Correspondance de Voltaire/1750/Lettre 2140

La bibliothèque libre.
Correspondance de Voltaire/1750
Correspondance : année 1750, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 192).
2140. — À M. DARGET.
À Potsdam, octobre 1750.

Mon cher ami, la permission du roi de France est arrivée. Me voici votre compatriote et sous les lois du philosophe de Sans-Souci, Les lettres de Versailles sont un peu à la glace. On m’ôte mes charges, à la bonne heure ; je sais confondre un petit mal dans un grand bien. J’attends votre retour avec la plus vive impatience pour écrire à M. Duverney[1]. Vale. Samedi.

  1. Voyez le troisième alinéa de la lettre 2134.