Contes indiens (Feer)/Table des noms

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(p. 229-254).

TABLE ALPHABÉTIQUE

DES NOMS PROPRES
ACCOMPAGNÉS DEXPLICATIONS

Nota. — Les chitfres qui suivent ces explications indiquent les numéros des récits où se trouvent les noms expliqués. L’abréviation Intr. indique qu’ils se trouvent dans l’introduction.

Séparateur


Açvina. — Le sixième mois de l’année indienne, 2.

Adrishtârtha ( « L’objet invisible » ). — Nom générique des quatorze sciences dont l’objet est invisible et qui forment la première section des sciences, 4. (Voir Drishtârtha.)

Agni. — Nom d’un Vetâla qui tue tous les rois créés à Avantî depuis l’abdication de Bhartrihari. Ses relations avec Vikramâditya qui le nourrit et, à la suite d’un différend, lutte avec lui ; il promet de l’assister en toutes ses difficultés, lui fait vingt-cinq récits, et le prémunit contre les pièges d’un yogî. Intr.

Agrahâyana. — Le huitième mois de l’année indienne, 2.

Akâça-Gangâ. — Gange céleste dont Manassiddhi a de l’eau dans un vase d’or, 26.

Amarasinha. — Un des beaux esprits de la cour de Vikramâditya. Intr.

Amrita ( « Breuvage d’immortalité » ). — Madanasanjivanî oint d’amrita le corps de Vikramâditya qui avait été plongé dans l’huile bouillante, 14. — La divinité du soleil fait pleuvoir l’amrita sur Vikramâditya brûlé par les rayons de l’astre et lui fait ainsi reprendre ses sens, 18. — Vikramâditya, ayant obtenu de Vâsûki de l’amrita pour ranimer son armée plongée dans la stupeur, en fait don à deux hommes qu’il ne connaît pas ; Vâsûki fait alors pleuvoir l’amrita sur l’armée de Vikramâditya et la réveille de sa torpeur, 23.

Anangasenâ. — Reine d’Avantî, première épouse (Rânî) de Bhartrihari, dominait son mari ; il lui donne un fruit merveilleux qu’elle passe aussitôt au premier conseiller, son amant. Intr.

Anjali. — Salutation consistant en une inclinaison du corps pendant que les mains, réunies comme pour recevoir quelque chose, sont élevées à la hauteur du front, 3, 11, 15, 17, 29.

Ashâdha. — Le troisième mois de l’année indienne, 2.

Atharvan-veda. — La quatrième des dix-huit sciences et des quatorze de l’Adrishtârtha, 4.

Aushadhi ou Oshadhi (grand —) ; — Herbe médicinale, 1 ; — à laquelle est comparée la science salutaire qui assure la délivrance finale, 32.

Avantî. — Nom de ville. Bhartrihâri, qui y régnait, abdique et, après un interrègne, est remplacé par son frère Çrî-Vikramâditya. Intr. (citée dans presque tous les récits.)

Ayurveda ( « La science de la vie, médecine » ). — La première des quatre sciences du Drishtartha, Intr. 4.


Bahuçruta. — Nom du premier conseiller de Nandâ, roi de Viçâlâ, 1.

Bhartrihâri. — Roi d’Avantî, frère aîné de Vikramâditya, offre un fruit merveilleux à sa femme qui le donne à un amant. Bhartrihâri, dégoûté de la vie, quitte le trône et se retire dans la forêt. Il n’avait pas d’héritier direct. Intr.

Bhadra. — Cinquième mois de l’année indienne, 2.

Bhadrasena. — Grand personnage du royaume de Vikramâditya, meurt en laissant une grande fortune, père de Purandara, 11.

Bhânumatî. — Reine de Viçâlâ, première épouse du roi Nanda, avait un grain de beauté sur la cuisse : le roi ne pouvait siéger au conseil sans elle. On fait son portrait ; ce qui en résulte, 1.

Bhavabhûti. — Un des beaux esprits de la cour de Vikramâditya. Intr.

Brahma. — Le premier des dieux ; insolence de Kandarpa envers lui, 11.

Brahmacari ( « Jeunes brahmanes faisant leur noviciat » ). — Réunions et entretiens des Brahmacaris de Padmâlaya. Récit de l’un d’eux entendu par Vikramâditya, 19.

Brahmacarya. — Célibat et chasteté. Le Brahmacarya « a pour principe l’abandon des actes de l’amour » ; appliqué à la situation d’une veuve qui ne se remarie ni ne se brûle, mais reste en vie fidèle à son époux décédé, 29.

