Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1688
1688. À MADAME TENNANT.
Croisset, 10 juillet 1877.
Ma chère Gertrude, j’ai reçu cette affreuse nouvelle ; j’en suis écrasé. Comment va son pauvre père[1] ? Je pense à vous encore plus souvent que d’habitude.
Quand vous pourrez me donner de vos nouvelles un peu longuement, vous me ferez grand plaisir.
Est-il décrété par le sort que nous ne nous reverrons plus et que nous ne devons plus passer quelques heures ensemble, seul à seul ? J’espère que non.
Votre vieux dévoué, ou plutôt dévot.
Venez à Paris cet hiver.
- ↑ Un neveu de Mme Tennant venait de se noyer accidentellement.