Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 6/1047

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Louis Conard (Volume 6p. 54-55).

1047. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, jeudi, minuit [août 1869 ? ].
Mon Loulou,

L’exaspération démesurée que j’ai eue tantôt dans le bureau de ton hôtel, où l’on m’a offert successivement et à longs intervalles : 1o  une feuille de papier ; 2o  une bougie ; 3o  une plume, et 4o  un encrier où il n’y avait pas d’encre, tout cela, dis-je (tournure élégante), m’a empêché de te prévenir que : demain vendredi, entre 5, 6 et 7, je passerai rue du Helder pour te voir.

En tout cas, viendrez-vous déjeuner chez moi dimanche ? Je ne sais pas encore ce que je ferai samedi.

À toi.

Ton vieux ganachon.