Aquarelle signée à droite : Ed. Salvaire.
Don de l’auteur.