Correspondance de Voltaire/1745/Lettre 1713
Correspondance de Voltaire/1745
1713. — À M. LE MARQUIS D’ARGENSON,
ministre des affaires étrangères.
Le 16 avril.
Je cours à Châlons avec Mme du Châtelet pour assister à la petite vérole de son fils car c’est tout ce qu’on peut y faire ; on n’est que spectateur de la tyrannie ignorante des médecins. Guérissez la maladie épidémique de l’Europe ; empêchez les araignées[1] de se manger, et conservez-moi vos bontés.
J’espère revenir avant que vous partiez pour aller faire la paix, à la tête des armées.
Adieu, monseigneur ; personne ne s’intéressera jamais à votre gloire et à votre bonheur autant que votre très-ancien serviteur.
- ↑ Voyez plus haut la lettre 1689.