Comment nous ferons la Révolution/19

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Chapitre XIX

LA TERRE AUX PAYSANS


Dans les campagnes, la prise de possession se continuait et s’accentuait. Elle s’étendait épidémiquement, gagnant de village en village, mais, elle ne s’effectuait pas sur un mode uniforme, ni d’après un plan préconçu.

Cependant, l’orientation se faisait vers la solution communiste. Les paysans s’y ralliaient par instinct, — plus que par raisonnement. Ils étaient entraînés dans cette voie par les sentiments d’entente et de solidarité, survivance des anciennes pratiques communistes que, malgré ses efforts séculaires, l’État n’avait pu parvenir à extirper ; et aussi par le courant d’aspirations sociales dont les campagnes avaient été de plus en plus saturées.

On revit, du Nord au Midi, les journées d’unanime révolte qui, en 1907, avaient secoué le Midi viticole. Comme à cette époque, la dominante du mouvement fut l’exécration de l’État. Cette fois encore, le cri de ralliement fut : « Plus de politique ! » Et, dans maint village où tous les paysans marchaient d’un même élan, si on leur eut demandé « Qui êtes-vous ? » ils eussent répondu, comme répondirent, en 1907, les viticulteurs d’un village soulevé : « Nous sommes ceux qui aiment la République, ceux qui la détestent et ceux qui s’en foutent ! »

C’est que la haine de l’État était, depuis longtemps, — depuis toujours ! — forte et vivace dans les campagnes. On l’y exécrait autant que l’accapareur de la terre. Haine légitime ! N’était-ce pas l’État qui, — monarchique ou démocratique, — avait légalisé le vol de la terre au paysan, pour la donner au seigneur, au bourgeois ? Sans remonter au delà du règne de Louis XIV, n’est-ce pas l’édit de ce monarque, rendu en 1669, qui permit aux seigneurs de s’approprier sans vergogne la majeure partie des biens communaux ? Et, depuis lors, que firent tous les gouvernements qui suivirent ?

Rien autre que sanctionner cette spoliation, la rendre plus complète.

Les paysans avaient souvenance ! Aussi, dans leur révolte, étaient-ils animés d’un double sentiment : amour de la Terre ! haine de l’État !

C’est pourquoi dès la période révolutionnaire ouverte, malgré quelque hésitation, ils se rallièrent à la forme de groupement qui répondait le mieux à leurs désirs : le syndicat !

Le syndicat se substitua à l’ancienne municipalité et, pour la solution de toutes les questions, il en appela aux assemblées de villages qui, remises en vigueur, ramenèrent le paysan à la vie sociale, dont l’avaient déshabitué l’isolement économique et la déviation politique que le régime capitaliste lui avait imposé.


Nous avons dit, plus haut, comment une vague de panique et de colère avait secoué la torpeur de la paysannerie et l’avait incité à s’armer. Ce qui avait accru la gravité de ce soulèvement et l’avait fait si promptement évoluer, c’est que, à l’action des syndicats de la Confédération du travail, s’était ajoutée l’action des milliers de syndicats agricoles qui, par leur contexture et leur composition, ne semblaient pas être des éléments subversifs.

Dans ces syndicats, créés depuis longtemps, voisinaient désagréablement petits et grands propriétaires terriens. Ces derniers avaient d’abord choyé ces groupements, avec l’arrière-pensée de s’en servir comme d’outils électoraux. Mais, peu à peu, un esprit nouveau avait pénétré ces organismes : l’influence des petits propriétaires y était devenue prépondérante et un syndicalisme paysan, un peu spécial, y avait germé et les avait vivifiés.

Les œuvres de coopération et de mutualité avaient été, primitivement, la seule raison d’être de ces groupements. Peu à peu, leur horizon s’était élargi et ils avaient entrevu un idéal de réorganisation sociale, à base coopérative, qui, outre la libération du joug de l’État leur permettrait une culture du sol plus rationnelle.

