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Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 6/1033

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Louis Conard (Volume 6p. 37-38).

1033. À LA PRINCESSE MATHILDE.
Dimanche matin [1869].

Puis-je venir à Saint-Gratien, jeudi matin, Princesse ?

Dans le cas de l’affirmative, seriez-vous assez bonne pour m’envoyer un petit mot au boulevard du Temple (42), car j’y suis revenu depuis quatre jours. Les ouvriers aussi y sont revenus ! Ce ne sont plus les maçons, mais les serruriers !  !  ! J’aurais fui vers vos ombrages, si je n’avais été retenu par la maladie d’un ami[1] très intime que je vais voir deux fois par jour, et près duquel je reste une partie de mon temps.

J’ai vu Sainte-Beuve, avant-hier ; il m’a paru très malade, mais héroïque.

Quelle abominable chaleur, n’est-ce pas ? Tout le monde répète cette phrase, et on a des figures lamentablement grotesques.

Je vous baise les deux mains Princesse, et suis

entièrement à vous.

  1. Louis Bouilhet.