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Contes choisis sur l’économie politique/Texte entier

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Librairie Guillaumin et Cie (2 volumes, ).
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CONTES CHOISIS


SUR


L’ÉCONOMIE POLITIQUE




SAINT DENIS. — IMP. CH. LAMBERT, 17, RUE DE PARIS.



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MISS HARRIET MARTINEAU.




L’auteur des Contes sur l’économie politique, miss Harriet Martineau, née à Norwich le 12 juin 1802, morte à Ambleside le 27 juin 1876, était le sixième enfant d’un manufacturier de Norwich, descendant d’un chirurgien huguenot réfugié en Angleterre après la révocation de l’édit de Nantes. Cette profession était demeurée héréditaire dans la famille : le grand-père, l’oncle et le frère aîné de miss Martineau l’exercèrent successivement avec distinction. Son père, qui avait épousé la fille d’un raffineur de sucre, se livra à l’industrie, mais, après avoir réussi à se créer une position honorable, il fut enveloppé dans la ruine d’une maison de banque pendant la terrible crise de 1825. Le chagrin qu’il en conçut abrégea sa vie et il laissa sa famille dans une situation voisine de la gêne. Un malheur plus cruel qu’aucune perte d’argent avait déjà éprouvé auparavant la jeune Harriet Martineau : à l’âge de douze ans, elle avait senti les premières atteintes de la surdité. Le mal alla s’aggravant en dépit de tous les remèdes et, sans perdre complètement l’ouïe, elle fut réduite à se servir d’un cornet, a trumpet, comme elle avait l’habitude de l’appeler. Elle accepta avec une résignation exemplaire sa triste infirmité. Son « autobiographie contient, sur la surdité, sur ses effets, sur les souffrances morales dont elle est la source comme aussi sur les profits que l’on peut en tirer, quelques pages qui méritent d’être citées. On y trouvera, avec un rare esprit d’observation et d’investigation, les marques d’une force d’âme toute virile, unie à une fierté délicate qui faisait redouter par dessus tout à la jeune infirme de devenir une gêne, une « nuisance » pour autrui. On y verra encore que la plus pénible et la plus maussade des afflictions physiques peut agir comme une cause de progrès moral et un stimulant dans la bataille de la vie :

« J’ai eu souvent l’occasion de remarquer, dit-elle, que jamais un enfant affligé de surdité ne reçoit à la maison ou dans une école ordinaire l’éducation qu’il conviendrait de lui donner. Il semble que les parents et les professeurs ne sachent pas qu’on apprend beaucoup plus par la conversation que par tout autre moyen, et, faute de cette observation, ils s’aperçoivent trop tard, à leur grande consternation, que l’enfant ne possède pas la connaissance de choses tellement nécessaires et ordinaires qu’elles paraissent être une affaire d’instinct plutôt que d’éducation. Trop souvent aussi, le sourd est sournois et rusé, personnel et égoïste. Ces défauts se rencontrent surtout chez les enfants qui sont sourds de naissance ou qui le sont devenus de bonne heure, et si j’en ai été exempte, c’est, je crois, parce que mon éducation était déjà très avancée lorsque j’ai commencé à perdre le sens de l’ouïe. Dans les cas tels que le mien, le mal ordinaire, d’ailleurs beaucoup moins sérieux, c’est que le sourd est curieux, veut savoir tout ce qu’on dit et devient un fléau pour tout le monde. J’ai été préservée de ce défaut ou du moins j’ai essayé de m’en préserver, grâce à un avis amical de mon frère aîné. (Et de combien d’autres défauts de plus fréquents avis de cette sorte m’auraient préservée !) Il avait dîné avec une vieille lady célibataire — une espèce de bas-bleu provincial en son temps — qui était devenue sourde, d’une manière presque instantanée et si fort contre sa volonté qu’elle essayait de se cacher à elle-même le plus longtemps possible son infirmité. Pendant le dîner, elle était assise à côté d’une de ses anciennes connaissances, William Taylor de Norwich, qui n’avait jamais bien su comment on devait se comporter avec les dames, — excepté, il faut le dire à son honneur, avec sa mère aveugle. Elle le tracassait pour qu’il lui répétât tout ce qu’on disait, tellement qu’il finit par devenir presque bourru et impoli. Mon frère me dit qu’il était persuadé que je ne me rendrais jamais aussi insupportable que cette dame si j’avais le malheur de devenir aussi sourde qu’elle. Ceci me détermina à prendre la résolution de ne jamais demander ce qu’on disait, et malgré toutes les remontrances, amicales ou autres, je suis toujours demeurée fidèle à cette résolution, avec la conviction que c’était le meilleur parti à prendre. Je pense maintenant et j’ai toujours pensé qu’il est impossible à un sourd de deviner ce qui vaut la peine d’être demandé et ce qui ne la vaut pas ; j’ajoute, que l’un ou l’autre de ses amis, s’il n’a pas l’habitude de les fatiguer de ses questions, ne manque jamais de lui répéter ce qui mérite d’être entendu.

« Une autre observation qui ne me paraît pas inutile, c’est que ceux qui entendent devraient s’abstenir en cette affaire, de vouloir imposer leur opinion à ceux qui n’entendent pas. Je suis persuadée que ma famille aurait fait tous les sacrifices imaginables pour me sauver de mon infortune ; ce qui ne l’empêcha pas de l’aggraver terriblement par sa manière de la traiter. D’abord, et pendant longtemps on prétendit que c’était ma faute, — que j’étais distraite, — que je ne faisais jamais attention à ce qu’on disait, — que je devrais écouter d’une manière ou d’une autre, et même, pendant que mon cœur se brisait, on me soutenait qu’il n’y a de sourds que ceux qui ne veulent pas entendre. Lorsque ma surdité devint absolument évidente, — on me blâma de ne pas faire ce que je n’étais que trop tentée de faire — c’est-à-dire de demander tout ce qu’op disait. Ce fut une rude épreuve, mais elle me fut très utile à la fin. Elle me prouva que je devais prendre mon sort entre mes mains, et au lieu de me désespérer comme je l’avais fait jusqu’alors je rassemblai toutes mes forces pour supporter courageusement ma destinée. Je compris que c’était une entreprise nécessaire à tenter, et l’esprit d’entreprise s’éveillant en moi, je finis par arriver au but non sans peine et sans défaillances. J’étais assez jeune pour faire des vœux, — j’étais même dans l’âge où l’on en fait — je fis donc vœu de patience pour mon infirmité ; je fis vœu de sourire chaque fois qu’elle me causerait une angoisse, de ne jamais reculer devant aucune de ses conséquences, et par exemple de me servir d’un cornet, quand même je devrais gâter les bords de mon chapeau, pour ne pas me priver du sermon et des offices, ce qui était alors la plus grande privation que je pusse concevoir. Je réussis à la longue à prendre le dessus, quoique mon sort m’ait paru bien souvent trop dur à supporter. Et maintenant que je suis sur le bord de la tombe, à la fin d’une vie laborieuse, je suis convaincue que cette même surdité doit être rangée au nombre des meilleurs événements de ma vie ; le meilleur à un point de vue personnel, car je lui dois le plus puissant des stimulants à me tirer d’affaire moi-même, le meilleur à un point de vue plus élevé, en ce qu’elle m’a offert l’occasion la plus favorable de venir en aide à ceux qui sont affligés de la même infortune, sans posséder l’énergie nécessaire pour surmonter la fausse honte et les autres misères inénarrables qui l’accompagnent. »


Les goûts intellectuels de la future authoress s’étaient manifestés de bonne heure et, un jour, elle s’avisa de dire qu’elle voudrait bien écrire un livre. Sa sœur ainée ne manqua pas de se moquer d’une si haute ambition, et elle se promit bien alors de ne plus faire ses confidences à personne. Son père était abonné à un Monthly repository qui servait d’organe à la secte des unitairiens ; elle envoya, en gardant l’anonyme, un article à l’éditeur, le révérend docteur Aspland, — qu’elle qualifie de formidable dans ses mémoires. Avec quels battements de cœur, elle ouvrit le numéro suivant ! Non seulement l’article y était imprimé tout au long, mais encore un « avis » du formidable éditeur invitait l’auteur à continuer ses communications. Le soir, son frère aîné s’écria tout à coup en parcourant le journal : Tiens, voilà un article d’une nouvelle plume ! À peine en avait-il lu une colonne qu’il s’extasiait sur la beauté des pensées et du style, en reprochant à sa sœur de ne point partager son admiration. Avec la franchise qui a été le trait dominant de son caractère, elle lui dit : — Je n’ai jamais pu tromper personne. La vérité est que cet article est de moi. — Alors, lui dit son frère, laissez aux autres femmes le soin de coudre des chemises et de raccommoder des bas. Voilà votre vocation. — Cette soirée, ajoute-t-elle, fit de moi une Authoress. Elle continua pendant quelque temps sa collaboration au Monthly repository et quoiqu’elle n’eût lu Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/14 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/15 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/16 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/17 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/18 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/19 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/20 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/21 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/22 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/23 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/24 avait été obligée de se séparer de ses enfants, la chose lui eût paru, sans doute moins simple. Ce n’était toutefois qu’une fausse alerte ; elle devait vivre encore plus de vingt ans après avoir été condamnée par la médecine régulière.