Quand survint la crise révolutionnaire, ces syndicats, — d’abord méfiants et hostiles, — avaient été entraînés par le mouvement. Et comme, en temps de révolution, on brûle vite les étapes, — ils les brûlèrent !… et ils eurent bientôt rejoint les syndicats confédérés.


Le grave problème, pour les paysans, était celui des propriétés. Comment allaient-ils le résoudre ? La rigide solution communiste concluait à la mise en commun de toutes les parcelles et à l’exploitation sociale de l’ensemble.

Mais si, dans les agglomérations où dominait la grande culture, cette solution pouvait être assez facilement admise, par contre, elle répugnait de prime abord dans les pays de petite culture.

Ce ne fut donc pas spontanément, du premier jet, que les paysans se mirent d’accord sur la transformation du régime de la production agricole. Ils y préludèrent par des mesures qui ne rencontraient pas d’opposition, que tous, quels qu’ils fussent, approuvaient : ils libérèrent la terre des charges qui pesaient sur elle et l’accablaient, — ils supprimèrent la rente, l’hypothèque. Après cette préliminaire entente, les paysans, suivant la forme de culture du sol sur lequel ils végétaient, — et aussi, suivant leur propre degré d’évolution, — décidèrent pour la mise en valeur des terres arrachées aux riches.

Si, de but en blanc, il avait été proposé aux petits propriétaires d’abattre haies et clôtures et de réunir leurs terres, la plupart s’y fussent refusés, — malgré qu’avec la culture parcellaire leur labeur fût dur et écrasant. Ils n’eurent pas, dans les premiers moments, à se prononcer sur ce point.

Toutes les terres cultivées directement par leurs détenteurs furent laissées hors de la révision qui s’accomplit par les soins du syndicat. On poussa même le scrupule jusqu’à laisser individualisées de moyennes propriétés, que leurs tenants continuèrent à cultiver seuls, ou familialement, sans main-d’œuvre mercenaire.

La révision ne porta que sur les propriétés mises en valeur par des salariés. Toutes celles-ci furent proclamées propriété commune et le syndicat en eut la gérance. Encore, en bien des cas, y eut-il des accommodements suivant la région, — et suivant qu’on se trouvait en présence de petits fermiers, de métayers, cultivant familialement. Il advint alors qu’on soumit ces terres au régime des biens communaux, qui dans certaines contrées avaient survécu aux pilleries des anciens régimes ; ces biens, distribués en usufruit, faisaient retour à la commune, au décès du détenteur ou à son départ du village.

Quant aux grandes fermes, aux grands domaines, aux vastes exploitations, — qui n’étaient guère que des usines agricoles, — la prise de possession s’en opéra sans la moindre réticence. Il y eut bien quelques tiraillements, de la part des régisseurs et des fermiers, qui trouvaient désagréable d’être réduits au niveau commun ; cependant, ceux qui s’entêtèrent à épouser la cause de leurs propriétaires furent rares ; la plupart acceptèrent. de prendre place dans la jeune communauté où ils furent appelés à remplir des fonctions en rapport avec leurs aptitudes.


Les syndicats ne bornèrent pas leur activité à modifier le système propriétaire ; simultanément, ils s’employèrent à améliorer la situation des parias de la terre, les salariés d’hier. Il fallait que, de suite, ceux-ci trouvent la vie meilleure ; il fallait souder leur sort à celui de la révolution, afin qu’ils en soient les acharnés défenseurs. Ce soin incombait aux syndiqués conscients, car trop d’entre ces serfs modernes, frustes et incultes, n’eussent osé. Il n’était plus admissible que ceux-ci soient réduits à l’existence animale qui avait été la leur jusque-là, — existence comparable à celle des bêtes de labour, avec cette différence qu’on n’avait pas pour eux les soins dont on entourait les animaux, ceux-ci ayant une valeur marchande que n’avaient pas les domestiques. Les garçons de ferme, les bouviers, les bergers, rentrant après leur journée de travail, moulus, harassés, n’avaient d’autre couchette qu’un bottillon de paille, dans les écuries, les étables, les greniers.

