Correspondance de Voltaire/1744/Lettre 1680
Correspondance de Voltaire/1744
1680. — À M. AMELOT[1].
Ce lundi, à une heure après minuit, 16 novembre 1744.
Le Prussien est entièrement dans vos intérêts, monsieur, et il dit que les intérêts communs seraient mieux ménagés s’ils l’étaient par les deux frères[2]. Cette raison, jointe à ce que tout le monde doit penser de vous, en acquiert bien de la force. Il ne s’agit plus que de trouver un exorde au discours qu’il pourrait tenir. C’est sur quoi je voudrais avoir l’honneur de recevoir vos ordres. Je vous ai cherché trois fois de suite. Ayez la bonté de donner une heure à votre ancien attaché[3] V.