Correspondance de Voltaire/1747/Lettre 1876
Apparence
Correspondance de Voltaire/1747
1876. — À M. DE MONCRIF[1].
Mon aimable sylphe, vous auriez été content ; Mme du Châtelet a chanté Zirphé[2] avec justesse, l’a jouée avec noblesse et avec grâce. Mille diamants faisaient son moindre ornement. Allez, allez laissons dire, les beaux-arts sont honorés. On dansait dans le règne de Louis XIV, on chante dans celui de Louis XV, et moi, je chante vos louanges avec ma voix aussi enrouée que celle de M. de Richelieu ; mais c’est de bon cœur.