Esprit droit, caractère viril, armée d’un bon sens qui n’excluait pas l’enthousiasme et le dévouement pour les causes qu’elle croyait justes, miss Martineau mérite une place élevée dans la littérature scientifique ; en lisant quelques-uns des contes auxquels elle a dû sa réputation et qui ont été son plus utile ouvrage, on se convaincra que la faveur extraordinaire dont ils ont été l’objet à leur apparition n’avait rien d’exagéré. Leur auteur doit être compté parmi les écrivains qui, en mettant l’imagination au service de la science et du bon sens, ont le plus contribué à vulgariser les vérités de l’économie politique.


G. de Molinari.

LA COLONIE ISOLÉE

PRINCIPES DÉVELOPPÉS DANS CE CONTE




La richesse consiste dans tout ce qui est utile, c’est-à-dire nécessaire ou agréable à l’homme.

La richesse s’obtient par l’emploi du travail sur des matériaux fournis par la nature.

Comme les matériaux que fournit la nature paraissent inépuisables, et que le travail va toujours en progressant, on ne peut assigner d’autres limites à ses opérations que celles de l’intelligence humaine. Et où sont les limites de l’intelligence humaine ?

Le travail productif est un pouvoir bienfaisant ; tout ce qui stimule ou dirige ce pouvoir est bienfaisant aussi.

Plusieurs sortes de travail improductif ont cet effet ; donc plusieurs sortes de travail improductif sont bienfaisants aussi.

Tout travail pour lequel il y a une demande suffisante est également respectable.

Le travail étant un pouvoir bienfaisant, toute économie de travail est un bienfait de la société.

On économise le travail en le divisant de trois manières :

1° Les hommes font mieux ce qu’ils font habituellement ;

2° Les hommes font plus promptement ce à quoi ils s’attachent d’une manière particulière ; Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/30 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/31 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/32 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/33 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/34 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/35 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/36 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/37 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/38 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/39 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/40 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/41 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - 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— Il ne doit pas être honteux de sa longue barbe, dit le capitaine, car nous sommes tous dans le même cas. Il y a juste cinq mois qu’on n’a vu ici de rasoir.

— Mais le plus plaisant de l’affaire, dit Richard, c’est que je n’en ai pas rapporté. C’est ce qui a mis M. Arnall si fort en colère. J’en suis vraiment fâché ; mais ne m’étant rasé toute ma vie qu’une fois par semaine, je n’ai jamais pensé à l’importance que les gentlemen attachent à l’être tous les jours.

— Nous aurons de l’indulgence pour quelques omissions, dit le capitaine, si nous trouvons en somme que votre mémoire a été fidèle.

— Je vous prie de vous rappeler, monsieur, que je n’avais pas de liste, à défaut de papier pour la faire. Tout le long du chemin, je me gravais dans l’esprit et je me répétais à moi-même les objets que j’aurais à me procurer ; et enfin je m’avisai que, si je n’avais ni plume ni encre, je pourrais bien trouver une ardoise, et c’est ce qui m’arriva.

— Vous en découvrîtes sur votre route, je suppose.

— Oui, monsieur, j’en trouvai une pièce plate et un morceau pointu, j’inscrivis les divers objets dont je pensais que nous aurions besoin. Quant aux rasoirs, je n’y pensai même pas. Mais il y a une bonne provision de ciseaux et M. Arnall peut se tondre le menton, si nos dames consentent à lui en prêter une paire.

Tandis qu’Arnall inspectait son fusil, l’amorçait et le chargeait, il reprit sa bonne humeur ; et tout en se promenant de long en large, la tête haute, autour du chariot, il offrait un fort bon exemple à ceux qui pouvaient désirer d’apprendre comment une sentinelle doit se comporter. Il ne se mit point en colère contre les petits garçons qui l’imitaient le lendemain matin, jusqu’au moment où l’un d’eux se passa la main sur le menton avec une intention à laquelle on ne pouvait se méprendre. On ne put pas découvrir, cependant, s’ils se moquaient de sa barbe ou du désir qu’il avait de s’en débarrasser. Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/118 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/119 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/120 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/121 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/122 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/123 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/124 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/125 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/126 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/127 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/128 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/129 quelle perspective de bonheur s’ouvrait pour cette petite communauté bien unie.

— Soyons toujours unis, soyons toujours industrieux, disait le bon capitaine. N’ayons qu’une volonté pour proscrire le crime, si ce fléau se montrait parmi nous. Tolérons ce qui n’est qu’imprudence, honorons la sagesse, respectons la vertu, et nous nous assurerons tout le bonheur qu’une bienfaisante Providence nous réserve. Cherchons s’il n’est pas vrai de dire des sociétés, comme des individus, que la Providence met à leur

portée le bonheur qui leur convient le mieux.

LA
COLLINE ET LA VALLÉE

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tome 1.pdf/244 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/245 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 1.pdf/246 J’aimais assez l’entendre quand elle donnait aux ouvriers le

signal de sortir le matin de leurs chaumières, ou qu’elle les appelait hors de la forge en annonçant l’heure du dîner. Mais aujourd’hui elle ne rappelle à la mémoire que des temps qui ne sont plus, et je serai bien aise qu’on l’enlève.

— Vous pensez donc qu’il y a quelque chose à regretter dans les temps dont vous parlez ? lui dit mistress Wallace. C’est plus que je n’attendais de votre part.

— Je n’en parlerais pas ainsi peut-être, répondit le vieillard, si cette vallée pouvait redevenir ce qu’elle était jadis, mais cela n’est pas possible ; et il n’y a pas de comparaison entre un établissement où l’art et l’industrie prospèrent, ou chaque année on voit augmenter le nombre des individus qui participent à cette prospérité, et une scène comme celle que nous avons sous les yeux, où tout réveille l’idée de l’homme, excepté la présence de l’homme même.

— Et où, ajouta M. Wallace, nos souvenirs nous rappellent surtout l’ignorance et la folie qui ont amené ce changement. Je voudrais, pour l’amour de vous, qu’il nous fût possible de raser tous ces bâtiments, et de rendre à la terre son ancienne parure de gazon, si je ne conservais l’espoir que, dans des temps plus heureux, d’autres que nous pourront rouvrir l’établissement.

— Le jour où l’on reprendrait les travaux me serait plus agréable que celui où vous vîntes ici vous établir ; mais mon sablier tire à sa fin, et même en supposant que rien ne la hâte, je ne puis guère espérer qu’aucun événement vous ramène en ces lieux, avant ma dernière heure. Mais voyons, ajouta-t-il en supprimant son émotion, où donc est votre femme ?

— Elle est allée parler à Margaret ; voulez-vous lui cueillir un bouquet avant notre départ ?

— Certainement, et de mes fleurs les plus rares ; car elle est elle-même une précieuse fleur, dit le vieillard. Depuis le jour où je la vis, malgré la bise, traverser la bruyère, avec son manteau et ses gros souliers, pour aller montrer à une pauvre voisine comment on devait soigner un veau qui venait de naître, je déclarai, monsieur, que vous étiez un heureux mari. Quel que soit le sort qui vous attende, vous trouverez en elle une compagne et un appui.

Mistress Wallace parut à temps pour mettre un terme aux éloges qu’on faisait d’elle. Elle avait laissé Margaret en grande admiration d’un tableau peint de la propre main de la jeune dame, et qu’elle désirait offrir au vieillard comme un gage de souvenir. Ce tableau décora dès ce jour le dessus de la cheminée, et jamais aucune partie du mobilier ne fut le sujet de tant de conversations.

