Commission du Vieux Paris/5 avril 1900

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Procès-verbal de la Commission du Vieux Paris, 5 avril 1900
Commission du Vieux Paris

procès-verbal


1. — Liste des membres présents. — Excusés.

2. —- Observations au sujet du procès-verbal du 8 février 1900.

3. — Don de fragments de sculpture et d’architecture provenant de la chapelle de la Vierge de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

4. — Transmission à la bibliothèque Le Peletier de Saint-Fargeau des plans parcellaires du service des Expropriations.

5. — Accusé de réception d’un vœu de la Commission du Vieux Paris tendant à la réunion aux Archives nationales de l’ancien hôtel de Rohan, lorsque l’Imprimerie nationale l’aura quitté.

6. — Communication relative aux fontaines monumentales en fonte du Faubourg-Saint-Martin.

7. — Communication de M. le directeur des services municipaux d’Architecture au sujet de la location d’un terrain domanial, au droit des Archives nationales.

8. — Envoi par M. le directeur des Affaires municipales d’un rapportée l’architecte de la 4e section, signalant les travaux à exécuter dans l’église Saint-Médard. :

9. — Versement aux Archives départementales N° 4. taies des plans du cadastre de la ville de Paris et de ses environs.

10. — Rapport du service des Ponts et chaussées au sujet des objets trouvés dans le lit de la Seine.

11. — Communication du ministre de la Guerre au sujet du plan en relief de la place de Grève.

12. — Offre à la Commission du Vieux Paris de morceaux de sculpture, provenant de la démolition de l’ancienne Sorbonne.

13. — Vote d’une proposition de M. Quentin-Bauchart au sujet des abus causés par l’affichage sur les monuments parisiens.

14. — Communication de M. Formigé au sujet des débris de sculpture et des moulages provenant de la fontaine du Palmier.

15. — Envoi de cartes postales pour signaler les fouilles à l’Inspection générale des carrières.

16. — Examen des moulages placés dans les combles de l’église Saint-Sulpice.

17. — Rapport sur une communication relative aux fontaines marchandes.

18. — Rapport relatif à la création d’un Musée lapidaire à Saint-Julien-le-Pauvre.

19. — Inscription de la maison de Goldoni, auteur dramatique,

20. — Communication relative à la maison de Lulli.

21. — Communications de M. Charles Sellier relatives aux fouilles exécutées dans Paris.

22. — Offre de dessins et de gouaches représentant des vues de Paris.

23. — Photographies offertes à la Commission.

24. — Hommage d’un ouvrage de M. Thieullen.

25. — Questionnaire relatif à l’extension, à la banlieue, des travaux de la Commission du Vieux Paris.

26. — Proposition tendant à l’exposition des Bulletins des Sociétés historiques et archéologiques d’arrondissements.

27. — Reproduction par la photographie des rues de la Grande et de la Petite-Truanderie.

28. — Observations relatives à l’enseigne de Saint-Julien-le-Pauvre.

29. — Reproduction de motifs architecturaux pour le portefeuille de la sculpture décorative du musée Carnavalet.

30. — Transmission, aux services compétents et aux personnes intéressées, des décisions prises au cours de la séance du 1er mars 1900.


La séance est ouverte à deux heures trente minutes sous la présidence de M. le Préfet de la Seine, président.

1. — Liste des membres présents. — Excuses.

Assistent à la séance : MM. Chassaigne Goyon, Georges Villain, Despatys, Autrand, Bunel, Gosselin-Lenôtre, Guiffrey, André Laugier, Edgar Mareuse, Georges Montorgueil, Charles Normand, Jules Périn, Tourneux, Le Roux, Dr Capitan, Selmersheim, Garnier, Doniol.

Secrétaires : MM. Lucien Lambeau, Charles Sellier, Tesson.

Excusés : MM. Alfred Lamouroux, Auguste Longnon, Auge de Lassus, Brown, Le Vayer, Georges Cain.

2. — Observations au sujet du procès-verbal de la séance du 8 février.

M. le Président communique la rectification suivante qu’il a reçue de M. Le Vayer :

« Dans son rapport sur la reproduction du plan de la Tapisserie (procès-verbal de la séance du 8 février 1900, Bulletin municipal, p. 943), M. Mareuse me fait dire que Louis de Bourbon, étant archevêque de Sens, pouvait, à ce titre, faire figurer ses armes sur le plan en question.

