Correspondance de Voltaire/1750/Lettre 2083
Apparence
Correspondance de Voltaire/1750
Correspondance : année 1750, Texte établi par Condorcet, Garnier, , Œuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 124).
2083. — À M. LE MARQUIS D’ARGENSON[1].
À Sceaux, ce 8 mai.
N’en disons mot, monsieur, à Mme la duchesse du Maine ; mais je compte après-demain, lundi matin, venir vous faire ma cour dans votre ermitage de Segrais. J’y serai peu de temps, dont je suis très-fâché. Comptez que je voudrais passer ma vie avec un philosophe comme vous, qui est si au dessus de toutes les places.
Ayez la bonté d’envoyer des chevaux de très-bonne heure à Arpajon, et de hâter le moment où j’espère de rendre mes devoirs à votre sagesse dans votre respectable solitude. Votre serviteur à jamais. V.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.