Correspondance de Voltaire/1745/Lettre 1750

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Correspondance de Voltaire/1745
Correspondance : année 1745GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 36 (p. 383).

1750. — À M. DE MAUPERTUIS.
Paris, samedi 31 juillet.

On dit que vous partez[1] ce soir. Si cela est, je suis bien plus à plaindre d’être malade que je ne pensais. Je comptais venir vous embrasser, et je suis privé de cette consolation. J’avais beaucoup de choses à vous dire. S’il est possible que vous passiez dans la rue Traversière, où je suis actuellement souffrant, vous verrez un des hommes qui ont toujours eu le plus d’admiration pour vous, et à qui vous laissez les plus tendres regrets.

  1. Pour Berlin.