Armstrong donna la main à mistress Wallace jusqu’à sa voiture. Quand l’équipage eut disparu, il fut longtemps à rattacher les liens de la barrière ; et la gouvernante observa qu’il se passait la main sur les yeux en retournant dans son

verger.

L’IRLANDE

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d’une autre nature, pour éviter toutes ces oppressions individuelles dont on se plaint sans doute avec raison.

— Je ne m’étonne pas, répondit le père Glenny, que l’idée de ce changement prenne faveur actuellement qu’on s’aperçoit qu’il est impossible de lever des dîmes d’après l’ancien mode mais peut-être la nation ne sera-t-elle pas plus disposée à les payer sous une forme que sous une autre, et je voudrais savoir ce que l’on fera si les contribuables refusent le changement proposé.

— Il faudra le faire adopter de force, et recouvrer l’arriéré par le bras tout-puissant de la loi.

— D’où le pourra-t-on tirer demanda le père Glenny. Comment forcerez-vous le pauvre cultivateur, qui a peine à vivre chaque année de sa récolte, à payer les dîmes arriérées de plusieurs ? Je ne parle pas du danger que vous courrez, vous et vos familles,, dans vos propriétés et dans vos personnes, si vous vous obstinez à recouvrer ce que vous appelez votre dû. Je ne parle pas des violences auxquelles vous vous exposerez, je vous demande simplement d’où vous tirerez les arrérages dans une paroisse aussi pauvre que celle-ci ? Parce moyen

nationale.

convertir

dette

Il

faudra

les

en

la nation apprendra quelles sont les dispositions du gouvernement envers les ecclésiastiques, et ceux qui leur refusent ce qui leur est dû au terme de la loi. Par ce moyen on obtiendra plus facilement le consentement de tous mes confrères à un changement de forme dans la taxe des dîmes. Oui, il faut que les arrérages des dîmes soient changés en une dette nationale.

— Par ce moyen, répliqua le prêtre, la charge en tombera là où elle n’est point due. Nos pauvres paysans ne peuventpas payer, et vous voudriez forcer leurs voisins plus riches à le faire pour eux, voilà un genre nouveau de délégation !—Non ! cela ne peut se tolérer croyez-moi, vous n’obtiendrez rien de ce que vous demandez ; — ni le paiement des arrérages, ni un changement dans l’assiette de l’impôt, nos paysans ayant appris une méthode d’en éluder tout à fait le paiement. Mieux vaudrait faire tout de suite l’abandon de vos réclamations tandis que vous le pouvez encore avec bonne grâce, ou bien vous

?
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TABLE DES MATIÈRES
DU TOME PREMIER.




Principes développés dans ce conte. 
 1
CHAPITRE I. — 
Que nous ont-ils laissé ? 
 3
— II. — 
Qu’est-ce que la richesse ? 
 18
— III. — 
Il faut gagner son pain avant que de le manger. 
 1
— IV. — 
Le travail des bras et le travail de tête. 
 1
— V. — 
Une catastrophe. 
 1
— VI. — 
Travail divisé est moitié à terminé. 
 1
— VII. — 
Réussite 
 1
— VIII. — 
Un beau coucher du soleil 
 1
— IX. — 
Heureux présage. 
 90


Principes développés dans ce conte. 
 105
CHAPITRE I. — 
Chacun a son caprice. 
 107
— II. — 
Petites causes, grands effets. 
 121
— III. — 
Dangers d’un caprice. 
 131
— IV. — 
Prospérité 
 146
— V. — 
Comment on doit user de la prospérité. 
 161
— VI. — 
Désastres 
 175
— VII. — 
Mécontentement. 
 190
— VIII. — 
Émeute 
 202
— IX. — 
Le calme rétabli 
 215


Principes développés dans ce conte. 
 223
CHAPITRE I. — 
Économie irlandaise. 
 227
— II. — 
Charges du paysan irlandais. 
 238
— III. — 
Aventure irlandaise. 
 254
— IV. — 
Crimes irlandais. 
 275
— V. — 
Châtiment irlandais. 
 286
— VI. — 
Responsabilités irlandaises. 
 301
— VII. — 
Administration déplorable en Irlande. 
 312
— VIII. — 
Fatalité irlandaise. 
 324
— IX. — 
Désaffection irlandaise. 
 331


Principes développés dans ce conte. 
 339
CHAPITRE I. — 
Point de nouvelles du port. 
 341
— II. — 
Nouvelles du port. 
 358
— III. — 
Le congé des grands enfants 
 375
— IV. — 
Correspondance pieuse. 
 392
— V. — 
Rien qu’une voix 
 402
— VI. — 
Le sommeil et la veille. 
 418
— VII. — 
Le retour 
 434


Principes développés dans ce conte. 
 447
CHAPITRE I. — 
Les chants nationaux sur la terre étrangère. 
 449
— II. — 
À chaque cœur ses angoisses. 
 460
— III. — 
Un cœur ulcéré. 
 470
— IV. — 
Un bivouac dans le désert. 
 488
— V. — 
Commerce dans le désert. 
 511
— VI. — 
L’autel des patriotes. 
 524
— VII. — 
La sagesse enseignée par les simples. 
 537
— VIII. — 
Le martyre patriote. 
 548
— IX. — 
Le vœu du patriote. 
 556
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ELLA DE GARVELOCH

PRINCIPES DÉVELOPPÉS DANS CE CONTE.


La Rente totale payée par le fermier comprend, outre la Rente réelle, l’intérêt du capital que le propriétaire a déboursé sur sa propriété.

La Rente réelle est ce qui est payé au propriétaire pour l’usage de la force productible du sol, force originale et indestructible.

Les terres possèdent cette force à différents degrés.

Quand les terres les plus fertiles sont toutes cultivées, et que leur produit ne suffit pas aux demandes, on met en culture celles de seconde qualité, puis celles de troisième, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’enfin l’on cultive tout ce qui peut payer la culture.

Comme ces terres différentes donnent des produits différents, tout ce que les meilleures qualités donnent de plus que les plus mauvaises, revient au propriétaire foncier sous forme de rente.

Il en est de même après des applications réitérées du capital à la même terre, pour développer et accroître ses facultés productrices ; l’excédant du produit le plus faible du capital ainsi employé revient au propriétaire sous forme de rente.

La rente, c’est donc cette partie du produit des terres les plus productives qui excède celui des terres qui le sont le moins.

On ne cultive de nouvelles terres, et l’on n’y applique le capital, qu’autant que l’on suppose que les produits paieront les frais de culture.

L’élévation des prix crée donc la rente, et n’en est pas créée.

Quand un capital plus considérable est consacré à l’agriculture, on cultive des terres nouvelles, on améliore les terres déjà cultivées, et ainsi la rente s’accroît de l’accroissement du capital.

Quand le capital s’éloigne de l’agriculture, les terres inférieures, c’est-à-dire les plus dispendieuses, cessent d’être cultivées, et alors la rente baisse.

L’élévation de la rente est donc un symptôme, et non une cause de la richesse.

La rente tend donc à s’élever sans cesse dans un pays en progrès. Mais il y a des causes qui contrebalancent et paralysent cette tendance.

L’art accroît la production au delà de l’intérêt ordinaire du capital mis dehors ; les prix tombent à mesure que la denrée est plus abondante, et la rente baisse naturellement.

Le perfectionnement des voies et moyens de transport, en jetant plus de denrées sur le marché en fait baisser le prix, et la rente baisse encore naturellement.



ELLA DE GARVELOCH



CHAPITRE PREMIER.


Le propriétaire et le fermier.

Parmi les îles qui se trouvent en grand nombre autour des côtes occidentales de l’Argyleshire, il y a un petit archipel, appelé les îles de Garveloch ou les îles du Rock-Sauvage. Elles sont au nombre de quatre, séparées du rivage de Lorn par une mer agitée et par des îles plus grandes, jetées çà et là ; et l’une de l’autre par des détroits resserrés, semés de rochers, d’une navigation difficile à cause de la force des courants. Cette position aurait placé les habitants presque hors de tout commerce avec ceux de la terre ferme, même si ce commerce eût été désiré par les deux parties ; mais il ne l’était pas à l’époque où commence notre récit ; ils ne se connaissaient guère, et ne s’occupaient guère les uns des autres.