On remédia à cela. Il fut avisé à ce que chacun ait un chez-soi, — au moins une chambre et un lit ! Il y eut, — pour cette chose qui semble si naturelle et si simple, — des difficultés matérielles auxquelles on para au mieux. Pour ce faire, on mit à contribution l’ameublement des habitations bourgeoises et des châteaux : le superflu qu’on y trouva servit à nantir du nécessaire ceux qui en avaient été si longtemps privés.

Les prolétaires de la glèbe furent donc élevés à une aisance adéquate au milieu. Ce ne fut au détriment de personne.


Les anciens fermiers, les chargés d’affaires des grands propriétaires, de même que les maîtres d’hier qui vivaient du travail des valets, — quand ils consentirent à la vie nouvelle, — ne souffrirent pas d’une diminution de leurs aises ; ils ne trouvèrent de changement qu’en ce qu’ils n’eurent plus l’orgueil de commander, qu’ils furent privés de domesticité et durent mettre la main à la besogne.

Le travail était d’ailleurs moins rude, moins âpre, mieux compris et considérablement allégé. Au lieu des interminables journées d’antan qui, en bien des régions, commençaient à l’aube pour ne finir qu’à la tombée de la nuit, on réduisit la durée moyenne du travail à huit heures.

Cette fixation n’eut pas la rigidité possible dans l’industrie, et si difficile à la campagne où les travaux sont subordonnés aux conditions climatiques. En des cas pressants, — sous la crainte d’un orage ou pour autre cause urgente, — on trima d’arrache-pied, sans compter les heures. Nul ne renâclait ! Chacun marchait avec entrain, sans bouder à la peine, oubliant la fatigue, — on travaillait pour soi et non pour un maître !


La possibilité de réduire considérablement la durée du travail fut facilitée par l’exode des villes vers la campagne. Le « retour aux champs », en vain prêché par tant d’économistes, s’opéra spontanément — dès la révolution accomplie. Nombre de déracinés qu’avaient entraîné l’attirance de la vie factice des villes, le leurre d’une fortune rapide, et surtout le dégoût d’un travail morne et sans trêve, pour une rémunération ridiculement insuffisante, revinrent au village, quand s’y offrit la possibilité d’une existence assurée et saine. Ils y reçurent joyeux accueil. La bonne mère nourricière, la terre, ne demandait qu’à être fécondée. Elle s’offrait partout ! La période d’accaparement et de misère était finie. Plus on serait à la travailler, plus grasses seraient les récoltes, — et plus grand serait pour chacun le bien-être ! Aussi, les nouveaux débarqués étaient accueillis comme des enfants prodigues, avec la plus grande cordialité, et il leur était amicalement fait place dans les groupements de production.

Désormais, l’affluence des bras n’était nulle part une charge. Au contraire ! Aussi bien à la campagne qu’à la ville, partout, elle était un allègement commun et entraînait un accroissement de richesses pour tous.


À cette abondance de main-d’œuvre, un autre agent d’intensification de la puissance productrice du sol ajouta ses effets : l’outillage mécanique, de plus en plus perfectionné, ainsi que les engrais chimiques, expédiés en abondance des centres industriels, permirent d’obtenir un rendement meilleur et d’effectuer de grands travaux d’aménagement auxquels, par manque de capitaux, on ne pouvait songer autrefois.

L’exemple de cette exploitation en commun, dressée en antithèse convaincante, en face de la culture parcellaire du petit propriétaire, qui, malgré un labeur pénible, n’obtenait qu’un rendement médiocre, fit plus, pour lui démontrer la supériorité de l’association, qu’une argumentation serrée et solide.

