Correspondance de Voltaire/1720/Lettre 42
Apparence
Correspondance de Voltaire/1720
42. — À M. THIERIOT[1]
1720.
Je vous confie, mon cher ami, ce que j’ai de plus cher au monde. Vous trouverez les six premiers chants[2] copiés, et les trois derniers de ma main. Je vous supplie de faire copier le tout exactement pour M. le Régent, et les trois derniers chants pour moi. Vous recevrez incessamment vos instructions, de Richelieu ; je vous donnerai des lettres pour M. de Fargès[3]. Adieu, mon cher ami, je vous embrasse mille fois. Je n’oublierai de ma vie l’obligation que je vous ai de vouloir bien vous charger de tout cela. Adieu.