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Correspondance de Voltaire/1751/Lettre 2286

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Correspondance de Voltaire/1751
Correspondance : année 1751, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 328).

2286. — À FRÉDÉRIC II, ROI DE PRUSSE.

Sire, je supplie Votre Majesté de daigner jeter les yeux sur ce petit billet, qui finit par un que. Il est adressé à votre ministre d’Hamon. Je n’ose prier Votre Majesté d’achever ma phrase. Plût à Dieu que, etc. M. d’Hamon me servirait dans ma détresse, si vous daigniez, sire, mettre que, que, que, vous n’en serez pas fâché ; du moins je me flatte que Votre Majesté me permettra de le dire. Il faut s’attendre dans ce monde à des tribulations ; mais, quand on est auprès du digne auteur de l’Art de la guerre, on est bien consolé. J’attends vos beaux vers avec plus d’impatience que mon que. Ils me sont aussi nécessaires que votre protection.