Les insulaires, c’est-à-dire quelques familles répandues dans Garveloch, la principale du groupe d’îles, et qui donnait son nom à leur ensemble, n’avaient d’autre souci que de pourvoir, le mieux possible, à leurs besoins ; le pays qu’ils habitaient était si sauvage et si nu, qu’il n’offrait pas d’attraits aux visiteurs. Garveloch était la seule des quatre îles qui fût habitée ; Ilachanu, la plus occidentale et la seconde pour la grandeur, n’était qu’un désert de rochers et de falaises quant aux deux plus orientales, et de beaucoup les plus petites, elles n’avaient pas encore reçu la misérable distinction d’un nom qui leur fût propre.

Garveloch n’a guère qu’un mille et demi de long cependant, à l’époque dont nous parlons, ses habitants ne se connaissaient pas plus et n’avaient pas plus de rapports entre eux que si une chaîne de montagnes eût séparé le nord et l’est de l’île du sud et de l’ouest. La nature avait mis de tels obstacles à leurs communications, le sol était tellement partagé, par des rochers escarpés, en falaises et en vallées impraticables, que le peu qu’ils en avaient se faisait par le cabotage, quand le temps était assez calme pour qu’on pût naviguer dans le détroit sans danger, avec aussi peu d’habileté et d’aussi mauvais bateaux qu’en possédaient les insulaires. Ces bateaux n’étaient qu’au nombre de deux l’un appartenait à un fermier qui cultivait ses champs sablonneux dans la partie la plus méridionale du pays et celle que le soleil visitait moins rarement ; l’autre à la famille d’un pêcheur qui avait pris à bail une bonne chaumière et une pièce de terre, sur le rivage un peu plus haut. On empruntait ces bateaux quand on en avait besoin et tous les rapports des habitants ne consistaient guère qu’à se prêter certains objets et à se les rendre, excepté dans les rares occasions d’un mariage, d’une naissance ou d’un enterrement, ou, ce qui était plus rare encore, d’une visite du propriétaire. On pouvait calculer ces visites à une pendant la vie de chaque laird[1] ; car s’il arrivait qu’un membre de cette famille aimât assez les sites sauvages pour montrer une seconde fois sa figure à ses paysans étonnés, il arrivait aussi que quelque autre n’y mettait pas le pied une fois en sa vie, effrayé du rapport qu’en faisaient ceux qui n’avaient pas de goût pour des terres arides et une mer pleine de dangers.

Il y a dans toutes ces îles des vestiges du temps où elles ont été plus fréquentées ; du temps où l’introduction d’une foi nouvelle dans une contrée si éloignée a dû nécessairement lui donner l’aspect d’une civilisation qui maintenant est perdue depuis bien des siècles. On y voit çà et là des tombes d’une pierre grisâtre avec une croix en haut, et dans les parties les plus reculées sont des murailles renversées, qui paraissent avoir autrefois formé des ermitages. Si ces établissements, comme il est très probable, dépendaient de la cathédrale d’Iona, il paraît étrange qu’une célébrité aussi grande que celle qu’ils ont dû avoir se soit entièrement évanouie. Il ne reste pas la moindre tradition, même la plus obscure, parmi les habitants, concernant ces antiquités ; elles n’offrent donc guère d’intérêt au voyageur, qui ne peut que les examiner, et se retirer comme il est venu.

Il y eut une fois, cependant, un laird peu disposé à laisser là, sans examen, son domaine de Garveloch, comme un séjour mystérieux. Il y vint, et y revint souvent, quelquefois accompagné seulement de son intendant, et quelquefois avec des étrangers aussi curieux que lui-même. Il détruisit par ses nombreuses visites le calcul dont nous avons parlé, à la grande joie des insulaires, et au grand déplaisir du vieil intendant chargé de ces îles et de bien d’autres encore dans les mêmes parages, lequel aimait mieux prendre un ton tranchant au nom de son maître et se livrer à ses caprices envers les fermiers, que de suivre le laird pour écouter leurs demandes et leurs plaintes, et recevoir ses ordres à leur égard.

La visite du laird était tantôt annoncée à l’avance, tantôt imprévue, suivant que Callum, l’intendant, se trouvait à Garveloch ou ailleurs. Il avait un appartement à lui dans la ferme dont nous avons parlé, et l’occupait souvent plusieurs jours de suite, ce qui fait qu’il était mieux meublé et plus logeable qu’aucun autre espace renfermé entre quatre murs dans l’île. L’avantage de trouver cet appartement préparé, en cas que le temps ne permit pas de retourner le même jour sur la terre ferme, portait le propriétaire à prévenir Callum quand il était sur les lieux, afin que celui-ci fit les arrangements nécessaires. Quand il n’y était pas, il eût été inutile d’envoyer prévenir, car les habitants de la ferme n’avaient pas le droit de lever des contributions en nature et n’auraient su qu’en faire quand bien même ils en auraient eu, tant leurs mœurs et leurs habitudes étaient encore sauvages. Un jour donc que le laird n’avait pas prévenu de sa visite, cette circonstance lui permit d’être témoin d’un spectacle qu’il n’avait auparavant jamais vu dans toute sa simplicité, un convoi parmi ses paysans.

Par une belle matinée de printemps, au moment où la barque où il était avec quelques amis s’approchait de Garveloch, il vit deux bateaux qui allaient le précéder au lieu du débarquement. Pendant que ces bateaux étaient ballottés dans les brisants, il en sortait des sons d’une musique grossière et sauvage, qui dominaient le mugissement des vagues. Ces sons n’étaient ceux d’aucun instrument, mais ceux de rudes voix d’hommes ; et ils cessèrent lorsque commença l’opération du débarquement. Cette opération s’exécuta avec toute la maladresse, le bruit et la confusion imaginables ; et les deux compagnies des deux bateaux se mirent à gravir les rochers, sans apercevoir celui du laird, qui était encore à une distance considérable. Quelques-uns des hommes portaient sur leurs épaules le corps qu’ils allaient enterrer ; les autres suivaient à leur convenance, n’observant aucun ordre de marche, et ne paraissant aucunement mus par le même intérêt. Le dernier des traînards disparaissait derrière la projection du rocher quand le laird traversait les brisants, porté par deux de ses mariniers. Il leur désigna avec beaucoup d’exactitude l’endroit où ils débarqueraient le reste de sa compagnie, quand ils reviendraient d’Ilachanu pour dîner avec lui, et se mit à suivre seul les traces du convoi.

Il arriva au cimetière précisément au moment où la cérémonie venait de finir ; car on dépêche les funérailles dans les Highlands avec une négligence et une légèreté apparentes qui blessent ceux qui ont été accoutumés à la solennité, qu’un acte de cette nature semble devoir inspirer. Là il n’y avait de solennel que la désolation du lieu même. Le cimetière n’était point enclos, de sorte que les bestiaux sauvages s’y étaient promenés, effaçant les inscriptions des pierres tumulaires, et broutant les mauvaises herbes qui y croissent toujours en plus grande abondance qu’ailleurs. On voyait le chardon et l’oseille sauvage là où paraissaient quelques indices d’un sentier, et des fragments de croix brisées étaient amoncelés près de la fosse nouvellement creusée. Le laird chercha dans le groupe les parents et les héritiers du défunt. Il était aisé de les reconnaître à leur contenance, quoiqu’ils ne versassent pas une larme et ne prononçassent pas une parole. C’étaient trois garçons, dont les deux aînés, jeunes gens robustes, bien pris, au teint coloré, pouvaient avoir, l’un seize et l’autre quatorze ans. Le troisième était de quelques années plus jeune, ou du moins l’exiguïté de sa taille et la délicatesse de sa constitution le faisait paraître tel. Il y avait en lui quelque chose de particulier qui attira tout d’un coup l’attention du laird. La mobilité extraordinaire de ses regards et de ses mouvements ne ressemblait pas à celle qu’on voit chez tous les enfants, et contrastait étrangement avec l’expression mélancolique et égarée de sa physionomie. Ses frères paraissaient ne pas l’oublier un moment : quelquefois ils le tenaient par la main, pour l’empêcher de s’éloigner d’eux, quelquefois ils lui passaient un bras autour du cou pour captiver son extrême mobilité, quelquefois encore ils lui adressaient la parole d’un ton caressant, comme on ferait à un enfant au berceau. Le laird, apprenant de quelqu’un qui sortait du cimetière que ces trois jeunes garçons étaient orphelins, et qu’ils venaient d’assister aux funérailles de leur père, résolut de leur demander à eux-mêmes des détails plus circonstanciés.

