Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 1/0004

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Louis Conard (Volume 1p. 3-4).

4. AU MÊME.
Rouen, ce 15 janvier année 1832 de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Mon cher Ami,

Ton bon papa va un peu mieux, le remède que papa lui a donné l’a soulagé et nous espérons que bientôt il sera guéri. Je rends des notes sur Don Quichotte et M. Mignot dit qu’il sont très bien. On a fait imprimer mon éloge de Corneille, je crois que c’est Amédée[1] et je t’en envois une exemplaire. Le billard est resté isolée, je ne joue plus la comédie car tu n’y est pas. Le dimanche que tu est parti m’a semblez dix fois plus long que les autres. J’ai oublier à te dire que je m’en vais commencé une pièce, qui aura pour titre l’Amant avare, ce sera un amant avare, mais il ne veut pas faire de cadeaux a sa maîtresse et son ami l’attrape. Fait bien des compliments de ma part à ta famille, je te dirai la fin de ma pièce à une autre lettre que je t’écrirai. Engage tes parens à venir avec toi au Carnaval, travaille à ta géographie. Je commencerai aussi une histoire de Henri 4 de Louis 13 et de Louis 14. il faut que je travaille. Répond-moi, n’oublie pas Mahieu n’y l’avard trompé. Adieu mon meilleur ami jusqu’à la mort nom de Dieu.

Bonsoir. Ton vieux ami.

Réponse.


  1. Oncle de Chevalier.