Correspondance de Voltaire/1742/Lettre 1496
Apparence
Correspondance de Voltaire/1742
1496. — À M. LE COMTE D’ARGENTAL.
Paris, mars.
Les saints anges sont adorables ; que ne puis-je communier avec eux aujourd’hui ! Cette cène serait charmante pour moi. Mme du Châtelet est priée pour aujourd’hui et demain, et a donné sa parole. Je viendrai faire ma cour à mes chers anges à l’issue de leur dîner. Mme du Châtelet est réellement affligée de ne pouvoir souper avec eux. Si elle pouvait se dégager elle le ferait. Ah, chevreuil ! ah, perdrix ! ce n’est que dans cette compagnie-là que je pourrais vous digérer.