Buddhi çekhara. ( « Guirlande d’intelligence » ). — Fils d’un conseiller de Vikramâditya, commença par abhorrer l’instruction ; éclairé par les remontrances de son père, il acquiert de l’instruction en pays étranger et, de retour chez lui, raconte ce qu’il a vu, 20.

Buddhisâgara. « Océan d’intelligence ». — Conseiller de Vikramâditya désolé de l’ignorance de son fils ; remontrances qu’il lui adresse, 20.


Caitra. — Douzième mois de l’année indienne, 2.

Çakrâvatâr ( « La descente de Çakra » ). — Étang sacré appartenant à la divinité Yugâdideva dans le pays de Ratnavatî, 14.

Çalavâhana. — Né dans la ville de Pratishthâna, d’une Brahmanî veuve et d’un Nâga, donne l’explication d’une énigme. Mandé pour ce motif, par Vikramâditya, refuse de se rendre près du roi, résiste à ses armées par des moyens magiques, et quand Vikramâditya a reçu l’amrita de Vâsuki pour réveiller son armée engourdie, envoie deux de ses gens demander cet amrita au roi qui le livre sans difficulté, 33. Sans doute le même que le suivant :

Çâlivâhana. — Roi de Pratishthâna, doit être le même que le précédent ; est en guerre avec le roi d’Avantî, Vikramâditya qui périt dans la bataille. Intr.

Çanaiçcara ( « Qui va lentement » ). — La planète Saturne. Quand elle brise le char de Rohinî et vient dans le champ de Vénus ou de Mars, alors il y aura famine inévitablement, 24.

Candra-çekhara ( « Guirlande de la lune » ). — Roi d’un pays non désigné, obtient le don de l’immortalité à la condition d’être brûlé chaque jour pour revêtir un nouveau corps, afin de devenir semblable à Vikramâditya. Vikramâditya l’affranchit de cette nécessité après s’être soumis à la même épreuve, 16.

Candramaulî ( « Qui a la lune pour diadème » ). — Savant brahmane du Kaçmir, instituteur de Kamalakar, 8.

Çanku. — Un des beaux esprits de la cour de Vikramâditya. Intr.

Çarâdânanda. — Guru de Nanda, roi de Viçâlâ, 1.

Caranâravindadhyâna (Çriman Narâyana —). Première invocation de Vikramâditya à son réveil, 22.

Çâstra, 4, 12, 15, 17 28, 29, 32 — La méditation des Çâstras distingue l’homme de la bête, 20, 23, 24.

Chanda. — Le sixième Vedanga qui se rattache aux quatre sciences védiques, 4.

Çilpa-çâstra ( « Le livre des arts manuels » ). — La dernière des dix-huit sciences, la quatrième des sciences dont l’objet est visible.

Cintamani. — Joyau, appelé incomparable, dont les effets ne sont pas indiqués ; offert par un yogî à Vikramâditya qui le donne à un pauvre, 13, — Donné par Devî ou Parameçvarî à Vikramâditya qui l’avait invoquée pour conjurer la famine, 32.

Citrakuta ( « Aux sommets variés » ). — Nom d’une montagne sur laquelle est une pagode et au pied de laquelle coule un fleuve dont l’eau est comme du lait sur le corps des innocents et comme de l’encre sur celui des coupables qui s’y baignent, 2.

Cîrajîva ( « Longue vie » ). — Nom d’un oiseau résidant avec plusieurs autres sur un arbre dans un pays non désigné, 10.

Çixâ. — Le premier des Vedanga, 4.

Çonitapriyâ ( « Qui chérit le sang » ). — Divinité de Vetâlapura, à laquelle on offrait des sacrifices humains que Vikramâditya fait cesser, 37.

Çrâvana. — Quatrième mois de l’année indienne, 2.

Çrîdatta ( « Donné par Çrî » ). — Riche personnage d’Avantî, qui ne savait même pas le compte de ses richesses, père de Somadatta, 30.

Çukra. — La planète Vénus ; si la planète Saturne vient dans son champ, il y aura famine. 24.


Dânavas. — Génies, adversaires des dieux ; leur lutte contre les dieux, 29.

Danda ( « Châtiment, bâton » ). — Talisman au moyen duquel on ressuscite les morts, 19.

Dandaçâstra ( « Livre du châtiment » ). — Code pénal observé par Vikramâditya. Intr.

Dandaniti ( « Conduite du châtiment » ). — Code pénal observé par Vikramâditya, 17, 22.

Dâridra. — Figure qui a le privilège de mettre en fuite la Laxmî et toutes les vertus de Vikramâditya, 31.