Le paysan aimait sa terre d’un amour profond, violent. Il l’aimait pour elle-même, — et parce qu’elle lui assurait liberté et indépendance. Or, il avait redouté qu’en s’associant avec ses voisins, en joignant ses lopins aux leurs, sa liberté et son indépendance en soient diminués. L’expérience lui prouvait combien ses craintes étaient illusoires : il voyait que, grâce à la culture en commun, avec économie d’outillage, économie de travail, s’obtenaient de meilleures récoltes. La coordination des efforts et la division du travail permettaient de faire sur un point, et en une fois, des besognes qui, dans le village morcelé, se faisaient isolément et se répétaient autant de fois qu’il y avait de petits cultivateurs.

Les bêtes de trait, réunies dans des écuries saines, étaient soignées plus commodément ; de même les troupeaux. Chacun n’allait plus à son lopin, avec sa charrue, son chariot plus ou moins pratiques ; au lieu de l’éparpillement, des pertes de temps, des corvées inutiles, il y avait entente, symétrie, et la déperdition des forces était réduite au minimum.


Cette transformation de la mentalité paysanne avait été préparée par les coopératives de vente des produits agricoles, par les associations pour l’achat des semences, des engrais, des machines, qui, sous les auspices des syndicats, s’étaient considérablement développées, dans la dernière période capitaliste. Ces groupements, qui n’avaient eu, à l’origine, qu’un objectif immédiat et restreint, — éliminer l’intermédiaire, le spéculateur, — avaient préparé la voie à une organisation supérieure.

Les paysans, tout d’abord, s’y étaient affiliés, pour acquérir à prix moindre les engrais, les semences, l’outillage ; puis, ils avaient trouvé profit à acheter des machines, — communes aux associés et utilisées par eux à tour de rôle, — ainsi qu’à créer des boulangeries et des moulins coopératifs. D’autres s’étaient groupés pour constituer des caves communes, des laiteries, des fromageries, n’ayant, eux aussi, que la préoccupation de se libérer du joug de l’acheteur, qui les étranglait. Grâce à l’entraînement, peu à peu, ils avaient apprécié les bienfaits de l’entraide et s’étaient familiarisés avec l’idée de la culture en commun.

Ces coopératives avaient noué des relations avec les populations ouvrières ; elles avaient trouvé de précieux débouchés dans les coopératives de consommation des cités industrielles ; à ces contacts, ruraux et prolétaires avaient appris à mieux se connaître, à s’apprécier mutuellement.

Ainsi, diverses étaient les causes qui contribuaient à entraîner les paysans vers les réalisations sociales. Mais, pour que levassent ces germes communistes, il avait fallu le souffle chaud et ardent de la révolution. Sans elle, les aspirations qu’un œil exercé découvrait depuis longtemps, dans les villages gagnés à la coopération, et qui faisaient présager belle floraison, seraient restées indéfiniment à l’état latent.

Dans les villages où s’activa la réalisation communiste, la coopération fut doublement utile ; elle fut la base sur laquelle les paysans édifièrent l’organisation de la communauté rurale et, d’autre part, elle facilita considérablement l’œuvre d’accord entre les villes et les campagnes pour le service d’échange.

Le syndicat centralisa toutes les opérations d’échange et se substitua aux petits débitants, pour qui le commerce n’avait été souvent qu’une ressource d’appoint. Il fut le dépôt de tous les produits industriels et manufacturés, le magasin d’approvisionnement général et il fut d’autant mieux à même de satisfaire à toutes les demandes que, relié téléphoniquement avec les entrepôts généraux, il pouvait, sans retard, faire face aux besoins les plus divers.

La communisation ne se limita pas au commerce : la meunerie, la boulangerie devinrent des services communaux et ce fut, sous un mode perfectionné, la résurrection du moulin banal et du four banal des vieux âges. De même, l’artisannerie du village, — cordonnerie, serrurerie, charronnage, — fut élevée au rang de services communaux.

