Correspondance de Voltaire/1745/Lettre 1713

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Correspondance de Voltaire/1745
Correspondance : année 1745GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 36 (p. 351-352).

1713. — À M. LE MARQUIS D’ARGENSON,
ministre des affaires étrangères.
Le 16 avril.

Je cours à Châlons avec Mme  du Châtelet pour assister à la petite vérole de son fils car c’est tout ce qu’on peut y faire ; on n’est que spectateur de la tyrannie ignorante des médecins. Guérissez la maladie épidémique de l’Europe ; empêchez les araignées[1] de se manger, et conservez-moi vos bontés.

J’espère revenir avant que vous partiez pour aller faire la paix, à la tête des armées.

Adieu, monseigneur ; personne ne s’intéressera jamais à votre gloire et à votre bonheur autant que votre très-ancien serviteur.

  1. Voyez plus haut la lettre 1689.