Deva. — Les dieux, ennemis des Dânavas, 29. — Ont baratté la mer de lait, 25.

Devadatta ( « Donné par les dieux » ). — Nom d’un Brahmane d’Avantî qui, après avoir sauvé la vie au roi dans le désert, cache le fils du roi pour l’éprouver ; le roi refuse de le punir, et, après avoir recouvré son fils, comble de biens Devadatta, 4.

Devî. — Divinité principale d’Avantî, capitale du roi Bhartriharî, donne à un brahmane un fruit merveilleux. Intr. La même que Parameçvarî ; Vikraraâditya l’invoque pour conjurer la famine, 32.

Dhanadatta ( « Donné par la richesse » ). — Marchand d’Avantî, extraordinairement riche ; ses libéralités, ses visites aux étangs sacrés, et ce qui en résulte, 6,

Dhanurveda ( « Science de l’arc » ). — La deuxième science de la section Dristârtha, 4.

Dhanvantir. — Un des beaux esprits de la cour de Vikramâditya. Intr.

Dhârâ. — Ville du Midi ; capitale du roi Bhoja. Intr.

Dristhârtha. — Deuxième catégorie des sciences (au nombre de quatre), celles dont l’objet est visible, 4.

Durjaya ( « Difficile à vaincre » ). — Râxasa de Kanci, oppresseur de Naramohinî, tué par Vikramâditya, 8.


Gandharva-çâstra ( « Livre des musiciens » ). — La troisième des quatre sciences dont l’objet est visible.

Gangâ. — Fleuve du Gange ; limite extrême au Nord, 1. — Étang, c’est-à-dire lieu de pèlerinage et d’ablutions sacrées, 32.

Gangâ (Akâça —). Le Gange céleste ; eau de ce fleuve divin, 26.

Garuda. — Type de bonté, a sauvé la grenouille de la gueule du serpent, 11.

Gharghâ. — Fleuve qui coule près du cimetière où Vikramâditya trouva l’homme d’or. Intr.

Ghatakapûri. — Un des beaux esprits de la cour de Vikramâditya. Intr.

Golangula. Singe ; l’ignorant lui est assimilé, 32.

Guru. — C’est en le respectant qu’on acquiert la science, 4. — Précepteur spirituel.


Içvara. — Est une chimère, 32. — Est invisible et ne se manifeste que par ses œuvres, 28. — Une veuve qui ne se remarie pas doit lui rendre un culte constant, 29.

Indra. — Roi des dieux, donne un trône divin à Vikramâditya. Intr. Fait l’éloge de Vikramidiiya devant tous les dieux, 25. — A besoin d’être secouru dans sa lutte contre les Dânavas, 29.

Indrajâla-vidyâ ( « Science du Réseau d’Indra » ). — Science au moyen de laquelle on réalise une manifestation magique, 29.

Jayaçekhara. — Roi de Padmanishat, détrôné, établi roi dans un autre pays, et sauvé d’une redoutable attaque par l’influence de cinq yaxa auxquels il avait sauvé la vie, lorsqu’ils étaient poissons, dans une existence antérieure, 13.

Jnâna-çâstra « Çâstra de la connaissance ». — Un pandit versé dans ce Çâstra fait une leçon au roi, 15.

Jyeshtha. — Deuxième mois de l’année indienne, 2.

Jyotiçâstra « Livre des clartés » astronomie ; — fait connaître les signes précurseurs d’une famine, 24.

Jyotisha. — Le cinquième Vedanga, 4.


Kaçmira. — Nom d’un pays. Vikramâditya y fait remplir d’eau un bassin demeuré vide, 7. — Kamâlakar y reçoit de l’instruction, 8.

Kâkapâda « Pied de corbeau ». — Signe du corps dont l’existence sur la partie postérieure du palais détruit l’effet du signe de lotus sur la plante du pied, lequel annonce la royauté, 28.

Kâlidâsa. — Un des beaux esprits de la cour de Vikramâditya, cité avec plusieurs autres. Intr. Cité seul avec un etc., 29. — (Personnage fort illustre, auteur de poèmes dramatiques célèbres, entre autres du Çakuntalâ).

Kâlikâ. — Divinité qui avait un autel sur le bord de la rivière Gharghâ, non loin du cimetière où un yogi avait entraîné Vikramâditya. Intr.

Kalpa. — Le deuxième Vedanga, 4.

Kalpavyâkarana. — Le deuxième et le troisième Vedanga, cités ensemble. Intr. (p. 24.)

Kâmadhenu ( « Vache du désir » ). — Talisman duquel on peut obtenir tout ce qu’on souhaite 25.

