Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 6/1035
1035. À LA PRINCESSE MATHILDE.
Mardi 5 heures [juillet 1869].
Princesse,
J’ai à vous annoncer la mort de mon pauvre Bouilhet. Je viens de mettre en terre une partie de moi-même, un vieil ami dont la perte est irréparable !…
Au milieu de mon désespoir je me tourne vers vous. Pourquoi ? Je n’en sais rien, mais il me semble que vous me comprendrez.
Vous étiez bien triste dimanche, et moi aussi !…
Je vous baise les deux mains.