Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 5/0957

La bibliothèque libre.
Louis Conard (Volume 5p. 357).

957. À MADEMOISELLE AMÉLIE BOSQUET.
[Paris] mardi, 3 heures [25 février 1868].
(Pendant que passe le Bœuf.)
Ma chère Amie,

Je me suis présenté chez vous hier à 5 [heures] moins le quart. Votre portier n’était pas dans sa loge et j’ai vainement sonné à votre porte.

Sainte-Beuve est très content de votre roman[1] et on va vous faire un article dans le Moniteur.

Quant à Girardin, il « n’était pas prévenu, il n’a pas eu ma carte », etc. Bref, il a fait des excuses.

Tenez-vous à ce que votre roman paraisse dans la Presse ?

Je peux l’y faire présenter par Mme de Tourbey à Mlle Cahen.

Vous voyez que je pense à vous, car je vous aime et vous baise sur votre joli col, en contemplant vos charmants yeux.

À vous.


  1. Le Roman des ouvrières.