Kâmâkhyâ ( « Celle qui porte le nom de l’amour » ). — Divinité qui a un autel sur le mont Nîla, 21.

Kamâlakar. — Fils de Tripurâkâr, purohita de Vikramâditya. Son père lui ayant fait honte de son ignorance, il voyage pour s’instruire et rencontre Naramohinî qu’il épouse avec l’aide de Vikramâditya, 8.

Kanakakrita ( « Fait d’or » ). — Montagne très dangereuse, où résidait le yogî Trilokanâtha qui donne trois talismans à Vikramâditya, 19.

Kancî et Kancipurî. — Ville où demeurait Naramohinî délivrée par Vikramâditya, 8.

Kandarpa. — Né au sein de Laxmî, l’a pris de haut avec Brahmâ et tous les dieux, 11. — (Nom du dieu de l’Amour).

Kanthâ. — Talisman qu’il suffit de toucher pour obtenir les richesses auxquelles on pense, donné par le yogi Trilokanatha à Vikramâditya qui le donne à un roi détrôné et mendiant, lui permettant ainsi de recouvrer ce qu’il a perdu, 19.

Kanyakubjâ. — Pays, patrie de Siddhasena. Intr.

Karbura-mantrajâla ( « Réseau du mantra d’or » ). — Signe du corps qui, placé dans l’intérieur au côté gauche, détruit l’effet de tous les signes défavorables, supplée à tous les signes favorables, et assure à celui qui le possède l’aptitude royale. Vikramâditya était pourvu de ce seul signe, 28.

Kârtika. — Septième mois de l’année indienne, 2.

Kerala. — Nom de pays. Un pandit de ce pays éclaire Vikramâditya sur les causes de la famine, 24.

Khandika. — Talisman qu’il suffit de toucher pour en faire sortir toute une armée, 19.

Kuvera. — Vikramâditya devient aussi riche que lui au moyen de l’homme d’or. Intr. — C’est le dieu des richesses.


Laxmî. — Née de la mer, a donné naissance à Kandarpa, a fait le Çastra des richesses, s’identifie avec la richesse ; est la maîtresse suprême ; Vishnu n’a conquis l’empire du monde qu’en maîtrisant Laxmî, 11. — La Laxmî de Vikramâditya l’abandonne, puis revient à lui à cause de sa fidélité à la parole donnée, 31.


Madanasanjivanî. — Reine de Ratnavatî, cherche à séduire Vikramâditya qui résiste et lui fait épouser son ami Sumitra, 14.

Mâgha. — Le dixième mois de l’année indienne, 2.

Mahâmâyâ. — A fait le seigneur suprême et l’a défini dans le Castra, 32.

Mahânidrâ ( « Le grand sommeil » ). — A fait la force du seigneur suprême, 32.

Malaya. — Nom d’une montagne près de laquelle est située la ville de Pîtapur, 11.

Manassiddhi ( « Succès de l’esprit » ). — Divinité dont l’autel est au sommet du Sumeru.

Mangala ( « Bénédiction » ). — La planète Mars ; l’invasion de son champ par Saturne est un signe infaillible de famine, 24.

Mâyâvidyâ ( « Science magique » ). — Au moyen de laquelle on peut faire apparaître des scènes qui n’ont rien de réel, 39. — Apparition due à la Mâyâ, 2 3.

Mantras. — Paroles magiques. Intr. 1, 8, 28, 29, 32.

Mihir. — Un des beaux esprits de la cour de Vikramâditya. Intr.

Mimamsaka. — Système philosophique dont les sectateurs, avec bien d’autres, fréquentaient la cour de Vikramâditya. Intr.

Mùlikâ. — Talisman au moyen duquel on peut obtenir tout ce qu’on veut ; donné à Vikramâditya par un malheureux qu’il avait secouru, et par Vikramâditya à un mendiant, 12.

Muni ( « Solitaire » ). — Un muni avait, par une malédiction, condamné trente-deux divinités à orner comme figures le trône de Vikramâditya. (Épilogue).


Nâga ( « Serpent aquatique » ). — Habitant du Pâtâla, père de Çâlavâhana, 23.

Nala. — A subi une destinée qu’il ne pouvait empêcher ; cité par Vikramâditya, 13. — (L’histoire de Nala et de Damayantî est un des plus célèbres épisodes de l’épopée indienne ; il en a été fait des traductions ou des rédactions spéciales en plusieurs langues de l’Inde).

Nanda ( « Joie » ). — Roi de Viçâlâ perd son fils et le retrouve, 1.

