Correspondance de Voltaire/1743/Lettre 1587
Apparence
Correspondance de Voltaire/1743
1587. — DE FRÉDÉRIC II, ROI DE PRUSSE.
Reinsberg, 3 juillet.
Je vous envoie le passe-port[1] pour des chevaux avec bien de l’empressement. Ce ne seront pas des Bucéphales qui vous mèneront, ce ne seront pas des Pégases non plus ; mais je les aimerai davantage puisqu’ils amèneront Apollon à Berlin.
Vous y serez reçu à bras ouverts, et je vous y ferai le meilleur établissement qu’il me sera possible.
Je suis sur mon départ pour Stettin, de là pour la Silésie ; mais je trouverai le moment de vous voir et de vous assurer à quel point je vous estime. Adieu.
Fédéric.
- ↑ Le Vorspann demandé dans la lettre précédente.