Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 5/0873
Apparence
873. À ERNEST FEYDEAU.
Nuit de dimanche [1866].
Il y a dans Béranger, notre grand poète national (celui que Gustave Planche comparait à Horace), une chanson à cette fin de féliciter le père d’une petite fille nouvellement née. Je suis, ce soir, trop fatigué pour te la retranscrire de son volume. Mais cherche-la et chante-toi-la, de ma part.
Tu as été bien aimable de m’apprendre cette nouvelle. Puisque l’événement vous fait plaisir, il m’en fait.
Ah ! Mon pauvre vieux, quand Mlle Feydeau sera en âge de m’inspirer des sentiments déshonnêtes, je ne serai plus en état de les lui prouver.