Naramohinî ( «  Qui trouble les hommes » ). — Jeune fille de Kanci opprimée par un Râxasa, délivrée par Vikramâditya, 8.

Naraka (Enfer). — L’ami perfide y séjournera aussi longtemps que dureront le soleil et la lune 1. — L’existence du Naraka niée par un sophiste athée, 32. — Ceux qui font des sacrifices humains y seront punis, 27.

Nârâyana. — Vikramâditya adore l’image de Nârâyana, et Nârâyana lui donne deux talismans Rasa et Rasâyana, 17. — Un des noms de Vishnu.

Nârâyana-caranâravinda-dhyâna (Crîman-). — Méditation à laquelle se livrait Vikramâditya au commencement de la journée, 22.

Nîla. — Montagne où se trouve l’autel de la déesse Kâmâkhyâ, 21.

Nirukta. — Les hommes versés dans le Nirukta fréquentaient la cour de Vikramâditya. Intr.

Niti-Çâstra ( « Livre de la bonne conduite » ). — Donne la supériorité à l’homme qui fait le plus d’efforts, 13. — Dit que tout doit tendre à la conservation du corps, 19. — Respecté par tous les sujets de Vikramâditya, 24. — Vikramâditya gouvernait conformément au Niti-Çâstra. — Les méchants peuvent s’amender par le Niti-Çâstra. Intr.

Nyâya. — La huitième des dix-huit sciences et des quatorze de la première catégorie.


Pada. — Parole qui fait tomber une pluie d’or, 30.

Padi-padi. — Paroles mystérieuses, 30.

Padmalaya ( « Demeure du lotus » ). — Nom d’une ville où se trouvait un autel près duquel se réunissaient les Brahmacaris du lieu, 19.

Padmanishat. — Nom d’une ville où régnait Jayaçekhara qui fut détrôné et expulsé, 13.

Padmanka ( « Signe du lotus » ). — Un des signes du corps dont la présence sous la plante du pied annonce la royauté, 28. Voir Kâkapâda.

Pandya. — Nom d’un pays dont le roi envoie des présents à Vikramâditya, 29.

Parameçvara ( « Le seigneur suprême » ). — Il faut en admettre l’existence, 32.

Parameçvarî. — Invoquée par Vikramâditya pour conjurer la famine, lui accorde sa demande et lui donne le cintamani, 32. Voir Devî.

Pâtala. — Les mortels y errent (pour expier leurs fautes), 1. — Monde souterrain où se trouve la ville en pierreries des jeunes filles d’un lac, 20. — Ville où résidait le Nâga, père de Çâlavâhana.

Pâtanjali. — Les adhérents de la doctrine de Patanjali fréquentaient la cour de Vikramâditya. Intr. Sa doctrine est la onzième des dix-huit sciences et des quatorze de la première série, 4.

Phalguna. — Onzième mois de l’année indienne, 2.

Piçaca. — Génies impurs. — Sont athées, ou l’athéisme est une qualité de Piçâca. Intr., 32.

Pîtapur. — Ville voisine du mont Malaya, près de laquelle était une femme opprimée, délivrée par Vikramâditya et donnée par lui à Purandara.

Pradaxina. — Salut qui se fait en tournant autour de l’objet vénéré de manière à l’avoir toujours à droite, 19.

Pratishthâna. — Ville où régnait Çâlivâhana, intr. — Résidence de Çâlavâhana, assiégée vainement par Vikramâditya, 23.

Purâna-Çâstra. — Quatorzième des dix-huit sciences, dernière de la première catégorie, 4.

Purandara. — Fils de Bhadrasena, dissipe follement les richesses accumulées par son père Bhadrasena ; ruiné, il passe à l’étranger et fait la découverte d’une femme opprimée que Vikramâditya lui donne après l’avoir délivrée, 11.

Pûrvamîmamsa. — La cinquième des dix-huit sciences et de la première catégorie, 4.

Pusya. — Astérisme. Le jour de sa conjonction avec le soleil est favorable à la construction d’un palais, 30.


Râja(niti) — Çâstra. — Traité de la politique. Servait de règle à Vikramâditya, 17, 22.

Rasa. — Talisman qui procure tous les biens du Samsara, donné à Vikramâditya par Nârâyana, 17.

Rasa. — Neuf sentiments, 21.

Rasasiddhi. — Réalisation corporelle de ces neuf sentiments, 21.

Rasayana. — Talisman qui procure tous les biens spirituels, donné à Vikramâditya par Nârâyana, 17.

Ratnakar ( « Mine de joyaux » ). — Nom de la mer appelée ainsi parce que Laxmî en est sortie, 14.

