Correspondance de Voltaire/1752/Lettre 2472
Correspondance de Voltaire/1752
Correspondance : année 1752, Texte établi par Condorcet, Garnier, , Œuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 531).
2472. — DE FREDERIC II, ROI DE PRUSSE.
Votre efrontrie m’étone, après ce que vous venez de faire[1], et qui est clair côme le jour. Vous persistez au lieu de vous avouer coupable ; ne vous imaginez pas que vous ferez croire que le noir est blang, quand on ne voit pas, c’est qu’on ne veut pas tout voir, mais si vous poussez l’affaire à bout, je ferai tout imprimer et l’on verra que si vos ouvrages méritent qu’on vous érige des statues votre conduite vous mériterait des chaines.
L’éditeur est interrogé, il a tout déclaré.
- ↑ Il s’agit de la Diatribe contre Maupertuis. Comme Beuchot, nous donnons ce billet du roi, et la réponse de Voltaire, suivant les originaux qui sont à la Bibliotlièfiue nationale.