— Vous êtes trois frères, à ce que je vois. Lequel de vous est l’aîné ?

— Je suis plus âgé de deux ans que Fergus, répondit Ronald, et Archie[2] en a douze, quoiqu’il ne le paraisse pas.

— Avez-vous d’autres frères et d’autres sœurs plus jeunes que vous, Archie ? demanda le laird.

Archie regarda fixement le gentleman quelques minutes, puis il détourna la tête.

— Il ne parle à personne qu’à nous, dit Ronald. Il ne prend garde à aucune autre voix, c’est-à-dire à aucune autre voix d’homme ou de femme. Il connaît le cri plaintif du bétail et des oiseaux de mer à l’approche d’une tempête. Voyez, maintenant il voudrait être en bas parmi les rochers. Nous y allons, Archie, nous y allons. Une minute. Il n’est pas comme nous, Votre Honneur le voit bien.

— Oui, je vois bien il a l’air tout-à-fait égaré.

— Pour un étranger, dit Fergus, mais non pour nous. Nous le connaissons si bien, que nous pouvons toujours le guider, excepté dans les moments extrêmes, et alors il vaut mieux le laisser à lui-même, jusqu’à ce que l’accès soit passé.

— Il doit falloir veiller sur lui de près. Est-ce qu’il n’a que vous pour en prendre soin ?

— Il ne fait aucunes folies, monsieur, seulement il s’amuse. Il est plus sage que nous pour bien des choses, et il voit plus loin. À l’approche d’une tempête, il est toujours rentré à la maison, ou s’est mis en sûreté dans le creux d’un rocher, comme les oiseaux dont il l’a appris, tandis que nous, nous luttons contre le vent comme nous pouvons, loin de notre cabane. Quand il est triste ou fatigué, Ella en prend soin mieux que nous ne le saurions faire. Elle met sous lui du feuillage frais et puis elle chante, et il dort quelquefois beaucoup de jours de suite.

— Et qui est-ce qu’Ella ?

— Notre sœur, Votre Honneur, notre sœur aînée. Elle est en bas près des bateaux, et sera bien contente de voir Votre Honneur, car nous avons beaucoup de choses à vous dire, ou à M. Callum. Où Votre Honneur veut-elle recevoir Ella ?

— Nous descendrons en nous promenant vers les bateaux, Ronald ; ou, si votre sœur désire me parler plus en particulier, peut-être aimera-t-elle mieux monter jusqu’ici.

Ronald se hâta de jeter un regard sur la tombe nouvellement élevée, puis il dit à Fergus :

— Cours promptement en bas, Fergus, et demande à Ella si elle veut monter près de cette croix que voilà. Le laird l’y attendra : emmène Archie avec toi, il est impatient d’être sur le rivage.

Pendant le temps qu’ils attendirent près du petit amas de pierres où la croix était plantée, le laird apprit de Ronald quelques détails sur la position de cette famille d’orphelins. Leur mère était morte à la naissance d’Archie, et leur père était infirme depuis plusieurs années, de sorte que le soin de veiller sur toute la famille était échu à Ella, depuis qu’elle était en âge de s’en charger. Son frère ne faisait son éloge que par des faits, mais ces faits étaient de nature à faire comprendre que ce devait être une femme d’une énergie extraordinaire, et qui méritait tout le respect et l’amour que ses frères lui témoignaient. Il était bien naturel qu’au moment où il en entendait parler en ce sens, il se la figurât d’un extérieur correspondant à la haute idée qu’on lui donnait de son caractère ; et il éprouva une sorte de désappointement quand il l’aperçut pour la première fois. Si Archie paraissait plus jeune que son âge, Ella paraissait plus âgée qu’elle ne l’était en effet. On eût pu la prendre pour sa mère, et cependant elle n’avait que vingt-cinq ans. Grande et élancée, ne s’occupant pas plus de toilette et d’ornements que ne le font généralement ses compatriotes dans les occasions ordinaires, il n’y avait rien en elle qui, à la première vue, pût attirer un étranger. Elle avait les pieds nus, suivant l’usage universel du pays ; ses cheveux n’étaient retenus par aucune espèce de bonnet ; ils retombaient de dessous son plaid, qu’elle avait relevé par dessus sa tête, l’autre partie attachée autour du corps par une courroie, afin qu’elle pût ramer avec plus de facilité et reconduire le bateau. Elle avait si peu l’air d’une jeune fille, dans un pays civilisé, que le laird, tout habitué qu’il était à ses vassaux, ne put s’empêcher de tressaillir. Cependant quand il l’eut regardée une seconde fois, qu’il eut observé l’énergique expression de ses yeux et de ses traits hâlés, quand il se rappela tout le mal qu’elle avait éprouvé, qu’il songea qu’en ce moment même son cœur était troublé, et agité par une douleur bien naturelle, il sentit qu’il avait tort de chercher de la délicatesse là où il ne pouvait en trouver.

— Avez-vous quelque chose à me dire, Ella, quelque plainte à faire ?

— Aucune plainte, Votre Honneur. Des murmures ne guériront pas ma douleur de ce jour ; quant à mes autres peines, ce n’est rien. Je désirais seulement parler à Votre Honneur sur les garçons et sur moi-même, sur ce que nous devons faire pour gagner notre vie.

— Fort bien ; vous êtes-vous fixée sur ce que vous voulez demander ? Callum ou quelque autre y apporte-t-il des difficultés ?

— Votre Honneur connaît notre ferme, où nous avons vécu jusqu’ici. M. Callum nous a avertis, quand il a vu mon père malade, qu’il nous la faudrait quitter à sa mort, et c’est ce que nous allons faire.

— Et que deviendrez-vous ensuite ? Vos frères ne sont pas assez âgés pour conduire une ferme.

M. Callum a raison, sans contredit ; et je ne demande pas que l’on me continue une ferme que nous ne saurions faire valoir. Quant à savoir où nous allons loger, je serais sans inquiétude, si Votre Honneur voulait nous faire réparer un peu cette habitation que voilà dans le bas, et fixer un prix pour le loyer. Votre Honneur ne voudrait pas nous demander plus que nous ne pouvons payer.

— Quoi ! cette chaumière à demi-ruinée, dans la baie, avec la petite pièce de terre derrière ! Comment pourriez-vous habiter là ? Il n’y a pas une haie entière, et il n’y est pas venu un grain d’orge depuis bien des années.

— Votre Honneur ferait réparer l’enclos en même temps que la maison ; puis on peut compter sur la pèche, autant que sur le produit du terrain ; puis les rochers, qui vont en pente, donnent du varech, et Ronald vendrait de la soude, tandis que je vendrais du poisson ; Fergus nous apporterait la tourbe, — et quant à Archie, plus il est près de la mer, plus il se trouve heureux. Ainsi j’espère que Votre Honneur nous permettra d’essayer de cette habitation.

— C’en serait une bien misérable, Ella. Je crois que nous pourrions vous trouver quelque chose de mieux. Il y a des morceaux de terre plus riches dans les vallées. À coup sûr, vous feriez mieux de vous fixer dans une situation plus abritée. Le vent vous enlèvera votre sol et vos semences, avant qu’elles n’aient eu le temps de prendre racine.

― Nous ne pouvons pas nous éloigner du bord de la mer, Monsieur, à cause d’Archie.

Il ne se trouverait jamais heureux dans de vertes vallées, ajouta Fergus. Nous le perdrions toujours, et le retrouverions à l’ancien endroit ; mais si nous nous fixons sur la grève, il ne sera pas tenté de s’échapper.

— Bien qu’il ne puisse pas s’échapper bien loin, Votre Honneur, je suis plus à mon aise quand je ne le perds pas de vue, ce que je pourrai faire si je gagne ma vie en pêchant.

— Ce n’est guère là un métier de femme, Ella. Les hommes les plus forts le trouvent pénible et dangereux.

— C’est mon affaire, Votre Honneur ; la nuit la plus noire et le jour le plus orageux ne sont pas faits pour m’effrayer, grâce à celui qui donne la force là où elle est nécessaire. Accordez-moi donc ce que je demande, et dites-moi vous-même quelle rente je devrai payer.