Ratnavatî « La (terre) qui possède des joyaux ». — Nom du pays où se trouvait l’étang de Çakravâtar, 14.

Râxasa. — Mauvais génie anthropophage. — Durjaya, râxasa de Kânci, persécuteur de Naramohinî, tué par Vikramâditya, 8. — Raxasa anonyme d’une île non désignée, mange un homme par jour ; Vikramâditya obtient de lui qu’il mette fin à ce procédé, 10. — Râxasa, oppresseur d’une femme, de Pitapur, vaincu et tué par Vikramâditya, 11.

Rigveda. — La première des dix-huit sciences et des quatorze sciences de l’Adrishtârtha, 4.

Rohinî. — La lune. Si son char est brisé par Çanaiçcara et que Çanaiçcara envahisse alors le champ de Vénus ou de Mars, il y aura famine, 24.

Rûpa-Mîmamsa. — La septième des dix-huit sciences et des quatorze de l’Adrishtârtha, 4.

Rûpa-Nyâya. — La douzième des dix-huit sciences et des quatorze de l’Adrishtârtha, 4.


Saccidânanda. — Nom de l’Être suprême, 15, 32.

Sâmaveda. — La troisième des dix-huit sciences et des quatorze de l’Adrishtârtha, 4.

Sambandhakar. — Nom du champ où fut trouvé le trône de Vikramâditya. Intr.

Samsâra. — Le monde changeant, dans lequel les êtres roulent incessamment d’existence en existence sous les formes les plus diverses.

Sâmudraka-Çâstra ( « Livre des signes » ). — (Étendard, diamant, aiguillon, etc.), où sont décrites et expliquées les vingt lignes du corps qui annoncent les aptitudes et les destinées des individus, 28, 31.

Sankhya. — Système philosophique ; les docteurs du Sankhya paraissaient à la cour de Vikramâditya. Intr. — Dixième des dix-huit sciences et des quatorze de l’Adrishtârtha, 4.

Sannyasî. — (Synonyme de Yogî). Malheureux dans ses exercices, 2. — Fourbe et incrédule, 32.

Sarasvatî. — Déesse de la persuasion. Est sur le bout de la langue de Çaradânanda, i. — Le Siddhimantra de Sarasvatî donne la science, 8.

Setubanda — Le pont de Râma. Extrémité méridionale du monde pour les Indiens, 1.

Siddha. — Synonyme de Yogî. Instruction d’un Siddha à Vikramâditya sur la vertu, 13. — Les Siddhas se transmettent les traditions religieuses, 32.

Siddhasena. — Brahmane de Kanyakubja, donne à Vikramâditya des conseils vertueux, et devient membre du conseil, chef des Pandits. Intr.

Siddhimantra. — Le Siddhimantra du Sirasvatî donne la science, 8. ( « Mantra de succès » )

Smriti ( « Traditions » ). — Les docteurs de la tradition fréquentaient la cour de Vikramâditya. Intr.

Somadatta ( « Donné par la lune » ). — Fils de Çrîdatta d’Avantî, se construit un palais où il se produit des faits merveilleux. Vikramâditya le lui achète et le lui rend gratuitement, rempli du produit d’une pluie d’or, 30.

Sumeru. — Montagne célèbre, au sommet de laquelle se trouve l’autel de la divinité Manassiddhi ; appelée aussi Meru, 26.

Sumitra ( « Bon ami » ). — Ami de Vikramâditya qui lui donne la Rânî Madanasanjivanî avec le pays de Ratnavatî, 14.

Sûrya ( « Le soleil » ). — La divinité du soleil verse l’Amrîta sur Vikramâditya pour le ranimer lors de sa défaillance dans une ascension merveilleuse et lui donne ensuite des pendants d’oreille, 18. — Conjonction de l’astérisme Pushya et du soleil, 30.

Svarga ( « Séjour de la félicité » ). — La mort sur le champ de bataille y fait aller les Xatryas. — Vikramâditya y arrive. Intr. — Les mérites acquis par les pèlerinages aux étangs sacrés font obtenir le Svarga. — C’est une folie d’agir en vue du Svarga ; il n’existe pas, 32.


Tarkika. — Les partisans de la philosophie tarkya fréquentaient la cour de Vikramâditya.

Trilokanâtha. — Nom d’un yogî qui résidait sur la montagne de Kanakakrita ; visité par Vikramâditya auquel il donne trois talismans, 19.

Tripurâkar. — Purohita de Vikram$aditya, père de Kamâlakâr, 8.


Udaya ( « Lever » ). — Nom d’une montagne au sommet de laquelle se trouve un autel et un lac duquel sort une colonne surmontée d’un trône qui s’élève progressivement jusqu’à midi, de manière à atteindre le soleil, 18.