« J’ai simplement fait observer à mon collègue que le cardinal demeura toujours très attaché à Paris, à telle preuve que, successivement nommé aux sièges épiscopaux de Laon, du Mans, de Luçon, de Tréguier, etc., Louis de Bourbon ne cessa pas de résider dans la capitale où le retenaient, d’ailleurs, ses fonctions à la cour. Je puis citer ce fait particulier : le 3 juin 1521, il fit créer évêque de Saint-Pol de Léon Christophe de Chanvigny, chanoine de Saint-Julien du Mans, afin que celui-ci pût le suppléer dans ses fonctions épiscopales au Maine, où il ne fit qu’apparaître.

« Louis de Bourbon, qui avait fait ses études au collège de Navarre, donnait encore une nouvelle preuve de son affection pour la cité, lorsque, promu à l’archiépiscopat, il préféra aux sièges de Rouen et de Reims celui de Sens qui comprenait le diocèse de Paris parmi ses suffragants ; il pouvait, de la sorte et sans quitter son archidiocèse, demeurer dans la capitale dont il était le métropolitain. — Mais il est difficile d’admettre que ce dernier titre soit suffisant pour justifier la reproduction de ses armoiries, en place d’honneur, à l’encontre des armes royales et du blason de la cité, sur l’œuvre d’art qu’était la tapisserie.

« Le cardinal Louis de Bourbon, prélat éclairé, fastueux, ami et protecteur des arts, dut faire exécuter le pourtraict de la ville de Paris en tapisserie, aussi bien, peut-être, que les autres pièces dont il est fait mention dans Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/116 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/117 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/118 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/119 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/120 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/121 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/122 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/123 à la disposition de la Commission pour cette visite : ■

« Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de mes sentiments dévoués.

« Le directeur administratif des services d’Architecture et des Promenades et plantations,

« BOUVARD. »

La Commission décide que des remercie- ments seront adressés à M. Nénot.

La lettre est renvoyée à la lre Sous-com- mission pour visite et rapport.

13. — Vote d’une proposition de M. Quentin-Bauchart au sujet des abus causés par l’affichage sur les monuments parisiens.

M. le Président dit que la Commission a été saisie par M. Ambroise Rendu, conseiller municipal, d’une lettre l’informant que la Société populaire des Beaux-arts avait orga- nisé un concours photographique destiné à montrer le danger des abus de l’affichage électoral, au point de vue de la conservation des monuments parisiens ; cette Société de- mande un encouragement consistant à accorder quelques prix aux lauréats.

M. Jules Guiffrey insiste pour que l’affi- chage soit restreint ou réglementé, car il cause souvent les plus graves inconvénients. En ce qui concerne spécialement la manufac- ture des Gobelins, chaque période d’affichage est l’occasion de dangers pour les tapisseries qui sont exposées. Il n’est pas rare, en effet, que le lavage nécessité par l’enlèvement des affiches collées les unes sur les autres ne fasse pénétrer l’eau dans l’épaisseur des murs derrière lesquels les plus belles tapisseries sont tend’ues.

M. Tesson, au nom de la 1™ Sous-com- mission, présente le vœu qui a été étudié, sur la proposition de M. Quentin-Bauchart :

« Considérant qu’il y a nécessité de faire respecter les édifices publics et les monuments parisiens ;

« Considérant qu’il serait regrettable de donner aux étrangers attirés à Paris pour l’Exposition le spectacle des abus fâcheux résultant des affiches multicolores apposées partout, sans règle,

« Émet le vœu :

« Que la loi concernant l’affichage électoral soit Votée avant les élections municipales du 6 mai. »

M. Despatys ajoute que la question semble en bonne voie et qu’il faut appuyer le vœu présenté par M. Quentin-Bauchart.

M. le Président met aux voix le vœu présenté par la lre Sous-commission en faisant remarquer qu’il donne satisfaction aux propo- sitions soumises par M. Ch. Normand.

. Ce vœu est adopté à l’unanimité.

L’ordre du jour est prononcé sur la demande de prix formée par la Société précitée.

M. Mareuse rappelle au sujet de l’affichage que M. Guiffrey avait été assez heureux pour faire aboutir un projet relatif à l’affichage offi- ciel pratiqué sur la porte Saint-Denis. Un cadre a été placé pour recevoir les affiches des pou- voirs publics ; mais, peu à peu, les afficheurs prennent moins de soins et les bords des cadres sont fréquemment dépassés, au grand préju^ dice des sculptures qui en souffrent.

M. le Président répond qu’il suffira de signaler le fait à l’Administration pour que des mesures de préservation soient appliquées.