— Allons d’abord sur les lieux, pour juger au juste de leur état.

Tandis qu’il descendait le rocher escarpé pour se rendre sur la grève, Ella toujours en tête, le laird remarqua son air sévère, sa démarche masculine et ne put se la figurer couchant son jeune frère sur les feuilles fraîches, et chantant doucement pour endormir le pauvre idiot. Bientôt cependant il eut occasion d’en prendre une meilleure idée. Archie s’avança sautant le long du rivage pour les rejoindre quoiqu’il eût l’air de ne pas les voir. Il portait un bouquet de plumes d’oiseaux de mer qu’il mit dans la main d’Ella sans la regarder. Mais il se retourna ensuite, comme pour voir ce qu’elle en avait fait. Ella avait renversé son plaid et les avait mises dans ses cheveux, où elles restèrent jusqu’à ce que l’enfant fût hors de vue ; alors elle les jeta, et ramena son plaid sur la tête.

— Les gens de la ferme sont vos parents, Ella, je crois ?

— Ils sont nos cousins au quatrième degré, du côté de ma mère et disposés à nous être utiles à cause d’elle ; c’est encore une autre raison pour que nous nous fixions de ce côté.

— Mais que diront-ils d’une habitation si sauvage en comparaison de leurs champs d’orge et d’avoine, sans parler de la maison qui a deux chambres aussi grandes que cette cabane, outre l’appartement de Callum ?

— C’est ce qui me paraît importer fort peu.

— Certainement. Montrez-moi maintenant les limites que vous fixeriez vous-même, si vous aviez le choix.

— La rente à payer les fixerait mieux : mais nous aimerions, outre ce champ, à avoir la pente de cette colline derrière pour y faire paraître notre pony. Nous avons besoin du pony pour porter le varech et pour traîner la herse, quand je me trouverai à la mer. Je voudrais aussi avoir un morceau de cette tourbière ; voilà tout ce que nous voudrions derrière. De plus, il faut que Ronald ait la permission de couper du varech à gauche sur le bord de la mer ; il y est plus beau que de l’autre côté. Il faudrait encore que le toit de la cabane fût réparé ainsi que la clôture ; et Votre Honneur n’a qu’à fixer le prix de la rente.

— On ne vous tourmentera pas pour cela, Ella. Ce ne serait pas raisonnable dans la situation où vous vous trouvez.

— Votre Honneur comprend, j’espère, que nous ne demandons pas de faveurs. Demandez à M. Callum, et il vous dira que notre rente a toujours été prête, que nous ayons déjeûné ou jeûné ; et prête elle sera, si Dieu permet que la terre et la mer ne nous refusent pas le fruit de notre travail.

— Mieux vaux jeûner et payer, ajouta Fergus, que manger et devoir.

— C’est juste, très juste, Fergus. Eh bien, il en sera comme vous voudrez. Je me consulterai avec Callum sur le prix du loyer, et je donnerai ordre que les lieux soient mis en état aussi promptement que possible. Le voici. Qu’un des garçons vienne à la ferme dans une heure ou deux, et je lui dirai le prix ; en attendant, rejoignez vos amis.

Cependant, au lieu de se diriger vers les bateaux, Ella se mit à gravir lentement les rochers, du côté du cimetière. Les garçons avaient l’air disposés à rester là pour écouter, mais un coup d’œil de leur sœur envoya Fergus courir après Archie, et Ronald rejoindre les gens du convoi, qui buvaient et chantaient comme s’ils eussent été de noce.

— Il y aura des pleurs dans ces yeux-là avant quelques minutes, dit Callum, s’il n’y a personne près d’elle. Ces yeux-là en ont bien versé, tout secs qu’ils paraissent. Pour ma part, depuis que son père est tombé malade, j’ai vu ses yeux baignés de larmes qui venaient du cœur, bien qu’elle voulût me faire croire que c’était l’effet du vent d’hiver.

— Elle a l’esprit fier, Callum.

— Fier ! Sa fierté convient peu à une vassale de Votre Honneur ; elle en a plus que je ne peux en gouverner. Il n’y a pas moyen de la faire plier ; et si elle élève ses frères dans le même esprit, ils échapperont bientôt à ma juridiction.

— Que voulez-vous dire, Callum ? Pourquoi chercheriez-vous à les faire plier, comme vous dites ?

— Seulement pour les rendre comme les autres vassaux de Votre Honneur, humbles, reconnaissants, et prêts à obéir.

— Obéir à vos caprices, je suppose. Non, Callum, il n’y a eu que trop d’obéissance servile dans les classes inférieures du peuple écossais, on le voit à leur esprit inquiet et vindicatif. S’ils étaient moins prompts à flatter nos caprices dans des choses qui ne sont pas de leur devoir, ils commettraient moins de ces actes qui appellent la vengeance, et auraient moins de causes de querelle. Cette femme orgueilleuse, comme vous l’appelez, est d’un caractère pacifique, je l’espère, et je le crois ?

— Très pacifique, Votre Honneur, ou, je l’avoue, j’aurais trouvé depuis longtemps l’occasion de lui faire une querelle ; car je ne l’aime pas plus qu’elle ne m’aime, à ce que je pense. Mais elle ne m’a jamais donné l’occasion de lui faire aucuns reproches ; aussitôt que je me présente pour recevoir le loyer, elle a son sac d’argent à la main ; le dîner et le whisky sont préparés pour moi sur la table ; je puis les prendre ou les laisser, à mon choix. Elle n’a jamais dévié de son exactitude et de son hospitalité et n’a jamais eu avec les voisins aucune querelle dont je pusse profiter.

— Alors, au nom de Dieu, Callum, pour quelle raison voudriez-vous qu’ils fussent reconnaissants, et disposés à obéir ? Je ne leur ai jamais rendu aucun service, que je sache, bien que j’aie l’intention de leur en rendre maintenant. Et je ne me connais aucun titre à leur obéissance, ni personnellement, ni par votre intermédiaire. Pourriez-vous m’en indiquer quelqu’un ?

Callum recula étonné, et lui demanda s’il n’était pas, lui, leur seigneur, et s’ils n’étaient pas, eux, ses vassaux.

— Je vois, Callum, que vous êtes plein de nos préjugés écossais, comme je l’ai été moi-même autrefois. Allez seulement en Angleterre, et vous verrez que propriétaire et fermier, maître et esclave, ne sont pas synonymes, comme nous ne sommes que trop portés à nous le figurer dans les Highlands. Voici, selon moi, quelle est la position du propriétaire et du fermier. Je vous le dis, afin que vous ayez soin de ne pas exiger en mon nom une obéissance que je suis loin de réclamer de mes fermiers. — Le propriétaire et le locataire d’une ferme, ou de quelque autre bien que ce soit, désirent tous deux gagner de l’argent, et unissent leurs efforts pour y parvenir.

Celui qui possède le fonds de terre, veut en tirer un profit, sans avoir la peine de le cultiver lui-même ; celui qui veut affermer a de l’argent, mais n’a pas de terres pour l’employer ; il paie donc pour l’usufruit du terrain, et encore plus pour le travail d’exploitation, à moins qu’il ne l’exécute de ses propres mains. Il est donc juste que la culture lui rende son argent avec intérêt. Maintenant, comment dans un contrat de cette nature peut-il rien entrer qui ressemble à de l’obéissance ?

— Tout ce que je sais, c’est que de mon temps, si le laird eût seulement levé un doigt en l’air, il eût fait jeter à l’eau le premier de ses vassaux qui aurait eu le malheur de l’offenser.

— Une pareille tyrannie, Callum, ne découlait pas de leurs rapports, comme propriétaire et fermier, mais bien de ceux qui existaient alors entre eux, comme chef de clan et vassal. Vous avez été à Glascow, je pense ?

— Oui ; j’ai un cousin qui y tient une manufacture de châles.

— Fort bien ; il y occupe des ouvriers, et ceux-ci ne sont pas ses esclaves, n’est-ce pas ?

— Non certes ; car souvent ils laissent là son ouvrage, quand il en est le plus pressé.

— Est-il propriétaire de son magasin, ou le loue-t-il ?

— Il le loue de Bailie Billie, comme on l’appelle, qui est si connu par ses opinions politiques.