Uttara-Mimamsâ. — Sixième des dix-huit sciences et des quatorze de l’Adrishtârtha, 14.


Vâsuki. — Imploré par Vikramâditya, lui donne de l’amrita pour ranimer son armée paralysée ; Vikramâditya ayant abandonné cet amrita à des adversaires déguisés, Vâsuki fait lui-même pleuvoir l’amrita sur les troupes du roi, 23.

Vaiçâkha. — Premier mois de l’année indienne.

Vaiçeshika. — Partisans de la philosophie vaiçesha fréquentant la cour de Vikramâditya. Intr. — Cette philosophie est la neuvième des dix-huit sciences et des quatorze de l’Adrishtârtha.

Vaitâlika. — Personnage qui se présente au conseil du roi Vikramâditya et fait apparaître une scène sans réalité, 29.

Vardha. — Un des beaux esprits de la cour de Vikramâditya. Intr.

Vararuci. — Un des beaux esprits de la cour de Vikramâditya. Intr.

Veda. — Les docteurs du Veda fréquentaient la cour de Vikramâditya. Intr. — Les Vedas, les quatre premières des dix-huit sciences, des quatorze de l’Adrishtâriha, 4. — Le Veda prescrit certains actes pour le milieu du jour, 22. — Dans le mariage, on prononce des mantras du Veda, 39.

Vedanga. — Les six membres du Veda sont désignés à la suite des quatre Vedas comme faisant partie des quatre premières des dix-huit sciences, des quatorze de l’Adristârtha (ou de l’invisible, 4.

Vedanta. — Les sectateurs du Vedanta fréquentaient la cour de Vikramâditya. Intr.

Vetâla. — Nom d’un génie dangereux qui hante les cimetières et produit des effets redoutables. Intr. — Le Vetâla Agni. Intr.

Vetâlabhatta. — Un des beaux esprits que fréquentaient la cour de Vikramâditya. Intr.

Vetâlapura. — Ville ou réside la divinité Çonitapriyâ à laquelle on offre des sacrifices humains. Vikramâditya les fait cesser, 27.

Vetalika. Voir Vaitalika.

Viçâlâ ( « Large » ). — Ville où régnait Nanda, 1.

Vijayapâla. — Fils de Nanda, roi de Viçâla, perdu dans la forêt, trahit son protecteur, devient fou, est retrouvé, 1.

Vikramâditya. — Frère cadet de Bhartrihari, s’expatrie, est nommé roi après l’abdication de son père, triomphe d’Agni, gagne l’homme d’or, suit les conseils de Siddhasena, obtient le trône aux trente-deux figures, fait la guerre à Çalivahana, meurt dans le combat et s’en va dans le Svarga. Introduction.

