Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1925
Apparence
1925. À GUY DE MAUPASSANT.
Croisset, 2 janvier 1880.
Que 1880 vous soit léger, mon très aimé disciple. Avant tout, plus de battements de cœur, santé à la chère maman ; un bon sujet de drame qui soit bien écrit et vous rapporte cent mille francs. Les souhaits relatifs aux organes génitaux ne viennent qu’en dernier lieu, la nature y pourvoyant d’elle-même.
Ah ! çà, vous allez donc publier un volume ! Un volume de vers, bien entendu ? Mais d’après votre lettre le conte rouennais[1] en fait partie. Et puis vous dites nos épreuves. Qui cela, nous[2] ?
J’ai grande envie de voir l’élucubration antipatriotique. Il faudrait qu’elle fût bien forte pour me révolter.
Dans une quinzaine j’espère avoir fini mon chapitre (l’avant-dernier) !!! Tâchez de venir dans trois semaines. Je vous embrasse.