— Si votre cousin se permet d’avoir en politique une opinion si opposée à celle de son propriétaire, car je sais dans quel sens il a parlé dans plusieurs meetings[3], pourquoi m’attendrais-je que mes paysans doivent m’obéir, ou plutôt à vous, — car moi, je ne leur ai jamais demandé l’obéissance. L’ouvrier et le capitaliste de Glascow, forment entre eux un contrat pour leur mutuel avantage ; ont-ils besoin du secours d’une troisième personne, ils appellent un autre capitaliste qui leur permet l’usage d’un magasin et le leur loue, toujours dans son propre intérêt. C’est un contrat de ce genre, un contrat d’avantages réciproques, que je veux établir ici avec mes paysans. Chacun d’eux est généralement à la fois capitaliste et travailleur ; maintenant, pour que leurs ressources deviennent productives, j’interviens, moi, dans le troisième rôle, celui de propriétaire foncier ; et quand nous avons rempli nos conventions réciproques, nous sommes et demeurons parfaitement égaux. Voilà ce que je vous prie de faire entendre aux paysans, Callum, et sur quoi vous devez vous-même régler votre conduite à leur égard.

L’intendant ne répliqua pas, mais il ne put s’empêcher de penser que le vieux laird avait un bien meilleur sentiment de sa dignité, et qu’il exerçait un bien beau pouvoir sur la vie et les propriétés de ses vassaux.

— Ce petit enclos payait-il une rente, avant qu’il ne fut mis en culture ?

— Non, Votre Honneur ; il rendait à peine de quoi payer le travail du fermier ; cependant nous y gagnions quelque chose, car cet autre champ d’orge payait une petite rente ; mais depuis que l’autre est resté inculte, le champ n’a plus rapporté que les frais de culture tout au plus. Toutefois, quand le bail sera renouvelé, nous recommencerons à en retirer quelques rentes, si Ella fait de cet enclos ce que je crois qu’elle a dessein d’en faire.

— Prépare-t-on de la soude ici aux environs ?

— Non, et il n’y aurait pas de meilleure localité pour cela, que celle que Ronald va avoir. Il n’y a rien à Garveloch qui nous rapporte quoi que ce soit, si ce n’est la ferme.

— Fort bien Ella naturellement ne paiera rien que pour l’usage de la cabane et de l’enclos. Y a-t-il d’autre capital avancé ?

— Voyons. Elle a un bateau qui lui appartient, et les garçons apporteront leurs outils. Je crois, Monsieur, que nous n’avons rien autre chose à leur fournir que la maison et les clôtures.

— Fort bien calculez donc exactement ce que cela vaut, ajoutez-y ce qu’il faudra pour les mettre en bon état de réparation ; l’intérêt de ce capital est tout ce qu’elle devra payer, jusqu’à ce que nous voyions quel sera pour elle le produit de la baie et du petit champ.

Le laird donna ensuite des ordres très pressants pour que les réparations fussent faites dans le plus court délai possible, et laissa Callum faire son calcul après lui avoir ordonné de le rejoindre à la ferme quand il aurait fini. Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/27 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/28 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/29 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/30 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/31 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/32 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/33 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/34 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/35 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/36 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/37 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/38 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/39 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/40 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/41 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/42 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/43 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/44 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/45 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/46 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/47 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/48 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/49 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/50 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/51 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/52 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/53 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/54 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/55 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/56 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/57 changé d’habitation et lui indiquer où il pourrait la trouver. Encouragé par cette circonstance, Angus lui sourit et la figure d’Ella perdit un peu de sa gravité. — Mais jamais elle n’avait eu l’air si sombre que le fut celui d’Angus quand il entendit les matelots plaisanter sur cette pêcheuse qui avait parlé au capitaine avec la fierté d’une princesse. Ce n’est pas là, disaient-ils, l’allure des pêcheuses, même quand elles apportent la moitié d’un chargement au lieu d’un pauvre baril comme l’a fait celle-ci.

Angus pensa en lui-même qu’Ella était une princesse, la princesse des pêcheuses. Il connaissait bien autrefois toutes ses pensées, tous ses sentiments et il voyait déjà que le chagrin et les inquiétudes ne lui avaient rien fait perdre de sa dignité. Il s’arrangea aussitôt avec le capitaine pour rejoindre dans quelques jours la Mary en un point déterminé des îles afin d’enlever son bagage, et loua un bateau pour le conduire immédiatement à Garveloch.


CHAPITRE V.

Une nuit dans les Highlands.


À peine se dit-il un seul mot dans le bateau d’Ella pendant le retour. Ses frères commencèrent à rappeler les souvenirs qui leur restaient d’Angus, de ce qu’il leur avait appris, des jeux qu’il leur avait enseignés, de tout ce qu’il avait dit, de tout ce qu’il avait fait ; mais remarquant qu’au lieu de se mêler à leur conversation, Ella avait ramené son plaid par-dessus sa tête et tenait les yeux fixés sur les eaux, ils gardèrent un silence respectueux et ne hasardèrent pas même la moindre question sur l’important sujet du commerce qu’elle avait fait avec le capitaine de la Mary. Le vent s’éleva tellement et la difficulté de ramer devint si grande, qu’ils eussent bientôt été forcés de renoncer à causer, même si d’autres raisons ne les eussent empêchés de le faire. À la fin Ella remarqua le pauvre Fergus essuyant la sueur de son front quoique le vent fût glacial.

— Fergus, donne-moi la rame. J’ai bien manqué d’attention, Ou mon attention était trop fortement occupée ailleurs, sans quoi tu n’aurais pas fatigué tout ce temps à ma place. Prends mon plaid, car la brise est très froide. il

changé d’habitation et lui indiquer où pourrait la trouver. Encouragé par cette circonstance, Angus lui sourit et la figure ..d’Ellalperdit un peu de sa gravité. — Mais jamais elle n’avait eu l’air si sombre que le fut celui d’Angus quand il entendit les matelots plaisanter sur cette pêcheuse qui avait parlé au capitaine avec la fierté d’une princesse. Ce n’est pas là, disaientils, l’allure des pêcheuses, même quand elles apportent la moitié d’un chargement au lieu d’un pauvre baril comme l’a fait celle-ci.

Angus pensa en lui-même qu’Ella était une princesse, la princesse des pêcheuses. Il connaissait bien autrefois toutes ses pensées, tous ses sentiments ; et il voyait déjà que le chagrin et les inquiétudes ne lui avaient rien fait perdre de sa dignité. Il s’arrangea aussitôt avec le capitaine pour rejoindre dans quelques jours la Mary en un point déterminé des îles afin d’enlever son bagage, et loua un bateau pour le conduire immédiatement à Garveloch.CHAPITRE V.

Une nuit dans les Highlands.

peine se dit-il un seul mot dans le bateau d’Ella pendant le retour. Ses frères commencèrent à rappeler les souvenirs qui leur restaient d’Angus, de ce qu’il leur avait appris, des jeux qu’il leur avait enseignés, de tout ce qu’il avait dit, de tout ce qu’il avait fait ; mais remarquant qu’au lieu de se mêler à leur conversation, Ella avait ramené son plaid pardessus sa tête et tenait les yeux fixés sur les eaux, ils gardèrent un silence respectueux et ne hasardèrent pas même la moindre question sur l’important sujet du commerce qu’elle avait fait avec le capitaine de la Mary. Le vent s’éleva tellement et la difficulté de ramer devint si grande, qu’ils eussent bientôt été forcés de renoncer à causer, même si d’autres raisons ne les eussent empêchés dele faire. A la fin Ella remarqua le pauvre tergus essuyant la sueur de son front quoique le vent fût glacial. Fergus, donne-moi la rame. J’ai bien manqué diattention ; Ou mon attention était trop fortement occupée ailleurs ; sans quoi tu n’aurais pas fatigué tout ce temps à ma place. Prends mon plaid,’ car la brise est très froide.

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LES VINS DE FRANCE
ET LA POLITIQUE
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non pas les vrais auteurs des changements politiques qui s’opéraient en ce moment. Ils avaient d’abord aidé à ces changements, en donnant la preuve du degré d’oppression que les classes inférieures avaient jusque-là soufferte. Ils fournissent encore aujourd’hui, et fourniront toujours un commentaire instructif à ces mêmes changements, parce qu’ils font voir l’opération du despotisme, qui prépare sa propre ruine en exaspérant ses victimes, et les réduisant à la condition de la brute. Toutefois ils étaient bien distincts des vrais amis de la liberté, des antagonistes sages et réfléchis du despotisme. Ces derniers employèrent bien différemment cette matinée, et l’on entendit parler de leurs actes juste à temps pour sauver Charles et sa famille.