Ses trente-deux aventures. Ses libéralités envers un mendiant qui lui raconte une histoire instructive et son système de gratifications, 1. — Obtient de la divinité du Citrakuta pour un yogî des faveurs que celui-ci n’avait pu conquérir, 2. — Obtient de la mer quatre talismans qu’il donne à un brahmane et à sa famille, 3. — Sauvé par un brahmane qui ensuite lui détourne son fils, il refuse de punir ce brahmane et montre ainsi sa gratitude, 4. — Le roi, étant au parc, rencontre un ascète qui renonce à l’ascétisme pour aspirer aux biens du monde ; le roi comble cet ascète de biens, 5. — Prêt à se couper la tête pour rendre la vie à un couple mort, il obtient le retour à la vie de ces deux personnes sans se décapiter, 6. — Prêt à se couper la tête pour faire remplir d’eau un bassin vide, il obtient que ce bassin soit rempli, 7. — Délivre Naramohinî opprimée par le Raxasa Durjaya et la donne à Kamalâkar, fils de son Purohita, 8. — Va trouver un yogî venu dans son parc et reçoit de lui un talisman, 9. — S’offre en pâture à un Raxasa à la place d’un enfant et obtient de lui qu’il renonce à se nourrir de chair humaine, 10. — Tue le Râxasa de Pîtapur qui opprimait une femme et la donne à Purandara, 11. — Discute avec des Pandits, secourt un malheureux blessé et obtient de lui un talisman, 11. — Soutient le fatalisme contre un yogî qui soutient la liberté et, après lui avoir raconté une histoire, lui donne un joyau, le cintamani, 13. — Entre dans l’huile bouillante pour conquérir Sanjîvani, est guéri de ses brûlures et la donne à Sumitra, 14. — A des entretiens savants avec un juge et lui donne huit lacks d’or, 15. — Veut se soumettre par substitution au supplice que Candraçekhara endurait pour devenir semblable à Vikramâditya et réussit à affranchir Candra-çekara de ce supplice, 16. — Étant à la poursuite d’un sanglier, entre dans une vaste grotte et obtient de Nârâyana deux talismans qu’il donne à deux brahmanes, 17. — S’élève jusqu’au soleil sur le trône merveilleux du mont Udaya, est ranimé par lui, et reçoit des boucles d’oreilles, 18. — Va voir le yogî Trilokanâtha qui lui donne trois talismans ; il les remet à un roi détrôné qui remonte sur son trône, 19. — Plonge dans le lac des huit jeunes filles qui lui donnent huit joyaux ; il les passe à un Brahmane pauvre. 20. — Justifie ses voyages et obtient de la déesse Kâmakhyâ du mont Nila la manifestation corporelle des huit rasas en faveur d’un étranger ; il était prêt pour cela à s’immoler, 21. — A un cauchemar, à la suite duquel il entreprend de grandes libéralités, 22. — Fait la guerre à Çâlavâhana qui n’avait pas voulu se rendre près de lui et n’est sauvé que par l’amrita de Vasuki, 23. — Est prêt à s’immoler pour conjurer la famine qu’un Pandit lui a prédite ; obtient qu’il n’y ait pas de famine dans ses États, 24. — Se dévoue pour sauver une vache menacée par un tigre et reçoit de la vache et du tigre qui ne sont que des dieux déguisés, la vache kâmadhenu, 25. — Enlève l’eau du Gange céleste sur l’autel de Manassiddhi et obtient ainsi d’un joueur qu’il ne jouera plus, 26. — S’offre en victime à la divinité Conitapriya et fait cesser les sacrifices humains dans Vetâlapura, 27. — Veut s’ouvrir le corps pour constater dans son flanc droit l’existence de Karburamantrajâla, est dissuadé de le faire et n’a pas de doute sur l’existence de ce signe, 28. — Un Vaitâlika produit une scène non réelle qui met en lumière la sagesse et la fidélité de Vikramâditya, qui reçoit de grands présents du roi de Pandya, 29. — Achète le palais de Somadatta et lui en fait don après qu’une pluie d’or y est tombée toute la nuit, 30. — Observe la parole donnée en achetant l’image Dâridra, et se voit abandonné par toutes ses qualités qui finissent par revenir pour le récompenser de sa fidélité, 31. — Vient en aide aux affamés et est obligé de recourir à Devî qui l’exauce en détruisant les effets de la famine, discute avec un sophiste athée et matérialiste qu’il finit par convaincre, 32.

Vikramasena. — Fils posthume et successeur de Vikramâditya. Intr.

Vi-se-mi-râ. — Syllabes prononcées par Vijayapâla pendant sa folie ; il abandonne chaque syllabe à mesure que la raison lui revient, 1.

Vishnu. — Dieu célèbre ; est devenu le maître du monde par la possession de Laxmî, 11.

Vyâkarana. — Les docteurs du Vyâkarana fréquentaient la cour de Vikramâditya. Intr. — Troisième Vedanga, se rattachant aux quatre premières des dix-huit sciences, 4.


Xapanaka. — Un des beaux esprits de la cour de Vikramâditya. Intr.


Yajnâdatta. — Cultivateur du champ où était enfoui le trône de Vikramâditya. Intr.

Yajur. — Troisième des dix-huit sciences et des quatorze de l’Adrishtârtha. Intr.

Yama. — Dieu de la mort. L’homme sans péché le considère comme un brin d’herbe, 9 ; — sanglier qui lui ressemble, 17.

Yaxa. — Génie. — Cinq Yaxa font obtenir et conservent la royauté à Jayaçekhara qui, dans une autre existence, lorsqu’ils étaient poissons, leur avait sauvé la vie, 13.

Yogî. — Yogî perfide tué par Vikramâdiiya. Intr. — Yogî de la pagode de Citrakuta, malheureux dans ses macérations, obtient d’être exaucé par l’intermédiaire de Vikramâditya, 2. — Yogî qui renonce à ses macérations et que le roi comble de présents, 5. — Yogî venu à Avantî et visité par Vikramâditya auquel il donne un talisman, 9. — Yogî disputant avec Vikramâditya sur la fatalité, 13. — Le Yogî Trilokanâtha fait don à Vikramâditya de trois talismans, 19. — Yogî sophiste incrédule, 32.

Yugâdideva. — Divinité à qui appartenait l’étang Çakrâvatar, 14.