Le village devenait, dans son organisation interne, une sorte de grande famille où les groupes familiaux conservaient cependant la liberté d’action et de consommation. Quant aux relations qu’il entretenait avec le dehors, elles s’effectuaient suivant les principes confédéraux : le village expédiait aux groupements urbains le surplus de sa production, le dirigeant sur les points qui lui étaient indiqués. Se tenant en relations constantes avec la Bourse du travail du centre le plus rapproché et aussi avec sa fédération terrienne, il était au courant des demandes et, suivant la nature de son sol, il accentuait telle culture ou tel élevage, intensifiant l’un ou l’autre d’après les besoins et les données des statistiques.


En échange de ses récoltes, le village recevait la quantité d’outillage, de machinisme agricole, d’engrais chimiques, qui étaient nécessaires pour le bon rendement de ses terres. Il recevait aussi, en quantité suffisante pour répondre aux besoins de la communauté, les produits manufacturés de première nécessité, qui étaient mis gratuitement à la disposition de tous.

Outre cela, chacun des villageois avait droit à sa part de consommation de luxe, — tout comme les associés des centres urbains. Cette consommation, l’ayant-droit pouvait l’effectuer sur place, en faisant venir, par l’entremise du syndicat, — ou même directement, — des entrepôts spéciaux, les objets de luxe (ou ceux dont la consommation était réglementée) jusqu’au maximum de son pouvoir d’achat. Ce n’était, naturellement, pas d’obligation formelle ; il pouvait se rendre aux centres où il lui agréait et s’y procurer les produits rares ou de luxe qu’il désirait, en échange de ses « bons de consommation », ou même d’ancienne monnaie.

Dans les villages où les principes de la Confédération n’étaient pas encore acceptés, et où, par conséquent, la réalisation communiste n’était pas accomplie, les échanges s’effectuaient selon les vieilles pratiques commerciales.

Les paysans isolés, ou leurs coopératives de vente, achetaient et vendaient à leur gré. Les produits dont ils disposaient étaient dirigés sur les entrepôts des villes et ils leur étaient payés en vieille monnaie ; réciproquement, comme ils ne pouvaient se réclamer de leur qualité de confédérés, ils n’avaient pas droit à la gratuité et ils devaient s’approvisionner, aussi bien d’objets de consommation que de machines agricoles, d’outils, d’engrais, moyennant finances.

Cette survivance de l’ancien régime était battue en brèche par les délégués envoyés des villes pour établir et assurer le ravitaillement en produits agricoles et bétail, ainsi que par les propagandistes confédéraux, — qui, pour la plupart, étaient eux— mêmes paysans. Les uns et les autres montraient et prouvaient les avantages que les cultivateurs avaient à retirer de leur adhésion complète aux principes confédéraux, — autant pour l’allègement de leur travail que pour l’accroissement d’aisance dont ils bénéficieraient ; ils dressaient un parallèle entre la méthode d’échange commercial qui ne leur permettait d’obtenir rien que contre argent et la méthode confédérale qui mettait gratuitement à leur disposition l’outillage le plus perfectionné et assurait la satisfaction de leurs besoins ; ils leur expliquaient que lorsque, dans la commune, ils voudraient entreprendre de grands travaux, de grandes constructions, aménager sainement leurs logis, si la main-d’œuvre leur manquait, ils n’auraient qu’à faire appel à des volontaires, qui viendraient de la ville, en nombre suffisant, les aider dans leurs besognes.

Cette propagande qui, si elle n’eût été que théorique, n’eût pas été convaincante, le devenait, grâce au prestige de l’exemple : les résultats déjà obtenus dans les villages proches parlaient plus haut que toute argumentation. Aussi, dans les régions où la révolution s’était d’abord limitée à la mainmise sur les domaines des riches, la communisation s’étendait, y créant l’abondance et le bien-être.