Déjà l’on avait fait sortir par le toît les enfants, confiés aux soins des domestiques, et Marguerite s’était assise seule auprès du fauteuil de son père, qu’il était impossible de faire sortir, et qu’elle ne voulait pas abandonner, quand des cris arrivèrent jusqu’à elle, qui lui rendirent un peu d’espérance au moment où elle pensait qu’il n’y avait plus rien à espérer. Ce n’était pas l’approche des soldats, la voix puissante des magistrats, ni rien de ce qui annonce que le secours approche, de ce qui dissipe une populace soulevée, dans un pays bien gouverné et dans des temps ordinaires. On nepouvait compter alors ni sur les soldats, ni sur les magistrats, qui n’avaient plus d’autre pouvoir dans Paris que ce qu’il plaisait à la multitude de leur en reconnaître. Marguerite le savait si bien, que, bien qu’elle n’eût pas négligé d’appeler leur secours, elle n’en attendait que de quelque accident imprévu ; quelque diversion du genre de celle que le hasard vint apporter à la fureur populaire, au moment où l’on y comptait le moins. Tandis que son père continuait à lui parler et qu’elle le retenait de force dans son fauteuil, indigné qu’on l’empêchât, disait-il, de présenter au souverain l’hommage de son respect, les sons effrayants du tocsin dominèrent tout le bruit de la cour et de la rue. Un cri s’entendit des quatre points cardinaux : -. A la bastille à la Bastille 1 » Le tocsin se répéla

«

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L’ÉMIGRATION
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que nous aurons fait pour l’État dont nous sommes membres, nous, habitants des Dairy-Plains, sera évident qu’en quittant ses Maisons-de-Travail pour un des palais que Dieu lui-même a créés, nous lui avons donné une preuve de soumission et d’amour. »



LES PERLES ET LA CANELLE
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BRIERY CREEK
(LA CRIQUE AUX RONCES)

PRINCIPES DÉVELOPPÉS DANS CE CONTE.


Il y a deux sortes de consommation, l’une productive, l’autre improductive.

La première rend avec accroissement sous une autre forme ce qui est consommé. La seconde a pour objet la jouissance au prix de la chose consommée.

Ce qui se consomme d’une manière productive est un capital qui reparaît pour un nouvel usage. Ce qui se consomme d’une manière improductive, cesse d’être un capital, en quoi que ce soit. C’est quelque chose d’entièrement perdu.

Une telle perte est désirable ou regrettable, suivant que le plaisir qui résulte du sacrifice est supérieur ou inférieur à celui de posséder l’objet qui peut ainsi se consommer.

La somme de ce qui est produit, s’appelle le produit brut.

Ce qui reste après la déduction du capital consommé, s’appelle le produit net.

Tant que l’homme ne produit que ce qu’il consomme lui-même, il n’y a ni demande ni marchandise pour y satisfaire.

Si un homme produit plus d’une chose qu’il ne saurait en consommer, c’est dans le but d’obtenir quelqu’autre chose que produit un autre homme au delà de ce qu’il en peut consommer. Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/464 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/465 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/466 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/467 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/468 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/469 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/470 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/471 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/472 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/473 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/474 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/475 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/476 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - 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Mais celle-ci y était déjà ; elle était montée à petit bruit, désirant éviter les questions, en sorte que ses parents ne voulant pas la déranger, durent attendre jusqu’au matin pour satisfaire leur inquiète curiosité. Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/557 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/558 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/559 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/560 Page:Martineau - Contes choisis sur l economie politique - tome 2.pdf/561 tourner en ridicule à chaque effort qu’il tenterait. Il avait un modèle perpétuellement devant les yeux, c’était l’oncle Arthur ; et, en se demandant comment l’oncle Arthur s’y serait pris dans telle ou telle circonstance, il était parvenu à exécuter bien des choses auxquelles il n’aurait jamais pensé sans cela.

Il fut quelque temps avant que d’apprendre à porter son attention sur deux choses à la fois, et l’on aurait pu en sûreté discuter ses mérites et ses démérites à deux pas de lui, quand il était plongé dans ses mathématiques ou le crayon à la main, ce qu’il ne manquait jamais de faire à tous ses instants perdus.

— Qu’est-ce qu’il fait là ? se demandèrent ses parents un soir qu’il avait été remarquablement silencieux et qu’il paraissait dessiner quelque chose sur une feuille de papier placée devant lui.

— Une cabane pour Éphraïm, dit sa mère ; nous devons bientôt nous réunir tous pour bâtir une cabane à Éphraïm qui a merveilleusement travaillé dans l’espérance d’avoir une maison à lui. Temmy en fait son affaire, voilà plusieurs jours qu’il ne pense qu’à cela. Il veut que la cabane d’Éphraïm ne le cède à aucune autre dans nos domaines.

— Voyons comment il aura dessiné son plan, dit le docteur, mettant ses lunettes et s’avançant doucement derrière Temmy. Il regarda quelques minutes par dessus l’épaule du jeune homme avec un sourire de satisfaction, et-puis il appela sa femme.

Cette fois Temmy entendit et il leva vivement la tête.

— C’est très ressemblant, mon cher enfant ; c’est la peine d’avoir vécu pour qu’on se rappelle ainsi de nous.

— Il est si aisé, grand-père, de se rappeler la figure, de reproduire les traits.

— Oui, de copier la figure d’un homme. Ce nous est un grand plaisir de voir que vous le trouviez facile ; mais nous en éprouvons bien plus à vous voir copier et reproduire son âme. Temmy, vous êtes aujourd'hui pour nous le meilleur et le plus

fidèle portrait d'Arthur.

TABLE DES MATIÈRES
DU TOME SECOND.




ELLA DE GARVELOCH
Principes développés dans ce conte. 
 3
CHAPITRE I. — 
Le propriétaire et le fermier. 
 5
— II. — 
Une ferme dans les Highlands. 
 19
— III. — 
Première excursion. 
 33
— IV. — 
Qui est là ? 
 42
— V. — 
Une nuit dans les Highlands. 
 51
— VI. — 
L’Ecossais à l’étranger. 
 61
— VII. — 
Innovations. 
 73
— VIII. — 
L’isolement n’est pas toujours la paix. 
 84
— IX. — 
Une sotte démarche. 
 98
— X. — 
Qu’arrivera-t-il ensuite ? 
 103
— XI. — 
Avant de se plaindre il faut savoir pourquoi. 
 108
— XII. — 
Une catastrophe 
 116


LES VINS DE FRANCE ET LA POLITIQUE
Principes développés dans ce conte. 
 127
CHAPITRE I. — 
Les vignerons. 
 131
— II. — 
 
 145
— III. — 
 
 154
— IV. — 
 
 171
— V. — 
 
 188
— VI. — 
 
 196
— VII. — 
 
 210
— VIII. — 
 
 227
— IX. — 
 
 237


L’ÉMIGRATION
Principes développés dans ce conte. 
 247
CHAPITRE I. — 
La métropole. 
 251
— II. — 
 
 264
— III. — 
 
 277
— IV. — 
 
 287
— V. — 
 
 298
— VI. — 
 
 307
— VII. — 
 
 316
— VIII. — 
 
 332
— IX. — 
 
 339


LES PERLES ET LA CANNELLE
Principes développés dans ce conte. 
 351
CHAPITRE I. — 
Un petit voyage silencieux. 
 353
— II. — 
 
 367
— III. — 
 
 367
— IV. — 
 
 367
— V. — 
 
 367
— VI. — 
 
 367
— VII. — 
 
 367


BRIERY CREEK (LA CRIQUE AUX RONCES)
Principes développés dans ce conte. 
 451
CHAPITRE I. — 
L’intérieur d’un philopsophe. 
 453
— II. — 
 
 468
— III. — 
 
 486
— IV. — 
 
 499
— V. — 
 
 514
— VI. — 
 
 533
— VII. — 
 
 543
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  1. Laird, écossais pour lord, seigneur propriétaire foncier, chef de famille noble.
  2. Archie, abréviation pour Archibald, Archambaud.
  3. Du verbe to meet, assemblées en général, et ici assemblées pour discuter des affaires publiques.