Correspondance de Voltaire/1740/Lettre 1313

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Correspondance de Voltaire/1740
Correspondance : année 1740GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 478-479).

1313. — À M. VAN DUREN.
Bruxelles, le 8 juillet.

Voilà qui va bien, monsieur ; hâtez-vous, mais que votre correcteur soit un peu plus attentif.

Je vois une énorme faute, page 10, en haut : On n’entendait et on ne voyait que des larmes.

Entendre des larmes ! cela est trop ridicule. Il doit y avoir dans le manuscrit : on n’entendait que des regrets, on ne voyait que des larmes.

Au reste, monsieur, ne perdez pas un instant, afin que l’ouvrage puisse être présenté dans un temps convenable à celui auquel on doit l’offrir. Ce ne sera pas la peine de mettre des armes sur la reliure ; de beau maroquin suffira ; un petit filet d’or n’y nuira pas. J’attends qu’on me renvoie la Préface, pour vous la faire tenir.

Voltaire.