Correspondance 1812-1876, 3/1852/CCCXL

La bibliothèque libre.


CCCXL

AU MÊME


Paris, 30 janvier 1852.


J’agis, je cours. Ça va bien. J’ai été reçue on ne peut mieux, et des poignées de main de cette dame en veux-tu en voilà ! Demain, je tâcherai de faire régler l’affaire. Le Gaulois et autres de là-bas[1] me désavouent, me défendent de les nommer. Sont-ils bêtes de craindre quelque bêtise de ma part ! Mais, fichtre, qu’ils parlent pour eux ! Il y en a bien d’autres qui ne seront pas fâchés de revenir coucher dans leur lit, ne fût-ce que le Vigneron[2].

Je n’ai pas le temps de vous écrire autre chose sinon que ma santé est meilleure, que ma pièce est reçue à bras ouverts, que je cours le jour et que je travaille la nuit, que j’ai vu Eugène, qui me paraît sage et gentil, que je vous embrasse et que je vous aime.

Silence sur mes démarches.

  1. Les exilés réfugiés à Bruxelles.
  2. Patureau, dit Francœur.