Correspondance de Voltaire/1746/Lettre 1851

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Correspondance de Voltaire/1746
Correspondance : année 1746GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 36 (p. 473).

1851. — À M. D’ALEMBERT.
Le 13 décembre.

En vous remerciant, monsieur, de vos bontés et de votre ouvrage sur la cause générale des vents[1]. Du temps de Voiture, on vous aurait dit que vous n’avez pas le vent contraire en allant à la gloire. Mme  du Châtelet est trop newtonienne pour vous dire de telles balivernes. Nous étudierons votre livre, nous vous applaudirons, nous vous entendrons même. Il n’y a point de maison où vous soyez plus estimé.


Partem aliquam, venti, divum referatis ad aures.

(Virg., ecl. III, v. 73.)

J’ai l’honneur d’être, avec tous les sentiments d’estime qui vous sont dus, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.

Voltaire.

  1. Réflexions sur la cause générale des cents, pièce qui a remporté le prix proposé par l’Académie de Berlin ; 1746, in-4o.