Renvoyé à l’Administration. -., ., -■

14. — Commnnication de M. Formigé au sujet des débris de sculpture et des moulages provenant de la fon- taine du Palmier.

M. le Président informe la Commission que M. Formigé a signalé au service des Beaux-arts des débris de sculptures et des moulages provenant des travaux de restau- ration de la fontaine du Palmier qui vont être terminés, en demandant si la ville de Paris désirait assurer la conservation de ces débris par leur entrée au musée d’Auteuil ou au musée Carnavalet.

M. Lambeau dit que la Commission de permanence, consultée vu l’urgence, a estimé que les objets offerts ne présentaient pas assez d’intérêt pour être conservés. Notifi- cation de cette décision a été transmise à M. le chef du service des Beaux-arts, saisi de l’affaire par M. Formigé.

L’incident est clos,

15. — Envoi de cartes postales pour signaler les fouilles à l’Inspection générale des carrières.

M. le Président montre le spécimen de cartes postales destinées à être remises aux membres de la Commission du Vieux Paris pour leur servir à informer l’Inspection générale des carrières des fouilles dont ils auraient connaissance.

M. Charles Sellier dit que la 2e Sous-commission a espéré que l’usage de ces cartes postales pourrait renseigner le service des Carrières sur les nombreuses fouilles qui sont pratiquées dans Paris, sans que l’on en soit informé.

M. Le Roux, directeur dés Affaires départementales, dit qu’il ne conçoit pas très bien l’usage de ces communications postales pour signaler des fouilles qui, en général, n’ont lieu que dans les remblais. Il semble qu’il suffirait de saisir le service des Carrières, déjà bien chargé de besogne, lorsqu’une fouille en vaut la peine.

M. Charles Sellier dit qu’il a été convenu, avec la 2e Sous-commission, que ce service devra profiter de toutes les fouilles exécutées dans Paris, afin, justement, d’y mesurer toutes les hauteurs de remblais traversés, et d’obtenir ainsi, par la suite, une connaissance aussi complète que possible du relief du sol actuel par rapport au relief du sol antique.

M. Le Roux, directeur des Affaires départementales, doute du résultat pratique à oétenir dans ces conditions, le service des Carrières n’étant pas pourvu d’un personnel mobile permettant des déplacements fréquents.

M. Charles Sellier rappelle à la Commission que son budget annuel comporte justement une somme de 4,400 francs affectée spécialement au service de l’Inspection générale des carrières pour l’indemniser du travail supplémentaire qu’il est appelé ainsi à fournir.

M. Doniol appuie la mesure prise par la 2e Sous-commission. Il estime, néanmoins, que les membres de la Commission devront apprécier, avant de mettre à la poste la carte dont il s’agit, si la fouille est assez importante pour nécessiter le dérangement du service des Carrières.

L’incident est clos,

16. — Examen des moulages placés dans les combles de l’église Saint-Sulpice.

M. Selmersheim dit qu’il s’est rendu à l’église Saint-Sulpice pour examiner les moulages signalés par M. Formigé.

Il s’agit de deux groupes d’enfants indiqués par Hurtaut et Magny (tome iv, p. 553) comme œuvre de François Dumont, et d’un motif représentant les armes de la papauté ayant servi à la décoration du fronton du portail nord du transept.

Il résulte des renseignements fournis par M. Dupré, architecte de la section, que ces trois morceaux de sculpture, qui périclitaient et menaçaient la sécurité des passants sur la rue Saint-Sulpice, avaient dû être enlevés en 1874, après que l’on eût pris un moulage pour permettre une réfection ultérieure.

Les deux groupes d’enfants sont très beaux ; ils méritent que l’on veille à leur conservation, qui, pour l’instant, n’est pas menacée ; les quelques gouttes d’eau qui tombaient de la toiture provenaient d’une fissure dans la pierre : un joint soigneusement fait empêchera toute crainte de dommage.

Le comble dans lequel ces moulages sont placés est d’une construction des plus intéressantes. Il recouvre la grande loggia du portail entre les deux tours. Quoiqu’il ne remonte qu’au commencement du xviiie siècle, l’on y admire un travail d’appareil très remarquable, constitué par une suite d’arcs doubleaux assez rapprochés, portant les dalles de la toiture, dont les joints sont placés sur l’axe de chaque arc.

En résumé, il n’y a rien à craindre pour le moment au sujet de la conservation des moulages signalés par M. Formigé.

L’incident est clos.

17. — Rapport sur une communication relative aux fontaines marchandes.

