Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 6/1320

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Louis Conard (Volume 6p. 405-406).

1320. À GEORGE SAND.
Croisset, jeudi [22 août 1872].
Chère Maître,

Dans la lettre que j’ai reçue de vous à Luchon ; il y a un mois, vous me disiez que vous faisiez vos paquets, et puis c’est tout. Plus de nouvelles ! « Je me suis laissé conter », comme dirait ce bon Brantôme, que vous étiez à Cabourg. Quand en revenez-vous ? Où irez-vous ensuite ? À Paris ou à Nohant ? Problème.

Quant à, moi, je ne sors pas de Croisset. Du 1er au 20 ou 25 septembre il faut que je vagabonde un peu pour mes affaires. Je passerai par Paris. Donc, écrivez-moi rue Murillo.

J’aurais bien envie de vous voir : 1o pour vous voir ; 2o puis pour vous lire Saint Antoine, puis pour vous parler d’un autre livre plus important, etc., etc., et pour causer de mille autres choses longuement, seul à seul.