Correspondance de Voltaire/1752/Lettre 2394

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Correspondance de Voltaire/1752
Correspondance : année 1752, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 448).

2394. — À M. FORMEY.
Sans-Souci, le 15 juillet.

Recevez mes remerciements, monsieur.

Il y a dans le dernier journal dont vous m’avez honoré un morceau de M. de Haller[1] qui m’a paru d’un genre supérieur : on ne peut mieux parler des choses qu’on ne peut comprendre.

Les hommes ne savent point encore comme ils font des enfants et des idées.

Vous qui avez si bien travaillé dans ces deux genres, vous devriez en savoir plus de nouvelles que personne. Vale.

  1. Le cahier de Mars-Avril 1752 de la Bibliothèque impartiale contient un compte rendu de la nouvelle édition des Primæ lineæ phisiologiæ de Haller, Gottingue, 1751, in-8°. L’article, terminé par une citation de deux pages, doit être du marquis d’Argrens, qui se fâcha de la plaisanterie de Voltaire. (B.)