Correspondance 1812-1876, 1/1832/LXXXIV

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LXXXIV

À M. GUSTAVE PAPET, À PARIS


Paris, mai 1832.


Cher Gustave,

Je compte sur toi… c’est-à-dire sur vous… non, c’est-à-dire sur toi, pour dîner avec nous dimanche prochain et tous les dimanches subséquents, tant que Paris aura le bonheur de vous posséder.

Est-ce vous qui êtes venu pour me voir cette semaine ? Voici les indications de ma bonne : « Un joli jeune homme qui n’a pas voulu dire son nom et qui avait une badine à la main. » Cette badine m’a paru le signe particulier du signalement et se rapporter évidemment à votre caractère badin.

Hein, si l’on voulait s’en mêler ?

À demain donc, mon ami,

Ton camarade
AURORE.