Correspondance de Lagrange avec d’Alembert/Lettre 002
Apparence
2.
D’ALEMBERT À LAGRANGE.
À Paris, ce 27 novembre 1761.
Monsieur,
Permettez-moi de vous prier d’accepter un exemplaire de mes Opuscules mathématiques, en deux volumes in-4o[1], qui paraissent depuis peu. Une personne de mes amis s’est chargée de vous le faire parvenir par le premier envoi qui se fera à M. l’ambassadeur de France[2]. Je serais très-flatté, Monsieur, que cet Ouvrage pût mériter votre approbation. Je ne dois pourtant pas vous dissimuler que, sur l’article des cordes sonores, je n’ai pu être de votre avis ; mais, en combattant votre opinion, j’ai parlé de vous, dans mon Ouvrage, avec la haute estime que vos talents m’ont inspirée[3], et avec laquelle je serai toujours,
Monsieur,
Votre très-humble et très-obéissant serviteur,
D’Alembert.
À Monsieur Louis de la Grange,
de la Société royale des Sciences de Turin, à Turin.
de la Société royale des Sciences de Turin, à Turin.
- ↑ Opuscules mathématiques, ou Mémoires sur différents sujets de Géométrie, de Mécanique, d’Optique et d’Astronomie, 1761-1780 ; 8 volumes petit in-4o.
- ↑ Le marquis de Chauvelin.
- ↑ Voir le tome I des Opuscules mathématiques, Avertissement, p. IV, et le Supplément au Mémoire sur les cordes vibrantes, p. 65 et suiv.