M. Lucien Lambeau donne lecture du rapport suivant :

Messieurs,

M. Yves Barré a bien voulu envoyer à la Commission une communication relative aux anciennes fontaines marchandes.

Dans cette communication, notre correspondant signale l’existence, rue Garancière, n° 9, d’une inscription qui servit jadis au fonctionnement de ces fontaines et qui, selon lui, serait probablement la seule de ce genre existant encore dans le 6e arrondissement.

Le fond de cette inscription est bleu et les lettres blanches. On y lit :

« STATIONNEMENT
DE NUIT POUR 8 TONNEAUX
DE PORTEURS D’EAU. »

La dimension en est de 1 mètre de haut sur 0 m. 50 c. de large.

En examinant l’inscription signalée par M. Yves Barré, nous en avons constaté une seconde située non loin de la première. Elle est peinte dans les mêmes conditions, c’est-à-dire lettres blanches sur fond bleu, et se voit sous l’auvent du toit d’une petite construction de la caserne de Tournon ; elle est appliquée sur le mur de la rue Garancière, à la même hauteur que la première.

M. Yves Barré rappelle que la fontaine élevée par la princesse Palatine, à quelque distance de la précédente, servait surtout aux vrais porteurs d’eau vivant de cette profession ; ils habitaient aux environs du marché Saint-Germain, dans les rues Guisarde, Princesse et des Canettes.

La Commission saura gré à M. Yves Barré de son intéressante communication, qui sera déposée dans ses archives à la disposition des membres qui voudront en prendre connaissance.

Signé : Lucien Lambeau.

18. — Rapport relatif à la création d’un musée lapidaire à Saint-Julien-le-Pauvre.

M. Jules Guifïrey, au nom de la 1re Commission, expose que M. Lampué a présenté à la Commission un projet tendant à l’aménage ment, dans l’église Saint-Julien-le-Pauvre et dans son enclos, d’un musée lapidaire, formé d’une partie des antiquités actuellement réunies au musée Carnavalet.

Cette proposition a été renvoyée à la 1re Sous-commission, qui l’a examinée.

Tout d’abord, le projet tendant à donner une affectation nouvelle à l’église de Saint-Julien-le-Pauvre a été écarté. Les projets anciens répondaient à une préoccupation très caractérisée par le délabrement du vieux monument et la menace de destruction que l’on redoutait pour lui.

Aucune crainte ne subsistant maintenant puisque la restauration a été effectuée et le classement prononcé, la Commission voudrait que la même pensée de création d’un musée lapidaire, émise il y a 25 ans pour sauver Saint-Julien-le-Pauvre, fût reportée sur un autre édifice : celui des Bernardins, qui, quoique classé, court néanmoins les plus grands dangers de détérioration, par l’usage auquel il est consacré et surtout par l’occupation commerciale de ses parties basses. Ce monument du xive siècle est en parfait état ; il il est donc du plus haut intérêt artistique et archéologique d’en assurer la conservation.

La question s’étant ainsi posée à la lre Sous-commission, diverses considérations en résultant ont été examinées, et leur importance même a empêché que des conclusions fermes et complètes puissent être présentées pour le moment.

Il faudrait tout d’abord rechercher, pour les pompiers actuellement installés aux Bernardins, des locaux remplaçant ceux qu’ils occupent. C’est une question d’espèce, qu’il est difficile à la Commission de trancher.

Mais, il importe surtout d’examiner les conditions dans lesquelles l’on retirerait du musée Carnavalet une partie de ses collections, offrant un grand attrait et se rattachant au tout par des liens multiples. Il y a là un point du plus haut intérêt et de la plus grande délicatesse. En effet, l’on parle de transporter dans l’hôtel Lauzun une partie des meubles du musée ; l’on en a déjà séparé les livres qui, avec les estampes, formaient un tout indissoluble.

Si l’on veut enlever une partie des collections lapidaires du musée Carnavalet, peut- être pourrait-on déplacer ce qui concerne l’époque gallo-romaine, que le public visite moins que les autres parties exposées.

La question se présente donc avec ses données vagues, qui peuvent se résumer en ceci :

1° Qu’il n’y a pas lieu de changer l’affectation de l’église Saint-Julien-le-Pauvre ;

2° Que, s’il était possible de sauver les Bernardins en y installant un musée lapidaire, il n’y aurait aucun doute sur l’utilité de l’opération ;

3° Qu’en ce qui concerne le déplacement d’une partie des collections du musée Carnavalet, il vaudrait mieux enlever les pierres que les meublée. Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/127 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/128 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/129 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/130 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/131 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/132 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/133 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/134 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/135 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/136 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/137 Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/138