Comédie humaine - Répertoire/U

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U

Urbain, domestique de Soudry, maire de Soulanges (Bourgogne), pendant la Restauration ; était un ancien cavalier qui ne réussit point à devenir gendarme, et prit sa retraite pour entrer au service de l’officier municipal (ex-brigadier de gendarmerie) (Les Paysans).

Urraca, vieille Espagnole, nourrice du baron de Macumer ; seule des gens de la maison de son maître, conservée par lui après sa ruine et son exil en France ; Urraca préparait au mieux le chocolat du baron (Mémoires de Deux Jeunes Mariées).

Urraca y Lora[1] (Mademoiselle), tante paternelle de Léon de Lora ; restée vieille fille, cette quasi Espagnole vivait encore en 1845, assez misérablement, dans une commune du département des Pyrénées-Orientales, auprès du père et du frère aîné de l’artiste (Les Comédiens sans le savoir).

Ursule, servante de l’abbé Bonnet, curé de Montégnac, en 1829, femme d’un âge canonique, reçut l’abbé de Rastignac, chargé, par l’évêque de Limoges, d’amener le curé de village auprès de Jean-François Tascheron, condamné à mort, qu’il s’agissait de faire rentrer dans « le giron de l’Église » ; Ursule apprit de l’abbé de Rastignac le sursis d’exécution accordé à l’assassin ; quelque peu curieuse et bavarde, elle répandit la nouvelle dans tout le village, en faisant ses provisions pour le déjeuner qui fut offert par le curé Bonnet à l’abbé de Rastignac (Le Curé de Village).

Ursule, grosse Picarde, cuisinière de Ragon, parfumeur à Paris, rue Saint-Honoré, à la fin du XVIIIe siècle ; entreprit vers 1793, l’éducation amoureuse de César Birotteau, petit paysan tourangeau nouvellement admis, comme garçon de magasin, chez les Ragon. « Lascive et bourrue, pateline et pillarde, égoïste et buveuse », Ursule froissait la candeur de César, qu’elle abandonna, d’ailleurs, deux ans plus tard, pour un jeune Picard réfractaire, caché à Paris, riche de quelques arpents de terre, qui se laissa épouser par elle (César Birotteau).

Uxelles (Marquise d’), apparentée à la princesse de Blamont-Chauvry, au duc et à la duchesse de Lenoncourt, fut la marraine de César Birotteau (César Birotteau).

Uxelles (Duchesse d’), née vers 1769, mère de Diane d’Uxelles, eut pour amant le duc de Maufrigneuse, et, vers 1814, lui donna sa fille en mariage ; dix ans plus tard, elle se retirait à sa terre d’Uxelles, où elle vécut dans la dévotion et l’avarice (Les Secrets de la Princesse de Cadignan).


  1. Mademoiselle Urraca, née Lora, a été néanmoins biographiée ici, le nom d’Urraca précédant celui de Lora.